Articles scientifique : Donner des explications théoriques sur l'adoption des modèles sexuels chez l'enfant - Théorie biologique ___ Haïti 509

Travail de recherche

Présenté à la professeure : Wisline CHARLES, Professeure à l'université
Dans le cadre du cours de Psychologie de l’enfant
Thème : Donner des explications théoriques sur l'adoption des modèles sexuels chez l'enfant
- Théorie biologique

Aarticles scientifique Part 2

Liste des participants pour cet articles   :

1-CHRISTOPHE Frantz
2-ELOI Nathan Auguste
3-FRANCOIS Wilgens
4-JEAN-LOUIS Butherly
5-ROCHELIN Gardy
6-VARISME Daniel
7-VIXAMAR Carl Steeven  

Sujet : Donner des explications théoriques sur l'adoption des modèles sexuels chez l'enfant
- Théorie biologique

Plan rédactionnel

1- Définition de la Psychologie , (  approche philosophique )
- Définition de la Psychologie de l'enfant.
-  Définition de l'adoption des modèles sexuels
approche originelle de la psychologie
- contexte d'apparition
- son champ d'application
- ses méthodes

2- La thèse sur l’adoption de modèles sexuels
2.1- les figures dominantes
2.2- comment l’adoption des modèles sexuels est expliquée par la théorie biologique ?
2.3- comment la psychologie conçoit l'aspect biologique de l'enfant ?

3- Apports de la théorie biologique à la psychologie de l'enfant

4- Les limites de la théorie biologiques sur l'adoption des modèles sexuels chez l'enfant


A- Approche originelle de la Psychologie (Gardy Rochelin)
"On ne connait pas complètement une science, tant qu'on ne connait pas son histoire". (Auguste Comte), c'est pourquoi il faut regarder l'évolution historique de la Psychologie.
Le mot psychologie vient du grec Psyché qui signifie  âme, souffle vital et en latin âme vient du mot « anima» qui signifie le principe même de la vie qui assure au corps la qualité d´être vivant et Logos : science, étude raisonnée. Au départ, la psychologie se définissait comme l’étude de l’activité mentale jusqu' à la fin du XIXème siècle. Avec l’avènement du behaviorisme au début du 20ème siècle, elle commença à s’intéresser aux phénomènes du comportement –objectivement- observables,
ce qui a donné lieu à sa redéfinition, à savoir :
LA PSYCHOLOGIE EST LA SCIENCE DU COMPORTEMENT (BEHAVIOR)
C´est donc la science, ou l’étude du comportement. Cette définition était utilisée par la
quasi-totalité des manuels psychologiques entre les années 1930 et 1960. Ainsi donc, nous
pouvons noter le détachement progressif de la psychologie vis-à-vis de la philosophie et le
passage de définitions spiritualistes à des définitions plus objectives, un détachement qu’on
retrouve dans la définition proposée par J. WATSON (1913) selon laquelle «La psychologie
doit prendre en considération comme objet d`étude ce que font les hommes de leur
naissance jusqu' à la mort ».
Dans l'ensemble des sciences humaines, la Psychologie apparait comme une discipline récente et ancienne qui a été traversée par plusieurs grands courants.
Avant la fin du XIXème siècle, la Psychologie n'existait pas comme une discipline autonomie. Ainsi, la Psychologie était attachée à la Philosophie(réflexion générale sur le monde) et à Physiologie (étude du système de l'organisme vivant).
A cette époque on a posé plusieurs problématiques, par contre nous allons rester sur celles-ci : 1- L'opposition du Dualisme et du Monisme
2- L'opposition de l'inné et de l'acquis
1)  Deux thèses s'affrontent,la première est le dualisme qui stipule que ces deux entités, le corps et l'esprit sont fondamentalement séparées, cette thèse a été défendue par deux philosophes Platon (427-347 av.J.C) et René Descartes(1596-1650)
- Les relations entre le corps et l'esprit, cette problématique consiste à étudier la façon dont ces deux entités interagissent, c'est-à-dire tout individu  se caractérise fondamentalement par ces deux entités, le corps( l'aspect matériel) et l'esprit( l'aspect immatériel). C'est Descartes qui a véritablement formalisé cette thèse de dualisme avec notamment ce qu'il appelle le dualisme de substance.
Corps et esprit correspondent à deux substances qualitativement différentes qui obéissent à des lois différentes et qui présentent des propriétés différentes.
- La deuxième thèse s'appelle le monisme, cette thèse énonce que le corps et l'esprit correspondent à deux entités qui ne sont pas séparés. Corps et esprit correspondent à deux aspects d'une même entité plus générale mais qui ne sont pas séparés par un sceau qualitatif
Cette thèse a été défendue par Aristote (384-322 av. J.C.)
Bref :  en philosophie, le monisme est un système de pensée pour lequel l'univers n'est composé que d'une seule substance qui est soit la matière (matérialisme), soit l'esprit (spiritualisme). Il s'oppose au dualisme qui affirme l'existence de deux substances distinctes, la matière et l'esprit.

2) Autre problématique, c'est l'opposition entre l'inné et l'acquis.
Cette problématique consiste à se demander pour chaque faculté mentale, si celle ci a une origine innée c'est-à-dire que cette faculté présente dès la naissance de l'enfant ou si elle a une origine acquise c'est-à-dire dans l'apprentissage ou une acquisition.
L'Inéisme stipule que certaines facultés mentales ont une oeigine innée, c'est-à-dire trouvent leur ancrage dans le patrimoine génétique de l'individu. Cette thèse a été défendue par les mêmes Philosophes Platon (427-347 av.J.C) et René Descartes(1596-1650) qui ont été défendues la thèse dualisme, car il y a un lien logique entre le Dualisme et l'Inéisme.
- La thèse qui soutient l'hypothèse de l'acquisition s'appelle l'Empirisme, elle stipule donc à la naissance l'esprit est une tabula rasa, c'est-à-dire une feuille vierge. Feuille sur laquelle l'environnement et l'interaction de l'individu avec son environnement vont progressivement ecrire et façonner les facultés mentales de l'individu. 
Cette thèse empirique a été défendue par ces philosophes anglais, Thomas Hobbs(1533-1679), John Lock (1632-1704),David Hume(1711-1776).
Deux grandes façons de faire la Psychologie :
a) Approche qualitative, affirmer par Platon, cette approche consiste à appréhender les phénomènes psychologiques par le biais de la théorie, par le biais d'une réflexion conceptuelle, par le biais d'un questionnement plus abstrait que concret. On retrouve cette approche qualitative chez Sigmund Freud (1856-1939)  le père de la Psychanalyse
et chez Erick Erikson (1902-1994),
b) Approche quantitative, affirmer par Aristote, cette approche consiste à appréhender les phénomènes psychologiques non pas par la voie théorique mais par la voie d'une méthode qu'on appelle Expérimentation. Et donc, l'esprit consiste à comprendre les phénomènes psychologiques par la voie des faits, par la voie des données plutôt que par la voie des théories et des concepts.
Cette approche quantitative a été mise en oeuvre par Jean Piaget(1896-1980), Philosophe du développement, de l'intelligence et par Skinner(1904-1990),  un grand Psychologue behavioriste.
La psychologie est donc une science issue de la philosophie, et partageant avec elle
certaines valeurs à savoir résoudre les problèmes qu’affronte l’individu dans la société.
La Psychologie s'est rendue autonome grâce à sa détachement de la Philosophie par le Psychologue allemand Wilhelm Wundt qui est aussi le créateur du premier laboratoire de Psychologie à Leipzig en 1879.
C'est alors, qu'elle se définit comme La psychologie, la branche des sciences humaines qui étudie de façon scientifique le comportement et les processus mentaux.

La psychologie se définit comme l’étude scientifique du comportement et des 
processus mentaux. Puis, La psychologie de l'enfant est une discipline de la psychologie qui s'occupe des processus mentaux  et du comportements de l' enfant dans son niveau de développement psychique, et de son développementson environnemental. Elle étuldie aussi a santé (physique et mentale) de l'enfant au niveau des changements qui affectent le développement physique, cognitif, et les habiletés motrices, les apprentissages, les
émotions et les relations sociales. Cependant, l'adoption d'un modèle sexuel est le processus par lequel l'enfant acquiert le comportement et les attitudes considérés dans sa culture comme typiquement masculins ou féminins. Doc, cet adoption met en cause les motivations, les émotions et les valeurs sui nous à diriger notre vie de l'enfance jusqu'à la mort.

- Approche originelle de la Psychologie
"On ne connait pas complètement une science, tant qu’on ne connait pas son histoire". (Auguste Comte), c’est pourquoi il faut regarder l’évolution historique de la Psychologie. Les origines de la psychologie remontent aux IVème et Vème siècle avant J.C. Ce sont les philosophes grecs Socrate, Platon et Aristote qui ont posé les questions
fondamentales sur le psychisme et c’est Hippocrate, le père de la médecine qui fit
d’importantes observations sur la façon dont le cerveau contrôle les autres organes.
La psychologie scientifique est née au cours de la deuxième partie du XIXème siècle avec Wilhelm Wundt
quand prit forme l’idée que l’esprit et le comportement pouvaient faire l’objet d’une analyse scientifique.
Dans la période antique,on a posé plusieurs problématiques, par contre nous allons rester sur celles-ci :
1- L’opposition du Dualisme et du Monisme
2- L’opposition de l’inné et de l’acquis
1)  Deux thèses s’affrontent, la première est le dualisme qui stipule que ces deux entités, le corps et l’esprit sont fondamentalement séparées, cette thèse a été défendue par deux philosophes Platon (427-347 av.J.C) et René Descartes (1596-1650).
- Les relations entre le corps et l’esprit, cette problématique consiste à étudier la façon dont ces deux entités interagissent, c’est-à-dire tout individu  se caractérise fondamentalement par ces deux entités, le corps (l’aspect matériel) et l’esprit (l’aspect immatériel). C’est Descartes qui a véritablement formalisé cette thèse de dualisme avec notamment ce qu’il appelle le dualisme de substance. Corps et esprit correspondent à deux substances qualitativement différentes qui obéissent à des lois différentes et qui présentent des propriétés différentes.
- La deuxième thèse s’appelle le monisme, cette thèse énonce que le corps et l’esprit correspondent à deux entités qui ne sont pas séparés. Corps et esprit correspondent à deux aspects d’une même entité plus générale mais qui ne sont pas séparés par un sceau qualitatif. Cette thèse a été défendue par Aristote (384-322 av. J.C.). Bref : en philosophie, le monisme est un système de pensée pour lequel l’univers n’est composé que d’une seule substance qui est soit la matière (matérialisme), soit l’esprit (spiritualisme). Il s’oppose au dualisme qui affirme l’existence de deux substances distinctes, la matière et l’esprit.
2) Autre problématique, c’est l’opposition entre l’inné et l’acquis.
Cette problématique consiste à se demander pour chaque faculté mentale, si celle-ci a une origine innée c’est-à-dire que cette faculté présente dès la naissance de l’enfant ou si elle a une origine acquise c’est-à-dire dans l’apprentissage ou une acquisition.
L’Innéisme stipule que certaines facultés mentales ont une origine innée, c’est-à-dire trouvent leur ancrage dans le patrimoine génétique de l’individu. Cette thèse a été défendue par les mêmes Philosophes Platon (427-347 av.J.C) et René Descartes (1596-1650) qui ont été défendues la thèse dualisme, car il y a un lien logique entre le Dualisme et l’Innéisme.
- La thèse qui soutient l’hypothèse de l’acquisition s’appelle l’Empirisme, elle stipule donc à la naissance l’esprit est une tabula rasa, c’est-à-dire une feuille vierge. Feuille sur laquelle l’environnement et l’interaction de l’individu avec son environnement vont progressivement écrire et façonner les facultés mentales de l’individu. 
Cette thèse empirique a été défendue par ces philosophes anglais, Thomas Hobbs (1533-1679), John Locke (1632-1704), David Hume (1711-1776).
Deux grandes façons de faire la Psychologie :
a) Approche qualitative, affirmé par Platon, cette approche consiste à appréhender les phénomènes psychologiques par le biais de la théorie, par le biais d’une réflexion conceptuelle, par le biais d’un questionnement plus abstrait que concret. On retrouve cette approche qualitative chez Sigmund Freud (1856-1939)  le père de la Psychanalyse
et chez Erick Erikson (1902-1994),
b) Approche quantitative, affirmer par Aristote, cette approche consiste à appréhender les phénomènes psychologiques non pas par la voie théorique mais par la voie d’une méthode qu’on appelle Expérimentation. Et donc, l’esprit consiste à comprendre les phénomènes psychologiques par la voie des faits, par la voie des données plutôt que par la voie des théories et des concepts.
Cette approche quantitative a été mise en œuvre par Jean Piaget (1896-1980), Philosophe du développement, de l’intelligence et par Skinner (1904-1990),  un grand Psychologue behavioriste.

2- La thèse sur l’adoption de modèles sexuels

2.1- Les figures dominantes 
Sigmund Freud 1856-1939, était un médecin viennois. Il a élaboré une technique de traitement des névroses basées sur la remémoration, l’exploitation de l’infantile et la prise en compte du phénomène du transfert. Il s’intéresse tardivement aux problèmes de psychologie. Ce premier travail était dans le champ de la physiologie. Freud nous parle de trois stades en psychanalyse (oral, anal, phallique), qui désignent les stades de l’évolution libidinale de l’enfant, qui constituent une étape du développement de l’enfant. Son souci constant était de différencier les âges de la vie, les époques et les périodes du développement.

Henri Wallon 1879-1962, était un psychologue, médecin et homme politique français. Pour lui les activités mentales sont présentes dès la naissance et quelles sont observables dans toutes les stratégies que l’enfant met en place pour interagir avec le monde réel. Il a théorisé sur le développement de l’enfant comme une succession alternative de stades centripètes et stades centrifuges. Lors des stades centripètes, l’enfant se centre sur lui-même, sur la construction de sa personnalité, de son identité. Lors des stades centrifuges, l’enfant se centre sur la connaissance du monde extérieur. Et les étapes se repartir ainsi : Le stade impulsif (de 0 à 3 mois), le stade émotionnel (de 3 mois à 1 an), le stade sensori-moteur et projectif (de 1 à 3 ans) ; le stade du personnalisme (3 à 6 ans) ; le stade catégoriel (6 à 11 ans).

Jean William Fritz Piaget 1896-1980, est un biologiste, psychologue, logicien et épistémologue suisse célèbre pour ses travaux en psychologie du développement et en épistémologie à travers ce qu'il a appelé l'épistémologie génétique (ou structuralisme génétique).
D'autres en plus, pour l'éclairage apporté sur l'« intelligence », comprise comme une forme spécifique de l'adaptation du vivant à son milieu, sur les stades d'évolution de celle-ci chez l'enfant et sa théorie de l'apprentissage exerceront une influence notable sur la pédagogie et les méthodes éducatives.

Erik Homburger Erikson 1902-1994, est un psychanalyste et psychologue du développement germano-américain. Il est l'auteur d'une théorie du développement psychosocial reposant sur huit stades psychosociaux successifs. Il nous montre chaque stade du développement psychosocial survient une crise qui doit se résoudre.
Dans cet ordre d’idée on va procéder avec l’explication de l’adoption des modèles sexuels par la théorie biologique.

2.2- comment l’adoption des modèles sexuels est expliquée par la théorie biologique ?
Afin de mieux répondre à la question comment l’adoption d’un modèle sexuel est expliquée par la théorie biologique, nous allons préalablement faire une mise en train avec le concept de « l’indentification (sexuelle) ».
L’indentification sexuelle est le processus par lequel l’enfant acquiert les caractéristiques d’un modèle sexuel. Donc, l’identification sexuelle c’est en partie la croyance de la part d’un enfant persuadant qu’il partage certains attributs. Par exemple, une fille qui constate que lui et sa mère porte presque les mêmes prénoms, et remarque que leurs traits caractéristiques sont similaires, et aussi qu’elle entende dire par son entourage qu’elles ont toutes les deux un tempérament vif, et persuade petit à petit qu’elle ressemble à sa mère. Lorsque cette persuasion dans des traits similaires s’accompagne chez l’enfant, d’expériences affectives qui conviennent au modèle, nous pouvons dire que l’enfant s’identifie au modèle.
Ainsi, dans l’adoption de modèles sexuels chez l’enfant, contrairement la théorie psychanalytique où Freud pose le postulat du complexe d'Œdipe chez le garçon et du complexe d'Électre, sa contrepartie chez la fille, pour expliquer les sentiments que l’enfant porte au parent du sexe opposé. Et aussi la théorie de l'apprentissage social, selon lequel l’enfant assume les comportements et les attitudes d'un modèle dans le but d'acquérir les attributs désirables de ce modèle.
La théorie biologique souligne que l’origine du modèle sexuel de l'enfant doit être recherchée dans sa vie biologique et non dans le comportement ou l'éducation donné par ses parents et aussi dans les choix de vies faites par cet enfant pendant son développement. Le modèle sexuel de l'enfant dépend typiquement du milieu hormonal créé par sa mère depuis qu'il était au stade embryonnaire. Cela ramène à une évidence, qu’à la sa naissance, le bébé n’est pas sexuellement neutre. Il a été influence de façon très profonde par ses gènes et par les hormones sexuelles auxquelles il a été expose. L’adoption du modèle sexuel, contrairement à ce que d’autres théories préconisent, ne peut donc être entièrement contrôlée par l’éducation de l’enfant.

2.3- comment la psychologie conçoit l'aspect biologique de l'enfant ?

Généralement, la psychologie et la biologie nous donne une idée générale sur l’étude de l’homme en plusieurs aspects : psychique, physiologique, génétique, etc. La Psychologie s’occupe du comportement et des processus mentaux et la Biologie elle-même s’intéresse à la l’étude des êtres vivants. Dans l’antiquité, on disait aux parents qu’à la naissance, leur enfant était aveugle, incapable de sentir, de ressentir la douleur et même d’avoir des souvenirs en disant que leur cerveau n’était pas entièrement développé.
S’ils avaient pu parler les nouveau-nés se seraient certainement insurgés contre l’évaluation mesquine que l’on faisait de leur intelligence.
Cependant, de nos jours, l’évaluation des capacités du nouveau-né c’est radicalement transformé.
En plus, la  compétence intellectuelle de  l’enfant dépend de sa santé physique et mentale. Ainsi, dans le fondement biologique de la psychologie, la quantification des faits psychiques parait comme une problématique. Alors, Pouvons-nous quantifier les faits psychiques en les mesurant ?  Pouvons-nous, surtout pour tout ce qui regarde les manifestations supérieures de la vie, mesurer les faits psychiques ? Il semblerait impossible d’avoir une plus grande précision possible. Pour qu’il fût possible d’en faire autant pour les faits psychiques, il serait nécessaire de réduire les faits psychiques à des faits physiques.
Car, dans la psychologie physiologique, on mentionne que cela serait absolument impossible et que, s’il est vrai qu’il y a une connexion intime entre les faits anatomiques et physiologiques et les faits psychiques, il serait impossible de les réduire.
Doué de la capacité d’apprendre, il peut non seulement réagir à son milieu mais aussi le transformer activement.
Une réelle éducation sexuelle ne doit pas se limiter à l’aspect biologique et inclure des informations relatives à la santé sexuelle et en matière de procréation, dont les préservatifs et autres services et moyens de contraception; l’égalité des sexes; les aspects salutaires et positifs de la sexualité; les rapports; la violence sexiste et sexuelle; la diversité des genres; les processus émotionnels salutaires; les droits de l’homme; et l’anti discrimination.
L’évaluation de la désertification (mettant l’accent sur les aspects biologiques et physiques, tels que les sols, les ressources en eaux, la végétation, etc.) La vulnérabilité (repères et indicateurs, systèmes d’alerte précoce) La conservation et la remise en état (connaissances traditionnelles, meilleures pratiques). La réduction de la pauvreté et le développement durable dans les terres arides (aspects socio-économiques, régime foncier, modes de subsistance alternatifs, participation des intervenants, intégration des hommes et des femmes, sensibilisation du public, etc.). Ce travail permettrait d’améliorer la fiabilité de la maîtrise chez l’enfant qui va lui protéger à la provocation de ces présents troubles : 
- TAC, Les Dys, TAG, etc. et le faciliterait une interprétation des dépassements de soi chez l’enfant.   Donc, il convient de mentionner par le biais de stratégies intégrées qui tiennent compte des aspects biologiques, psychologiques, sociaux; l’initiation du personnel de santé aux méthodes psychologiques et les conseils et l’éducation en matière de planification familiale.

3- Apports de la théorie biologique à la psychologie de l'enfant

Pour comprendre son apport, il va falloir comprendre en quelque sorte les caractères de la psychologie de l’enfant.
Le caractère génétique de la psychologie de l’enfant est mis ainsi au premier plan. Il s’agit d’étudier les origines des activités de l’enfant et de l’adolescent, de décrire et d’interpréter leur processus d’évolution. Mais si important qu’il soit, le point de vue génétique ne suffit pas à rendre compte des conduites de croissance. D’où il convient de faire un survol sur le point de vue fonctionnel au point de vue différentiel : 
La psychologie fonctionnelle envisage la vie mentale faite, non pas d’éléments associés mais d’une série de fonctions et d’activités : fonction mnémonique, motrice  linguistique   symbolique etc. qui sous-entendent la conduites de l’enfant, tandis que la psychologie différentielle étudie les variations psychiques d’un individu à l’autre, d’un sexe à l’autre d’un milieu à l’autre.
Considérons, par exemple la croissance mentale d’un enfant. Prise dans son ensemble, elle obéit au schéma génétique comme tous les enfants. Ce schéma représente pour un enfant particulier, la permanence de la croissance qui tend à répétition, dans chaque individu du type humain sous l’effet des facteurs généraux du développement d’ordre organique et social. C’est par ce schéma génétique que les enfants se ressemblent dans une certaine mesure, au même moment de leur croissance. C’est pourquoi la connaissance de certaines théories dans ce domaine est indispensable pour comprendre l’histoire psychologique d’un enfant, comprendre les caractères peut nous permet à comprendre l’apport de la théorie biologique pour la psychologie de l’enfant.

Comme disait : Wallon et Piaget, on ne peut pas comprendre un enfant sans connaitre son aspect biologique, Ce qui veut dire, l’enfant est né avec un ensemble de trait caractéristiques semblables, seule la biologie peut nous permet à déchiffrer par exemple: la couleur de la peau, la hauteur d’un enfant etc…
La personnalité de l’enfant est déterminée aussi par les processus biologique.  Parlons de la personnalité : la personnalité est la résultante d’un tempérament suivie par le caractère et c’est grâce à la théorie biologique que l’être humain a une certaine compréhension de sa personnalité. Ce qui veut dire : L’enfant est né avec, elle ne peut pas changer ni modifier. De ce fait, nous pouvons dire que l’apport de la théorie biologique de l’enfant est multidimensionnelle. Certes, la personnalité de l’enfant ne se manifeste pas dès la naissance, mais à l’âge de 3 ans à 5 ans, ce qui prouve que selon la théorie biologique, la personnalité est unique. On dit que c’est à l’âge de 3 ans à 5 ans que l’enfant concevait qu’il a sa propre personnalité, parce que c’est à cet âge que l’enfant est épanouie, il est considéré comme un individu.
Dans un premier temps, la biologie nous permet de comprendre les différences entre hommes et femme, par exemple les différences liées au sexe qui apparaissent chez les enfants dès leur naissance, par exemple le taux d’hormone ou le niveau d’activité, ce qui veut dire, la théorie biologique aide à la psychologie aussi à connaître ou à déterminer les caractères innés de l’enfant, ça permet de dire que l’enfant est né avec des patrimoines génétiques. Et ce sont les patrimoines génétiques comme disait Margaret Mead qui peut nous permettre de comprendre le niveau d’agressivité d’un enfant.
L’enfant acquiert ces conceptions biologiques très tôt, il s’identifie au parent de même sexe, c’est de la théorie de l’attachement formulé par Boris Cyrilic. La théorie biologique permet aussi à la psychologie de comprendre l’acquisition du rôle sexuel de l’enfant ;  ce qui fait, la puissance de l’apport biologique de l’enfant comme nous l’avons relaté au début, ce sont les différences hormonale et la latéralisation du cerveau et certaines différences liées au sexe (xx, xy etc.) Les processus innés, et l’âge biologique par exemple  :  Un enfant qui est très développé, ce qui nous nous appelons le développement précoce , ce cas est observé quand dans la famille là les hormones sont très développées, ce qui veut dire , la croissance de la famille est en avance , d’ une ou de plusieurs années par rapport au déroulement normal , de même que un enfant nain ou rachitique le retard peut être une ou plusieurs années ou du moins toute sa vie .Ce qui nous permet de comprendre que au point de vue biologique  :  l’ enfant nait inachevé car il va avoir spontanément( ré- création ) d’ un symbiose entre l’ enfant et sa mère .
Certes , les théoriciens de la théorie biologique ont été les premiers psychologues qui voulaient à tout prix montrer que , on ne peut pas comprendre un enfant réellement sans pressentir l’ importance d’ étudier les processus mentaux de l’ enfant   , Piaget et Wallon ont quand même tenté d’ apporter certains éclaircissement concernant le fonctionnement du cerveau  :  Parlons de la cognition c’ est parler de la mémoire , la pensée , le raisonnement en gros { les processus mentaux}
Certes, l’étude de l’enfant, en elle seule, ne garantit pas qu’un enfant ainsi étudié développe un modèle de comportement d’adulte complètement acceptable. La théorie biologique nous dit qu’il y a beaucoup de facteurs qui affectent la vie de l’enfant pour rendre ceci possible. De plus nous n’avons pas encore une connaissance scientifique suffisante à propos de la psychologie du développement humain et de l’interaction humaine pour prédire avec certitude que n’ importe quel programme relatif au soin et au développement de l’enfant complétera les résultat attendus en terme du comportement et des attitudes de l’adulte comme les méthodes d’ études s’ améliorent, les résultats de ces études sont pourtant appliqués dans la prise en charge du développement de l’ enfance , on peut espérer qu’un nombre croissant d’ enfant grandiront et se développeront sous des conditions qui sont plus favorables à une santé mentale et physique plus grande et sous de meilleures relations sociales. Enfin, la théorie biologique permet de comprendre les différentes adoptions des modèles sexuels chez l’enfant.

4- Les limites de la théorie biologiques sur l'adoption des modèles sexuels chez l'enfant
Une théorie résistante aux critiques
La troisième grande erreur de J. Piaget, et H. Wallon ou L.S. Vygotski l’avaient déjà remarquée, a été d’oublier le milieu social. Il a ainsi limité le développement de l’enfant à la sphère de la cognition, laissant de côté l’affect et la culture. Mais surtout, cela a privé J. Piaget d’une explication sur la source des apprentissages. D’une part, c’est sur son entourage social que le bébé exerce ses premières actions, comme lorsqu’il pleure pour avoir à manger ou signaler un malaise. D’autre part, c’est en observant les autres que le bébé détecte les premiers liens de causalité entre un geste et son résultat. Jérôme Bruner, pionnier en sciences cognitives, va développer le courant de la psychologie culturelle, qui décrit par exemple la façon dont le langage se construit lors des interactions entre l’enfant et ses parents. Malgré les nombreuses critiques que l’on peut faire à Piaget, qui s’est souvent trompé sur le type de compétences des enfants ou la date à laquelle ils les possèdent, l’apport central de sa théorie reste sa conception constructiviste du développement : l’intelligence se construit au fur et à mesure des interactions entre le bébé et son environnement.
Aussi d’autres critiques apportées sur cette théorie, c’est parce que une très grande partie des études et expériences dans ce domaine ont porté sur des animaux et ont été appliqués aux êtres humains

En  somme après tant de recherches faites sur la l’explication biologique dans l’adoption de modèles sexuels, on peut en déduire que tous les comportements des enfants résultent d’une interaction entre aspects innés, transmis de façon génétique. Chez l’enfant, il est clair que les apprentissages jouent un rôle tout à fait important, mais on retrouve très souvent, voire toujours la présence latente des contrôles biologiques innés. Aussi selon cette théorie, l’enfant c’est comme un récipient il reçoit ce qu’on lui verse depuis a l’époque prénatale. 

Bibliographie/Webographie

1-GOLSE B, Le développement affectif et intellectuel de l'enfant, Masson, Paris. 1994.
2-H. ARTMANSPACHER, « Le monisme à double aspect selon Pauli et Young », 2014.
3-JACQUES Balthazart, Biologie de l’homosexualité " On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être", Éditions Mardaga, Belgique, 2010.
4-MAHLER M. S. La naissance psychologique de l'être humain. Payot, Paris, 1980.
5-PAPALIA, D. Et al, le développement de la personne, Montréal, les ex. HRW Itee, 1983.
6-Revue de psychologie analytique, n° 3 : « Psychanalyse jungienne : cliniques et théories », Bordeaux, L'Esprit du temps, 2014.
7-RATHUS, S.A.et al., psychologie général, Québec, les éd. Groupe Beauchemin Itee 2000.
8-THOMAS R.M. & MICHEL C., Théorie du développement de l'enfant, De Boeck Université. 1994.
9-www.carnets2psycho.net
10-www.googlesholar.com
11-www.toupie.org
12-www.triinfimiere.free.fr







Photo crédit by Google.com




Commentaires