Sujet : Présenter les champignons , ODYSSÉE des champignons par un étudiant Haïtien .( Auteur ) MILDOR Schner dit (Blada)
Sujet : Présenter les champignons , ODYSSÉE des champignons par un étudiant Haïtien .( Auteur )
MILDOR Schner dit (Blada)
Le plan du travail
I-Introduction……………………………………………………………………………..p.2
1.1 Généralité et mise en contexte………………………………………………………...
1.2 Problématique et justification…………………………………………………………
1.3 Intérêt de l’étude………………………………………………………………………
II-Objectif………………………………………………………………………………...p.3
2.1 Objectif général
2.1.1 Champignons par rapport à la biologie……………………………………………..p.3
2.1.2 Champignons par rapport à la microbiologie générale……………..………………p.3
2.1.3 Subdivision des champignons………………………………………………………p.4
2.1.4 Modes de multiplication et modes de reproduction des champignons……………. p.4
2.1.5 Ecologique des champignons………………………………………………………...p.5
2.2 Objectif spécifique………………………………………….……………………….p.6
2.2.1 Importance scientifique ………………………………………………………….…p.6
2.2.2 Importance médicale …………….………..………………………………………..p.7
2.2.3Importance agronomique ………..…………………………………………………..p.7
2.2.4 Importance environnementale…..…………………………………………………...p.7
III-Pathologie du champignon
3.1 Différentes pathologies liées au développement la prolifération du champignon…...p.9
3.2 Méthodes de luttes de ces pathologies………………………………………………..p.10
Les trois (3) documents qui sont résumés en un page. …………………………………..p.12
Notre commentaire sur l’importance des microorganismes étudiés …………………….p.13
Références Bibliographique…………………………………………………………….p.14
Introduction
Il existe une grande dispersion étymologique pour désigner les champignons, ce qui peut laisser penser que les hommes pré et protohistoriques consommaient rarement ces organismes. Cependant, la découverte en 1991 d'Ötzi révèle que cet homme vivant vers 2500 av. J.-C. transportait dans son sac deux types de champignons, des polypores du bouleau, probablement à usage médicinal consommés pour ses propriétés antibiotiques, vermifuges et vulnéraires et de l'amadou, probable allume-feu, ce qui suggère que les hommes préhistoriques qui vivaient de chasse et de cueillette, ont récolté des champignons pour leur consommation, comme le font encore de nos jours maintes peuplades exploitant la nature. Le terme champignon vient de l'ancien français du XIIIe siècle champignons par substitution du suffixe on du bas latin campinolius « petits produits des campagnes » ou « qui pousse dans les champs » (dérivé en -ŏlu de campania, « campagne, champ »), lui-même issu de la racine latine campus, « campagne », qui donne le champ, la plaine.
1.1 Généralité et mise en contexte
Selon une étymologie populaire, fungus et fongus sont la contraction du latin funus, « funérailles » et d'ago, « produire », rappelant les nombreux décès provoqués par les champignons toxiques. Une origine plus probable de ce terme serait une allusion à l'aspect poreux ou spongieux des champignons : les mots espagnol hongo et italien fungo remontent en effet à une racine méditerranéenne, sfong fung , qui a donné en grec spongos et en anglais sponge, signifiant « éponge », et en latin fungus qui signifie en même temps « champignon » et « éponge ». Le mousseron nom vernaculaire du Tricholome de la Saint-Georges, perçu comme poussant dans la mousse, a donné en anglais le nom générique du champignon, mushroom.
1.2 Problématique et Justification
La racine de ce mot semble être la mousse, mais est plus probablement l'indo-européen meu qui l’apparente au latin muscus (« mousse »), mucus (« morve »), mucor (« moisissure ») et au grec mykès d'où les Mycètes désignant d'abord les champignons en général. Les termes grec et latin sont ainsi une allusion possible aux champignons qui se protègent contre la dessiccation par une couche de mucus qui recouvre leur chapeau et parfois aussi leur pied, ou à la mycophobie ancestrale, les champignons étant associés aux mucosités nasales repoussantes.
1.3 Intérêt de l’étude
Parmi les Eucaryotes, les Mycètes ne sont ni des plantes ; puisqu'ils n'effectuent pas de photosynthèse ni des animaux ; bien qu'ils soient, comme ces derniers, des Opisthocontes, mais forment un règne à part entière. Autrefois classés avec les algues dans les végétaux « sans rameaux feuillés » : « cryptogames thallophytes non-chlorophylliens », les Mycètes constituent à présent un règne autonome, le cinquième règne ou « règne fongique » du latin fungus champignons
II-Objectif
2.1 Objectif générale
L’objectif général du devoir c’est apprendre a connaitre l’utilité des champignons dans la vie des êtres vivants.
2.1.1 Etude des champignons par rapport à la biologie
L'existence simultanée d’une paroi cellulaire périphérique et de vacuoles turgescentes dans le cytoplasme, les rapproche des végétaux auxquels on les rattachait autrefois, alors que leur corps végétatif non différencié et leur paroi peptido-polyosidique les distingue des plantes. L'absence de chloroplastes, de chlorophylle et d'amidon en fait, comme les animaux, des organismes hétérotrophes au carbone. Sur la base de ces caractères particuliers, l'Américain Robert Harding Whittaker classe en 1959 les champignons dans un règne à part, celui des Mycota ou Mycètes. D'après des substances typiques du règne animal retrouvées chez les champignons lors d'études chimio taxonomiques (chitine, mélanine, bufoténine, etc.) et l'analyse des séquences ADN, la classification phylogénétique actuelle les rend plus proches des animaux, formant avec eux l'essentiel du super-règne des Opisthochontes.
2.1.2 Etude des champignons par rapport à la microbiologie générale
Le règne des Fungi, aussi appelé Mycota ou Mycètes ou fonge constitue un taxon regroupant des organismes eucaryotes appelés plus communément champignons. Ce règne constitue un large groupe diversifié, depuis des organismes unicellulaires (levures) ou pluricellulaires (moisissures) microscopiques, invisibles à l'œil nu, jusqu'aux « champignons supérieurs » dotés le plus souvent d'un pied et d'un chapeau, que le promeneur récolte. Leur succès évolutif est en grande partie dû à leur plasticité génétique associée à des caractéristiques biologiques extrêmement diversifiées, depuis leurs modes de vie ; symbiose de type lichens ou mycorhizes, parasiténéisme, biotrophe ou nécrotrophe, saprotrophie jusqu'à leur développement qui implique divers processus : la sporulation, la germination des spores, la croissance de l'appareil végétatif ;mycélium composé d'hyphes, et la reproduction par voie asexuée ou sexuée en différenciant un appareil reproducteur, le sporophore. La mycologie est la science qui les étudie. Environ 100 000 espèces de Mycètes ont été décrites à ce jour, mais la majorité sont des microorganismes incultivés et les estimations des mycologues de leur nombre total vont de 0,8 à 5 millions.
Selon la classification phylogénétique, qui affine encore plus les liens de parenté, ce règne des Fungi est rattaché aux Unikontes, une des deux divisions des Eukaryota, et plus précisément aux Opisthokontes (ce qui signifie qu'ils sont plus proches des animaux, Opisthocontes également, que des plantes, Bikontes) : les champignons ont originellement des cellules avec un flagelle postérieur mais ont perdu ce flagelle à plusieurs reprises au cours de l'évolution.
Comparée à celle des végétaux, la définition de l'organisme fongique est d'abord négative : dépourvus de tiges, de feuilles et de racines. Il est formé d'un appareil végétatif appelé thalle, sans tissus fonctionnels ni organes différenciés, constitué de cellules végétatives allongées et cloisonnées nommées hyphes. Ces hyphes s'associent le plus souvent en mycélium, sorte de feutrage difficile à voir à l'œil nu et le plus souvent impossible à identifier en l'état. Parfois, le thalle est un simple tube sans cloisons ; on parle alors de structure cœnocytique et de siphon.
2.1.3 Subdivision des champignons
Ils existent deux (2) groupes de champignons ceux qui ont des plasmodes, et ceux qui n’en ont pas.
1. le groupe des Myxomycota (présentent des plasmodes)
Acrasiomycètes
Myxomycètes
Plasmodiophoromycètes
2. le groupe des Eumycota (ne présentent pas de plasmode)
Subdivision des Mastigomycotina (présentent des spores mobiles zoospores)
Chytridiomycètes
Hyphochytridiomycètes
Omycètes
Subdivision des Deuteromycetes
Subdivision des Zygomycetes
Subdivision des Ascomycete
Subdivision des Basidiomycete
Ce premier règne des champignons comprenait un certain nombre d'organismes qui, par la suite, ont été replacés dans d'autres règnes.
-Les Omycètes et les Hyphochytridiomycètes qui sont maintenant classés dans les Straménopiles.
-Les Myxomycota qui sont maintenant classés dans plusieurs groupes de protistes.
-Les Chytridiomycota ou Chytridiomycètes sont des espèces dont les spores portent un flagelle. On les considère comme les ancêtres de tous les autres champignons.
-Les Ascomycota ou Ascomycètes ont des spores qui sont produites à l'intérieur de sacs (les asques) et sont projetées, à maturité, à l'extérieur par ouverture de l'asque.
-Les Basidiomycota ou Basidiomycètes ont des spores qui se développent à l'extrémité de cellules spécialisées (les basides) et sont dispersées par le vent à maturité.
-Les Glomeromycota ou Glomeromycètes étaient autrefois classés dans les Zycomycota. Ils sont maintenant considérés comme constituant une division à part.
-Les Deuteromycota ou Deuteromycètes formaient le groupe des champignons imparfaits, il s’agissait de champignons que l'on ne connaissait que sous forme anamorphe, il est maintenant en général possible de rattacher chaque genre à diverses classes d'ascomycètes.
N.B. La classification de Geoffrey Clough Ainsworth division des Fungi en Eumycetes et Myxomycetes) est aujourd'hui remplacée par le groupe Eumycota (« champignons vrais » proches génétiquement des animaux) et le groupe Pseudomycota (« faux champignons » apparentés à des algues donc aux plantes.
2.1.3 Reproduction des champignons
Leur reproduction est très discrète et d'apparence capricieuse, tantôt asexuée, tantôt sexuée, au moyen de cellules spéciales, les spores. Le champignon ne produisant pas de fleurs, il ne peut être un fruit ou carpophore au sens botanique, aussi l'appareil de « fructification » portant les spores et permettant la reproduction est aujourd'hui désigné par le terme de « sporophore ». La dispersion des spores est assurée par divers mécanismes. La majorité des champignons utilise l'anémochorie dissémination par le vent. Les autres modes de dissémination sont l'hydrochorie par les éclaboussures de la pluie, la barochorie par la seule gravité et la zoochorie par les animaux : endozoochorie des limaces, ectozoochorie et endozoochorie ; des mammifères, des insectes mycophages qui sont attirés par les belles couleurs du chapeau ou les odeurs.
N.B. La plupart des champignons ont une structure multicellulaire, mais il y a des exceptions notables : ainsi les levures sont unicellulaires.
2.1.4 Écologique des champignons
Bien qu’ils passent souvent inaperçus, les champignons sont présents dans presque tous les compartiments de l'environnement terrestre, y compris au sein d'organismes vivant avec lesquels ils peuvent entretenir des interactions durables dont le parasitisme n'est qu'une des formes. Mais leur activité est le plus souvent aérobie (certains comme de nombreuses levures peuvent facultativement vivre en anaérobie). Ils sont donc plus rares dans les eaux douces ou salées, dans les couches abiotiques de la croûte terrestre et en haute altitude.
Les champignons jouent un rôle central dans beaucoup d’écosystèmes, notamment en tant que symbiotes des arbres, mais surtout en tant que décomposeurs bouclant le cycle du carbone et de nombreux éléments. Avec les bactéries, ils sont les décomposeurs qui participent le plus à la dégradation de la matière organique et à la production d'humus dans les écosystèmes terrestres et jouent un rôle primordial dans les cycles biogéochimiques et les chaînes alimentaires, accélérant le recyclage de nombreux éléments comme l'azote, le phosphore et le potassium. Certains champignons sont actifs dans les milieux humides et aquatiques, d'autres champignons mycorhiziens ont un rôle clé dans les environnements arides en assurant principalement la pérennité du couvert végétal.
2.1.5 Importance scientifique
Les « champignons filamenteux » (basidiomycètes surtout) intéressent les acteurs des biotechnologies de par leurs éventuelles capacités à rapidement biotransformer les lignocelluloses grâce à des enzymes spécialisés, ou à dépolluer certains matériaux. (INRA Avignon, en France Divers programmes de recherche visent à comprendre et maîtriser certains mécanismes de biotransformation fongique pour les utiliser industriellement, dont pour produire des carburants biosynthétisés. Là encore, certains craignent un risque en cas de fuite dans l'environnement d'organismes génétiquement modifiés (OGM) susceptibles de s'attaquer à des ligneux ou autres végétaux (vivants et/ou morts).
Technologies vertes Dépollution Paul Stamets et d'autres mycologues préconisent de développer la permaculture de champignons, et considèrent la fungiculture comme une source importante de nourriture et de molécules utiles pour le futur. Elle semble aussi intéressante pour la bioremédiation et la dépollution de certains sols ou matériaux ; en accompagnement de la phytoremédiation ou de l'utilisation de divers micro-organismes ; utilisées seuls ou en association èpuratrice, etc. Certaines espèces captent et stockent remarquablement bien les métaux. La mycoremédiation (parfois traduit par fongoremédiation), via la mycofiltration notamment, permettrait ainsi de détoxiquer des milieux (eau, air, sol) de façon moins coûteuse qu'avec les techniques physico-chimiques classiques et plus rapide que via la phytoremédiation. Elle demande encore cependant une meilleure connaissance et maîtrise de la culture des mycéliums dans un sol ou un substrat pollué ou dans un matériau filtrant un air ou une eau polluée.
Beaucoup d'espèces bioconcentrent fortement les métaux lourds et certaines les radionucléides (Elaphomyces granulatus par exemple), contribuant à remettre en circulation des métaux qui ont été provisoirement piégés dans des organismes animaux ou végétaux, ou naturellement présents dans le sol sur certains sites métallifères.
2.2 Objectif spécifique
L’objectif spécifique nous permet d’identifier les différents maladies des champignons et leurs méthodes de luttes.
2.2.1 Importance médicale
Les champignons jouent également un rôle important au niveau du mycobiome, autrement dit la composante fongique du microbiome, notamment le microbiote de l'organisme humain. Le mycobiome dans la bouche ou sur la peau des humains contient une centaine de genres de champignons tandis que celui de l'intestin contient des centaines d'espèces de champignons, la plupart commentaires mais certains pouvant devenir pathogènes, tel Candidat albicans, principal responsable de la candidose Champignons séchés, pour améliorer leur durée de conservation. Près de 700 espèces de champignons, tel le shiitake ou le polypore en touffes, sont utilisés à des fins médicinales. La consommation de ces champignons médicinaux ou de leurs extraits a donné naissance à une branche de la phytothérapie, la mycothérapie. Les champignons contiennent souvent des molécules organiques très complexes, plus ou moins toxiques. La pénicilline et de nombreux médicaments sont tirés de champignons. L'amadouvier, puissant hémostatique, est utilisé en médecine chinoise traditionnelle. D'autres peuvent avoir des vertus psychotropes, contenant des substances dites psychédéliques.
2.2.2 Importance agronomique
Les mécanismes physiques comprennent la pénétration des structures d'ancrage des champignons (notamment les rhizines des lichens foliacés en associée à des cycles d'expansion et de contraction du thalle (lors de cycles d'humidification et de dessèchement), et le forage direct. Dans le cas des champignons microcoloniaux la destruction mécanique implique la turgescence intracellulaire et la production extracellulaire de polysaccharides. De petits grains rocheux ou minéraux peuvent être incorporés au thalle, de même que des minéraux néoformés chimiquement. Cette détérioration, amplifiée par l’arrachage d'une partie des lichens par certains animaux, peut être visible et significative au bout de seulement quelques années ; L’altération biochimique est principalement due à l'excrétion de CO2, d'acides organiques, de sidérophores et d'autres métabolites, qui dissolvent les cations de la roche par complexassions. Le principal de ces agents est sans doute l'acide oxalique, mais les lichens produisent aussi une grande variété d'acides spécifiques très corrosifs. L'activité fongique a aussi pour effet le dépôt de nouveaux minéraux qui résultent de réactions d'oxydoréduction à la surface des minéraux, ainsi que de l’excrétion de minéraux par les champignons. Ces néo-minéraux (ou minéraux secondaires) sont notamment des carbonates, des phosphates, des oxydes et des oxalates. Les oxydes de manganèse, notamment, sont des composants communs du vernis noir recouvrant les roches altérées. L'attitude des forestiers à l'égard du champignon est parfois ambiguë, car il est tantôt l'indispensable auxiliaire de la forêt et de son sol (rôle pédologique majeur), tantôt un facteur de dégradation commerciale et technique du bois (coloration, biodégradation, maladies fongiques...) et tantôt un aliment ou une source de revenu parfois importante.
2.2.3 Importance environnementale
Le mycélium fongique peut atteindre dans le sol des forêts une biomasse de 12 tonnes par hectare, constituant alors un feutrage blanc très dense d'ascomycètes et de zygomycètes. La décomposition de la matière organique végétale par les champignons est une étape essentielle du cycle du carbone. Les champignons sont une source majeure de nourriture pour de nombreux animaux, invertébrés (ex : certaines espèces de fourmis qui les cultivent) mais aussi quelques mammifères dont l'écureuil, le sanglier ou l'ours brun. Quelques champignons, comme les Zoophagies (voir Zoopagomycotina), sont des prédateurs de Nématodes qu’ils capturent au moyen d’anneau ou de pièges adhésifs. Les champignons peuvent provoquer des bio détériorations posant problème, comme lors de contamination et d’altérations organoleptiques de produits alimentaires ou lors de dégradation ou altération de l'aspect physique de divers produits tels que le bois, le papier, des textiles, les peintures, les métaux, la pierre ou même le verre. Divers mécanismes intervenant dans la sélection naturelle leur permettent de s'adapter à certains biocides antifongiques quand ces derniers sont utilisés systématiquement.
III-Pathologie des champignons
3.1 Différentes pathologies liées au développement ou à la prolifération du champignon
-Les dermatophytoses intéressent la peau, les cheveux et les ongles
-Les candidoses intéressent la peau, les muqueuses et les ongles
-les pityrosporoses se limitent à la peau
Dermatophytoses
Selon leur habitat, on les divise en 3 catégories :
a) Zoophiles dont l’hôte habituel est animal. Ce sont surtout :
. microsporum canis : MC, transmis par le chat, le chien et le hamster,
. trichophytum mentagrophytes : TM, transmis par le cheval et la souris.
. trichophytum ochraceum : TO, transmis par les bovidés
b) Anthropophiles dont l’hôte habituel est l’homme. Ce sont surtout :
. trichophytum rubrum : TR
. trichophytum interdigitale : TI
. trichophytum violaceum : TV
. trichophytum schoenleini : TS
. epidermophytum floccosum : EF
c) Géophiles ou Telluriques dont la seule espèce pathogène est :
. microsporum gypseum : MG
3.2 Méthodes de luttes de ces pathologie
L’efficacité du cuivre sous forme de bouillie borde-Laisse ou d’oxychlorure de cuivre est bien connue contre de nombreuses maladies cryptogamiques comme le mildiou, la tavelure, la cloque du pêcher ou encore le chancre. A des concentrations élevées, ce traitement peut inhiber le développement d’êtres vivants du sol. A employer en préventif et avant floraison ! Le soufre est appliqué, en association avec un mouillant, pour lutter contre la tavelure et l’oïdium
Il ne doit pas être utilisé sous une température de 16°C et au-dessus de 28°C. Il est toxique pour certains insectes prédateurs (punaises, acariens). La lutte contre les ravageurs La pyréthrine naturelle est un insecticide d’origine végétal êtres vite dégradé dans la nature. L’ajout de PiperonylButoxyde (à éviter si possible) permet d’améliorer la longévité du produit et diminue le pouvoir de détoxification enzymatique de la cible.La pyréthrine provoque une paralysie rapide chez les pucerons, les aleurodes, la mouche du chou, les acariens mais aussi chez les auxiliaires bénéfiques au jardin. Elle est toxique pour les poissons. Parfois, en dépit de toutes les précautions prises (l’achat de variétés résistantes, le choix des emplacements, la bonne gestion du sol, la préservation des espèces prédatrices et une alimentation raisonnable des plantes), l’utilisation de produits biologiques peut être nécessaire. D’autre part, il est important de retenir que tous les traitements biologiques ne sont pas exempts de risques sanitaires ou environnementaux. Ils doivent être utilisés avec parcimonie. Les huiles minérales et le savon noir obstruent les pores respiratoires des insectes et provoquent leur étouffement. Les huiles sont utilisées en traitement d’hiver sur les arbres fruitiers. Bacillus thuringiensisestune bactérie spécifiquement utilisée contre les chenilles indésirables piéride du chou, noctuelles, carpocapse.
Les trois (3) documents qui sont résumés en un page.
Les champignons font partie de l’environnement de l’homme mais sont souvent méconnus du grand public : si la récolte des champignons en automne reste une tradition en France, source de nombreuses intoxications, d’autres impacts de ces organismes restent totalement ignorés. Ils peuvent constituer des alliés de l’homme par certains aspects ou, au contraire, être source d’effets redoutables. Dans le but de les connaitre un peu mieux, la diversité de leurs interactions avec leur environnement (y compris l’homme) sera présentée lors d’une rapide revue. Ce tour d’horizon s’appuiera sur une bibliographie permettant d’approfondir certains aspects en cas d’intérêt pour un point en particulier. Mots-clés : Champignons, Diversité, Environnement, Fungi, Interaction, Intoxication, Maladies fongiques humaines, Alors qu’ils ont longtemps été classés parmi les plantes, les champignons sont maintenant bien individualisés au sein du règne fongique et constituent un phylum à part entière. Ils présentent les caractéristiques suivantes qui les distinguent des plantes et des animaux. Ce sont des organismes eucaryotes possédant donc de véritables noyaux. Ils sont hétérotrophes (vis-à-vis du carbone), c’est-à-dire incapables, contrairement aux plantes, de synthétiser par la photosynthèse des composés organiques (comme les glucides) à partir du CO2 atmosphérique. Ils doivent donc trouver du carbone organique dans leur environnement comme les animaux. Les maladies cryptogamiques, ou maladies fongiques des plantes … sont ainsi dues à des champignons qui parasitent les plantes.
Plus de 10 000 espèces de champignons sont responsables de maladies fongiques affectant les plantes.
On distingue :
- Des Oomycètes : c’est-à-dire des microorganismes filamenteux qui ne sont plus considérés comme des champignons au sens strict et provoquent notamment des mildious ;
- Des Ascomycètes : c’est-à-dire des champignons au sens strict parmi lesquels on trouve aussi la plupart des Levures utilisées dans l’agroalimentaire ;
- Et des Basidiomycètes : qui regroupent également les champignons dits « supérieurs » ou champignons à chapeau.
Si les champignons se nourrissent des végétaux morts qu’ils décomposent : ce sont des champignons saprophytes. S’ils attaquent des plantes vivantes, ce sont des parasites et ils expriment des modes de vies biotrophe ou nécrotrophe. Les biotrophes infectent des plantes qui restent vivantes pendant toute l’infection, alors que les nécrotrophes tuent d’abord les tissus dont ils se nourrissent. Certains champignons parasites sont très spécialisés – ou spécifiques – et attaquent uniquement certains tissus, certains organes, certaines variétés ou certaines espèces de plantes. D’autres sont au contraire très polyphages, et peuvent attaquer jusqu’à une centaine de plantes différentes. D’autres champignons enfin coopèrent avec les plantes comme ceux qui forment les mycorhizes. Ces derniers s’associent aux racines de plus de 80% des plantes, échangeant ainsi des nutriments du sol des sels minéraux comme le phosphore) contre des sucres issus de la photosynthèse.
Conclusion et Notre commentaire sur l’importance des microorganismes étudiés
En quelques sortes on peut dire que :
Les champignons ont été classés dans le passé comme faisant partie du règne végétal du fait de la présence d'une paroi cellulaire et de plusieurs similitudes entre leurs cycles de reproduction et ceux des algues. L'idée de classer les champignons dans un règne à part est émise dès 1783 par Noël Martin Joseph de Necker dans son Traité sur la mycitologie. Mais ce n'est qu'en 1959, que l'écologue américain Robert Whittaker les classe dans un règne à part, celui des Mycota, sur la base de plusieurs caractères particuliers comme l'absence de chlorophylle et d'amidon. Les premiers groupes modernes d'organismes eucaryotiques algues, champignons aquatiques apparaissent dans l'océan puis dans les eaux douces il y a 1,3 milliard d'années. Des microchampignons aquatiques apparaissent ainsi probablement au fond des océans dans des sources hydrothermales, l'hydromycoflore ayant depuis gardé un mode de vie benthique tel le genre Tappania apparu il y a 1,6 milliard d'années.
Une des classifications les plus répandues est celle de Geoffrey Clough Ainsworth (1905-1998) et Guy Richard Bisby (1889-1958) dans leur Dictionary of Fungi (1971), bien qu'elle soit aujourd'hui profondément remaniée, on trouve encore les anciennes versions de cette classification dans certains ouvrages. Elle suit manifestement les recommandations des études phylogénétiques actuelles. La classification phylogénétique et la classification traditionnelle ont fait l'objet d'une synthèse qui reprend les divisions classiques phylum, sous-phylum, sur-phylum, classe,
sous-classe et ordre.
Les organismes du règne des Fungi présentent les caractéristiques suivantes :
Ils sont eucaryotes organismes possédant des cellules et dont les chromosomes sont enfermés dans un noyau. Ils sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone, qu'ils doivent donc trouver dans leur environnement immédiat. Incapables d'utiliser l'énergie solaire, ils absorbent de nombreuses molécules carbonées fabriquées par d'autres êtres vivants.
Ils sont absorbotrophes, se nourrissant par absorption (décomposition) et non par ingestion (caractère animal). Ils sont plus précisément osmotrophes grâce à la sécrétion d'enzymes hydrolytiques par exocytose, permettant ainsi une digestion extracellulaire. Dépourvus de racines, tiges et feuilles, leur appareil végétatif, appelé mycélium, est diffus, ramifié et tubulaire, constitué de filaments fins enchevêtrés, les hyphes, à croissance apicale, permettant la nutrition par absorption. Dans la nature, la plupart des plantes ont recours aux mycorhizes, qui est une symbiose entre les racines d'une plante et le mycélium d'un champignon. Les racines de la plante produisent des sucres pour le champignon. Le mycélium procure en retour de l'eau et des sels minéraux inaccessibles aux racines de la plante. Comme les animaux, ils sont opistochontes, c'est-à-dire que, comme on peut le voir chez certains champignons primitifs (chytridiomycètes), ils dérivent d'espèces ayant une phase aquatique avec des gamètes à un seul flagelle propulseur .Les groupes modernes sont tous affranchis de la phase aquatique obligatoire et possèdent des spores sans flagelle.
Ils fabriquent des substances qui leur sont propres, leur paroi contient de la callose, de l'hémicellulose et de la chitine voisine de la chitine des insectes, caractère animal, alors que les végétaux possèdent une paroi cellulosique. Leur premier polymère glucidique est le glycogène. D'autres substances typiques du règne animal sont retrouvées chez les champignons mélanine pour durcir les parois fongiques, bufoténine à l'action toxique, etc. Ils émettent notamment des composés organiques volatils qui ont des propriétés antibactérienne, antifongique, insecticide, et qui peuvent être un critère important pour leur identification.
Ils n'ont pas de différences sexuelles. Ils sont capables de produire un nombre considérable de spores haploïdes après une dicaryophase plus ou moins longue entre la plasmogamie et la caryogamie. Les mycologues utilisent plutôt le terme de bipolarité sexuelle que celui de sexualité.
Références bibliographique / webographie
1-www.jardiner-autrement.fr
2-www.googlesholar.com
3-www.caininfo.com
4-https://www.researchgate.net
Charles Zettel , le petit guide des champignons ( 60 espèces des champignons) , First Edition 07 / 2019 ,
Robert Hofrichter , la vie secrete des champignons , les arènes éditions 2019
Guillaume eyssayier ., l’indispensable guide du cueilleur des champignons edition elin 2017
Francois le tacon , L'odyssée des champignons édition Quae 10/ 2019
www.Fnac.com
Auteur :
MILDOR Schner dit (Blada) Étudiant Haïtien la photo de l' auteur est ci-dessous
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