Le silence des élites haïtiennes face à l'insécurité by Jean Joanes un Homme libre

 

´´Le Mouvement Boomba Haïti``

Le silence des élites haïtiennes face à l'insécurité 

Fort souvent […] je me demande est-ce que Haïti a des élites qui pensent réellement pour son développement ?

 Une élite qui est consciente de son rôle de leader pour la bonne marche de la république ?

L'élite dans l'essence du mot, nous envoie à la  Classe ,ou caste d'individus, officielle ou non, considérés comme intrinsèquement supérieurs aux autres gens (en politique, économie, morale) . C'est la crème des crèmes comme disait l’autre, le plus digne d’être choisi, ainsi celui considéré comme le meilleur. Mais, malheureusement depuis bon nombre de temps c'est tout le contraire que nous vivons en Haïti. Au lieu de régner en maître absolu ;  les élites préfèrent se plaindre comme quoi,  ils attendent un messie venant du ciel.

De nos jours, on a l'impression qu'il n'existe presque plus d'élites, dans le pays. S'il y en a, il travail beaucoup plus pour la destruction au lieu de développement du pays. Malgré tout de facto [···] il y a un embryon qu'on peut toujours considérer comme élites.

En guise de recherche d'une solution durable, les éléments des élites haïtiennes déplacent le problème: ils se retirent. Ils se retirent, soit pour habiter dans les hauteurs de Pétion-ville ou tout simplement laisser le pays. Ils laissent les zones comme ``croix des bossales  village de Dieu, bas Delmas ´´ etc. .qui, pendant très longtemps était paisible mais devenu zone de non droit à cause de la faillite des élites. Ils donnent de l'espace au déviant de la société. Mais, je dois les avertir, lorsque tout les ghettos deviendront`` gangsteriser,`` ils vous attaquerons dans vos nids. Ils importent à vous les élites haïtiennes de prendre votre responsabilité. Comme a dit l'historien Michel Soukar, ``Haïti est en voie de Somalisation``. Toutefois,  l'éviter est toujours possible. Le plus tôt est maintenant tout en commençant par prendre des mesures capable d'apporter des résultats. Il est vrai que nous sommes en affaires avec des analphabètes fonctionnels le pire cela ne date pas d'aujourd'hui mais, rien n'a jamais fait pour résoudre ce problème. Tout ça est la faute des élites qui a un delire de supériorité. Elle a une conviction erronée en croyant qu'elle a bénéficié d'un statut particulier  par rapport aux autres membres de la société. Cette élite oublie que cette insécurité n'épargne personne. Dès qu'elle puisse bénéficier des avantages économiques et matériels, elle oublie tout le reste du pays même si cela détruise toute la république. Le mal du pays ce sont ces élites apatrides. J'en ai marre d'eux. Ils ne prennent que rarement des positions publiques face aux dérives des institutions publiques ou privées, face à des individus qui se croient au-dessus de tout. La conséquence, tout le monde en paie. 

Devant cet état de fait, cette insécurité qui terrifie toute la société, l'élite intellectuelle ne dit mot. L'élite économique fait la sourde oreille. L'élite ecclésiastique fait silence. L'élite politique consent. Tout les secteurs clés de la société restent bouche bée sauf en cas où l'un de ces membres influents est touché par cette insécurité. 

Haïti d'aujourd'hui c'est l'échec des élites qui depuis après 1804, ne prend jamais leur responsabilité. Pour favoriser l'équilibre sociale pouvant permettre le pays à accroître économiquement, diplomatiquement et educativement.

Nous devons faire le mieux de nous même de sorte que la disparité qu'il y a entre l'élite et la masse populaire soit amoindrie.

Haïti mérite mieux que cette élite là. C'est pourquoi je prône le renouvellement des élites haïtiennes. Je ne dis pas que les aînés doivent "lage pye yo" pour donner place à la jeunesse car, les jeunes doivent être en mesure de créer leur propre place. Cependant, c'est une nécessité pour de nouvelles têtes bien pleines et bien faites soient intégrées. C'est le cris de toutes une génération consciente. Chères élites, c'en est assez !!

JEAN Joanes, étudiant en psychologie , Un Homme libre