Quelles sont les circonstances ayant entrainé la naissance de l'État haïtien en 1804. by Jean louis Butherly , Batiste Djerry , Moïse Raymond ( Etudiant Haitien)

 Sujet : Quelles sont les circonstances ayant entrainé la naissance de l'État haïtien en 1804.( La philosophie critique de l' histoire ) 

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Plan 


Introduction

1. Crise révolutionnaire à Saint-Domingue

1.1. Mouvement des blancs

1.2. Mouvement des affranchis

1.3. Mouvement des esclaves


2-Entrée des esclaves sur la scène politique

 2.1. La cérémonie du bois caïman et le moment de Boukman

2.2. L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE A SAINT-DOMINGUE 

  

3- Moment de toussant Louverture


4- Deux phases de la guerre de l'indépendance

4.1 Phase de résistance louverturienne

4.2Phase de libération nationale avec Dessalines


4.2.1. La bataille de Vertière 


Conclusion










Introduction  


Dans cette perspective de recherche d'épistémologie et  de fonction critique de l'art nous allons parler de notre histoire, pas n'importe quelle histoire certes, mais c'est l'histoire D’Haïti. On va parler de l'histoire, comme on avait déjà dit c'est la plus belle histoire, la plus grande histoire de l'humanité. Selon Michel Foucault : L’histoire est la mère de toutes les sciences de l’homme, ou plutôt c’est pour cette raison même qu’on l’a passé jusqu' à présent sous silences dans les sciences de l’homme. Peut être notre histoire en effet, n'a t-elle pas sa place parmi les sciences humaines ?  Ni à côté d’elles ?  

Il est probable qu'elle entretient avec les sciences humaines toutes un rapport étrange, indéfini, ineffaçable, et plus fondamental que ne le serait  un rapport de voisinage dans un espace commun. Certes, les questions  théoriques et pratiques  sur les circonstances qui ont entraîné la naissance de l' État Haïtien sont multiples et multidimensionnelles c'est dans cette optique, on va essayer de comprendre à travers les grands historiens la problématique de l’État.


La problématique de la construction de l'État est au cœur des préoccupations politiques des intellectuels haïtiens, (Toussaint L'ouverture entre autres) selon Toussaint L'ouverture, l'évolution de l’État dépend de la mise en place des dispositifs socio- économiques permettant de rattraper le retard de développement. Ce n'est pas l'objet de notre recherche, c'est juste une sorte de préambule pour voir la problématique de la construction de l'État. Revenons dans l’essentiel, L’histoire a existé bien avant la constitution des sciences humaines, depuis le fond de l’âge grec, elle a exercé dans la culture occidentale et même en Amérique un certains nombres de fonctionnement majeurs  :  Mémoire, Mythe, Transmission de la parole et de l' exemple, véhicule de la tradition, conscience critique du présent, déchiffrement du destin de l' humanité anticipation sur le futur ou promesse d' un retour.


 

Par contre, le 1er janvier 1804, Haïti proclame son indépendance et devient un État noir, libre et souverain, né d’une révolution qui a durée plus de  12 ans qui  venait de renverser l’esclavage et de briser les liens du colonialisme français à l’époque des grandes révolutions qui balayèrent l’espace atlantique à la fin du dix-huitième siècle. En menant cette Révolution, au nom de la liberté, les esclaves de Saint-Domingue, ancienne colonie française, ont remis en question les fondements des courants de la pensée occidentale de l’époque qui déniait aux Noirs leur humanité et leur capacité à prendre en main leur libération. Et bien nous voilà avec la  question centrale de notre travail : Quels sont les circonstances qui ont entraîné la naissance de l’État haïtien en 1804? De ce fait, dans les lignes qui suivent nous allons souligner les grands points qui ont marqué cette période circonstancielle. 












1. Crise révolutionnaire à Saint-Domingue


 Partons brièvement par la présentation du système colonial pour trouver les causes de la crise révolutionnaire à Saint-Domingue. Le système colonial (Pacte colonial) concernant les rapports entre métropole et la colonie. Toutes fois ces relations étaient marquées par la domination, l’exploitation et la dépendance. Ce système prenait exclusivement en compte les intérêts de la métropole. Le pacte colonial était formel<<Tout par et pour la métropole>>, disait le Ministre des finances de Louis XIV, Jean Baptiste Colbert. Saint Domingue produisait pour enrichir la métropole. On peut dire que depuis  a la base du système colonial on retrouve un conflit entre la métropole et la colonie, les planteurs Blancs victimes des principes du système de l’exclusive, n’avaient jamais cessé de manifester leur mécontentement contre le pacte colonial. De ce fait l’histoire colonial retient quatre grandes révoltes des planteurs Blancs(1670-1685-1722-1764).C’est en 1789 ,les planteurs Blancs se lancent l’assaut du système colonial. Ce qui veut dire, des oppositions des pompons Blancs et le pompons Rouges. Sur ce point on va parler du système d’oppression et d’exploitation  esclavagistes.


On peut dire dans un premier temps, le système esclavagiste concernait les rapports entre le maitre propriétaire blanc et propriétaire Affranchis. Le code noir de 1865 est l’instrument juridique réglementant les rapports entre les classes sociales de st Domingue. Et Enfin le code noir l’égalise l’exploitation de l’esclave et maintien du système. Dans les lignes qui vont suivre nous allons souligner les conflits entre les groupes sociaux.


Conflits entre les Groupes Sociaux

Parmi ses conflits, on peut retenir ceux qui mettaient face a face les blanc propriétaires et les administrateurs et le négociant, on peut signaler également le conflit qui avait éclaté a la veille de 1789 entre le gouverneur Duchilleau et l’intendant  Barbé de Marbois ,on peut dire en gros ce sont ses différents conflits qui affaiblissait le système et affectaient l’autorité, sur cette ordre d’idée il nous faut présenter un débriefing sur le conflit entre maitres et esclaves .C’est un conflit principale mettant face a face les maitres propriétaires des moyens de productions et des esclaves qui ne disposaient que des leur force de travail, plus l’esclaves est exploité plus il prend conscience de leur force de sa situation et plus de ra révolte sont réunies, la conscience  individuel devient collective .Aux environs de 1789,l’opposition entre les maitres exploiteurs et les esclaves exploités est systématique et radical de plus la situation créée dans la colonie par le mouvement des Blancs et des esclaves ,et comme disait Victor Schœlcher, Lesly Francois Manigat  l’ancien président de la république d’Haïti: Quant dans une société ou une minorité exploite brutalement une majorité la révolution est possible. (Cité par Carltz Docteur Dans quelque grandes dans l’évolution humaine, édition Camilo ,P33 34 35). Il nous convient maintenant de parler des différents mouvements qui rongent la société St Domingoise.


1.1. Mouvement des blancs


Les colons de Saint-Domingue, dès la première tentative d'application du Pacte colonial en 1670 sous le gouvernement de Bertrand d'Ogeron, s'étaient dressés comme un seul homme pour réclamer la liberté du commerce. Plus tard, Durand la période 1722 à 1724, ils organisèrent des protestations contre le renforcement de l'Exclusif et le retour aux compagnies de Monopole. Durant la période de 1764 à 1770, il y eut de nouvelles protestations contre le renforcement de la domination métropolitaine et contre le rétablissement  des milices. Ces revendications n'ont abouti qu'à des adoucissements de pure forme. Le colon finit par avoir la conviction que la véritable reforme passe nécessairement par l'autonomie de Saint-Domingue et il n'attend qu’une occasion favorable pour faire passer ses doléances. Cette occasion, l'intendant Barbé de Marbois la lui fournis. Pour arriver à une plus grande centralisation judiciaire et enrayer la corruption administrative, il demande et obtient du roi la suppression du conseil supérieur du Cap et son rattachement à celui de Port-au-Prince. Les colons voient dans cet acte une provocation  et la manifestation de la volonté. L’agitation est à son comble et on recourt même aux armes. La chambre d'Agriculture du Cap, usant de son droit de remontrance, prend la tête du mouvement et délégué auprès du roi deux de ses membres pour lui soumettre la question. Cette délégation bénéficie de l'appui des colons absentéistes et la tache ne lui sera pas difficile puisqu'en France on est à la veille de profonds bouleversements. Le roi vient juste d'ordonner la convention des États généraux. L'occasion favorable pour faire aboutir les revendications des colons.



1.2. Mouvement des affranchis


Après le mouvement autonome des Planteurs Blancs, mouvement qui a atteint son apogée avec l’élaboration des Bases constitutionnelles de mai 1790 et la lutte des pompons, l’initiative passait a un autre groupe social, celui des affranchis. Bien avant 1789,ce groupe manifeste son intention d’accéder a l’égalité avec les Blancs.


Comme les blancs, les affranchis profitent de la révolution Française pour revendiquer leurs droits. Julien Raymond et Vincent Ogé plaident en faveur des droits politiques des affranchis en métropole. A Saint Domingue Ogé et Chavannes deux leaders affranchis furent obliges de prendre les armes pour réclamer l’application du décret du 28 mars 1790 en faveur de leurs frères. Apres l’échec de leurs luttes, les affranchis de l’ouest prennent les armes a  leurs tour, pour réclamer l’application du décret 15 mai 1791.Une fois de plus, luttes entre les autorités coloniales et les affranchis affaiblissent le système. Après tous ses controverses on va assister  a la montée des esclaves a leur tour.



1.3. Mouvement des esclaves


La Classe la plus opprimée allait se révéler et elle portera la lutte jusqu'à ses dernières limites. Avec les esclaves, la revolution va suivre une ligne nettement ascendante jusqu'à la destruction du régime. Dans un mémoire du Roi aux administrateurs de Guyane (9 septembre 1776, On lit « L’esclavage est un état violent ce contre nature ; ceux qui y sont assujettis sont continuellement occupes du désir de s’en libérer et sont toujours prêts à se révolter ». Ils avaient sur leur dos un système d’oppression et d’exploitation qui va les pousser  à ce vaste mouvement d’insurrectionnel qui débouchera plus tard sur l’indépendance. 


Les causes fondamentales de ce mouvement furent le régime monstrueux de l’esclavage qui avait assis l’opulence d’une poignée de colons sur la misère de centaines de milliers d’hommes (dixit L’historien E. Charuer). Ce même historien continue de dire que « les nègres de saint Domingue n’avaient pas entendu la déclaration des droits de l’homme pour se rendre compte que la liberté leur avait enlevée qu’ils étaient la chose d’autrui….le fouet du commandeur ne leur apprenait que trop ces amères leçons quotidiennes » En outre ils étaient considères comme des bien meuble, exploite, opprime, ils démarraient le pilier important du régime. Les nombreuses révoltes d’esclaves qui jalonnent l’histoire de la colonisation de saint Domingue sont autant de témoignage de leur volonté de s’affranchisse de ce joug odieux.


Mais paradoxalement, le système allait créer  les conditions  favorables a une transformation de l’homme exploité. Une plus grande solidarité entre les esclaves permettait a une prise de conscience de leur exploitation et suscitait un désir de changement. Deux facteurs sont à  souligner: le créole et vodou.  Comme on peut le dire que le créole a uni les nègres et le vodou les a rassemblés. Cet élan de révolte trouve sa justification dans le système colonial esclavagiste. C’est un système oppressif et répressif.


A cette époque toutes les conditions de la révolte étant réunis, le culte vaudou et le marronnage vont provoquer l’explosion. Car il y en avait trop de contradictions. Comme disait le grand historien Victor Shoelcher. « Des qu’on met l’homme dans une situation qui ne peut convenir qu’a la bête ,il ne lui reste qu’a se révolter ou a succomber à la bestialité » cela étant vrai les esclaves n’ont pas pu résister a cette élan de souffrances  terribles  qu’ils endurent durant des siècles. Cela va provoquer des graves crises et aussi de vive guerre dan la colonie. Ça va lancer après cérémonie organisée à Bois-Caïman la nuit du 14 aout 1791. Sur ce point, il est important  de parler de la rentrer des esclaves sur la scène politique.




2-Entrée des esclaves sur la scène politique


  2.1. La cérémonie du bois caïman et le moment de Boukman


Dutty Bookman  Zamba de son vrai nom était le chef de la cérémonie  du bois Caïman, esclave né a la Jamaïque, plusieurs fois ,marron ,était commandeur puis cocher sur l’habitation Clément, on le décrit comme un homme de grande taille de force herculéenne, exerçant un fort ascendant sur les autres esclaves.

Dans un premier constat ,on peut dire que l’épopée de Bookman commence lors de la cérémonie du bois caïman, le 14 aout 1791,il n’a  pas choisi la voie des autres meneurs d’hommes qui proposait d’adoucir le sort des esclaves en réclamant trois jours pour le maitre et trois jours pou les esclaves, il a choisi de préférence la voie de l’insurrection armée et plus qu’avec des discours ,il a cherché a frapper l’imagination des noirs en utilisant le cérémonial vaudou(cité dans le bultin de societé Haitienne Par Sk redactrice politique societé et culture)No770 récupéré le 07 juillet 2020.



La cérémonie du bois caïman est une réunion d’esclaves marrons, la nuit du 14 aout 1791, considérée en Haïti comme l’acte fondateur de la révolution et de la guerre de l’indépendance, on peut dire aussi c’est le plus grand soulèvement d’Haïti contre l’esclavage. Cette nuit-là  est un tournant dans l’histoire de l’humanité. En effet, le vodou qu’a organisé le hougan Dutty Bookman  fut un catalyseur dans la révolte des esclaves à Saint-Domingue, la brèche qui permit aux différentes tribus africaines de trouver une cohésion dans leur quête de la liberté. Venant de grandes plantations sucrières du nord de saint Domingue (république D’Haïti), De nombreux esclaves se réunirent au lieu dit Bois Caïman sur la plantation Le normand de Mezy et pour se donner du courage, organisèrent une cérémonie vaudou au cours de laquelle les participants sacrifièrent un cochon noir et burent son sang. 


Au cours de cette réunion le hougan Dutty Bookman a prononcé un discours qui les complètement galvaniser. Qui les a tous donner le courage de se révolter contre la domination coloniale. Il a prononcé également, une prière très exceptionnelle qui a permit aux esclaves de se sentir prêt pour défendre leurs libertés. 


Par la suite,  Bookman ordonna alors le soulèvement  général. Dans cette perspective d’idée ainsi clair, les esclaves ont juré d’éliminer tous les blancs qui tenaient a freiner cette machine qui est la révolution. Par ailleurs on peut dire que ce qu’organisait Bookman n’était non seulement une cérémonie mais aussi un congres politique. Ces esclaves ont répondu a cet appel parce qu’ils étaient opprimés et poussés a bout par la cruauté de leurs traitement.



  Ce soulèvement eut lieu la nuit de 21 au 22 aout ou les esclaves  de cinq habitation brulèrent celles-ci massacrèrent les blancs y compris femmes et enfants. La plaine du nord fut en flammes. On décompta prés de 1000 blanc assassinés, 161 sucreries et 1200 caféiers brulés. Cette phase de la révolte a durée 10 jours au cours duquel les esclaves ont gouté la liberté, plus de tortues, plus de coup de fouet. Mais .malheureusement au cours de ses 10 jours l’armée française était mieux organisée. Mieux équipée, finalement a pris le dessus, elle a réussi a capturé Dutty Bookman et elle l’a tué en plus elle a poussée la revanche a décapité Bookman et a montré sa tête pendant plusieurs jours, il l’on exposé pour pouvoir déstabiliser les reste du groupe. Malgré cette révolte a fini par tenue en échec, elle aura le mérite d’insisté d’autres meneurs par la suite a continuer cette élan de révolte, comme  c’est le cas de Jean François et Biassou ou encore de Toussaint Louverture le Fameux et de Jean Jacques Dessalines.



Donc, la cérémonie du Bois-Caïman est le point de départ de la massification de la contestation du système colonial esclavagiste, et la première grande entaille impulsant le processus, devenu des lors irréversible conduisant à son démantèlement. Elle fut en effet le prélude du vaste soulèvement qui allait ravager la riche province du nord de la partie français de Saint-Domingue. Ce mouvement était inéluctable dans  c’est dans les lignes plus bas de l’abolition de l’esclavage a St Domingue.



2.2. L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE A SAINT-DOMINGUE : 

  

En France, la Révolution populaire du 10 août 1792 renversait la Constitution esclavagiste de 1791, fondait la République et les institutions démocratiques. La Convention était élue au suffrage universel. Nouvelle donne. 

Toujours dans la démarche d'établir la paix dans cette colonie française, Polverel et Sonthonax, commissaires civils, atteignaient St-Domingue en septembre. Chargés d’appliquer le décret du 4 avril, ils formèrent les gardes nationales de couleur et préparèrent les élections des nouvelles assemblées locales. Le lobby colon ralluma la guerre civile.     

  Une nouvelle alliance se construisait entre les commissaires civils, des libres de couleur et une partie des armées d’esclaves. Depuis février 1793, l’Espagne tenta de déjouer cette alliance, prenant le parti des esclaves. Toussaint négocia la liberté générale avec l’Espagne, essuya un refus, comprit la manœuvre, en profita et constitua sa propre armée indépendante.

En France, la société des citoyens de couleur prépare l’abolition. Depuis le 10 août 1792, cette Société informait sur la Révolution dans les colonies. Le 17 mai 1793, elle publia une Adresse réclamant un décret d’abolition immédiate et des mesures d’accès à la propriété pour les nouveaux libres. Son projet d’abolition fut présenté en juin à la Convention et soutenu par le fidèle Grégoire, les Jacobins, la Commune de Paris. Elle créa le drapeau de la révolution dans les colonies : tricolore mais sur chaque couleur un homme peint, un noir sur le bleu, un blanc sur le blanc, un métis sur le rouge, signifiant la destruction de la société coloniale, la liberté générale, l’égalité de l'épiderme. Sa devise: L’Union fera notre force. La délégation était conduite par Jeanne ODO, âgée de 114 ans, symbole de l’humanité africaine. La Constitution du 24 juin 1793 interdit l’esclavage. C’est la seule constitution française à ne pas être colonialiste. 

De ce fait, le 22 juin 1793, au Cap, le gouverneur Galbaud prit les armes contre Polverel et Sonthonax, et allait les battre lorsque, descendant des mornes, des armées d’esclaves prirent la ville et sauvèrent les commissaires civils. Après l'attaque de François Galbaud, Sonthonax lançait un appel aux esclaves de lui venir en aide, avec promesse d'abolition de l'esclavage en cas de victoire. Des leaders marrons comme Zephyre, Pierre Michel, Barthelemy, Maccaya, Paul Lafrache, se rangeaient du commissaire et formaient un groupe 100 000 hommes. Ces hommes encore des esclaves,  défilaient sur le cap comme une bande de barbares. Ils ont traqué les troupes de Galbaud et ce dernier était obligé de prendre la fuite en s'embarquant pour la France. C’était la première ville que les esclaves prenaient depuis 1791. Le 29 aout 1793, comme c'était promis aux esclaves, Sonthonax prononça l'abolition de l'esclavage. C’était l'affranchissement général. Nous pouvons dire, cette décision  prenait Sonthonax n'était pas un acte de générosité mais plus tôt un devoir adapter à la circonstance du moment. Effectivement, apres tout ce que nous avons vu plus haut ,voir maintenant lemoment de Toussaint Louverture.


3- Moment de Toussaint Louverture


Le Fameux Toussaint L'ouverture, son idéal  et sa bataille pour l'indépendance d'Haïti. 


Alors, S’il faut se garder de dire qu’il y a eu, de la proclamation de la liberté générale  à la proclamation de l’indépendance, une succession de révolutions, il faut consentir à admettre qu’un ensemble d’actions opérées sur le terrain  ont fini par conférer  à la révolution une orientation qualitativement différente de tout ce qu’on a pu imaginer à l’origine. Ces actions, dans un premier temps, ponctuent l’ascension de Toussaint: l’on peut citer la Déclaration de Camp Turenne, l’Affaire Villatte, l’abolition à Saint-Domingue, du calendrier de la République Française, l’unification de l’île entrainant la libération des esclaves dans la partie Est, la promulgation de la Constitution de 1801. Ce qui survient après la déportation de Toussaint est passé sous silence : Le mot d'ordre Liberté ou la mort, la conquête de l'Indépendance, la Constitution de 1805, la législation tendant à assurer le fonctionnement du nouvel État.


Or, En 1800 Toussaint atteint son apogée à Saint-Domingue. Il est omnipotent, sa puissance s'est affirmée de plus en plus. L'expulsion des agents métropolitains (Lavaud, Sonthonax, Hedouville), L'élimination des adversaires de classe ( Villate, et Rigaud), La signature des traités avec Angleterre et les Etats-Unis, la conquête de l'Est, confirment sa puissance. Son autorité est sans borne. Toussaint utilise ce pouvoir pour faire avance la révolution. Il jette les bases de son régime sociopolitique.  C’est ainsi que nous allons voir les trois fais  qui constituent les fondements de son régime:  


1) Les règlements de culture: Le 12 octobre 1801, Toussaint promulgue ses règlements de culture. Après la reddition de Rigaud, il prend une série de mesures qui traduisent sa prise de possession du pouvoir. Par exemple article 19 des règlements de culture stipule: ''Le régime de la colonie est déterminé par le Gouverneur.

2)  Le régime agraire : Toussaint choisit le régime de la grande propriété  pour faire revivre la prospérité de l'époque coloniale. Il prépare l'avènement d'un état autonome, Donc c'est la grande production qui peut lui fournir les moyens financiers. 

Par contre, Le régime agraire de Toussaint fait des privilégiés. Ce sont. :

- Les généraux habitant noirs, les hauts gradés de son armée. C'est l'oligarchie noire.

- Les émigrés blancs disposant de capitaux pour mettre en valeur les terres. 

Il y a également des non privilégiés du régime. Ce sont surtout les nouveaux libres non propriétaires utilisés comme travailleurs ou cultivateurs.


En revanche, La masse des nouveaux libres sont mecontent du régime agraire de Toussaint. Le mécontentement des nouveaux libres se résume en quatre objets:

1- La place accordée dans son régime aux blancs émigrés

2- Le caporalisme agraire

3- Le choix du régime de la grande propriété

4- La fusillade de Moise. Son neveu


Faisons un survole sur le quatrième point. La fusillade de Moise autrement dit L'affaire Moise. C'est la prise de position des cultivateur du nord contre le régime avec à leur tête Moise. De plus en plus, les masses ne se trouvaient pas dans la politique agraire louverturienne, favorable aux émigrés blancs. Moise représentait un véritable danger pour la politique de Toussaint. Alors ce dernier pris des mesures d’extrêmes rigueurs contre son neveu et le fit fusiller le 24 novembre à Port de paix.



3) La constitution de 1801: Dans la conjoncture 1800-1801, Saint-Domingue n’est plus totalement une colonie, mais elle n’est pas encore un état souverain. De plus, la  société coloniale est profondément divisée, composée de groupes rivaux avec des intérêts opposés. Au sein des privilégiés, il n’existait pas d’unité. Le pouvoir de toussaint était fort mais illégal. C’est rôle de la constitution de 1801 : 

- De forger l’unité entre les différentes classes de la société coloniale.

- d’institutionnaliser le pouvoir de toussaint

- de donner une âme au peuplé Domingues en créant une nation.


Le contenu de la constitution

La constitution de 1804 comprenait 13 titres et 77 articles. Elle traitait de thèmes divers englobant tous les aspects de la vie économique, sociale et politique. Le problème de la liberté, de l’égalité et de la prospérité était posé par cette constitution. Les idées économiques et sociales exprimés de la constitution de 1801 se trouvaient déjà définies dans son règlement de culture du 12 octobre 1800. 



 De surcroit,  nous soulignons la portée historique de la constitution de 1801, on peut dire qu’elle peut être considérée comme l’acte de naissance de la nation haïtienne, une pièce maitresse de l’œuvre politique de Toussaint Louverture. Cette constitution traduit la volonté de Toussaint de faire de Saint-Domingue un état plus ou moins autonome. Un pays qui se donne des lois n’est plus une colonie mais un état. 



Bref : On peut dire que le moment de Toussaint Louverture est un moment important qui ont entraîné la naissance de L'état en 1804 sans oublie le moment de Dessalines aussi le père de la nation , nous voulons terminé avec ce point en disant que Toussaint aspirait à l' indépendance , selon l' analyse de  Weibert Arthus, docteur histoire qui pose cette questions  Toussaint Louverture, aspirait-il à l’indépendance pour Haïti ?

Après toutes les analysent et tous ce qu'on dit plus haut sur Toussaint on peut dire Oui, car 

De 1793 à 1801, Toussaint Louverture s’est imposé comme le personnage le plus influent de la colonie française de Saint-Domingue (Haïti). Dès sa présentation comme chef des rebelles, dans sa proclamation au camp de Turel, le 23 août 1793, Toussaint a clairement établi son programme politique : « Je veux que la liberté et l’égalité règnent à Saint-Domingue ». Depuis, il a affronté ses ennemis de l’extérieur comme de l’intérieur pour se propulser comme chef suprême de la colonie. Il s’est battu pour l’Espagne contre la France, il a lutté pour la France contre l’Espagne, il a défait l’Angleterre. Il s’est positionné face à ces puissances en fonction de l’importance qu’elles ont accordée à la question de la liberté dans leur agenda.

On peut dire aussi Toussaint voulait que le pays soit indépendant mais Tour jours associés à sa mère patrie mais la constitution de 1801 montre le contraire ce qui nous amène à dire que

Les déclarations de fidélité de Toussaint à la mère-patrie ne se sauraient aucunement constituer des preuves pour saisir le fond des relations souhaitées avec la France. Avec une constitution, une diplomatie autonome, une économie florissante et une armée puissante, Saint-Domingue avait cessé d’être une colonie que la France pouvait continuer de diriger à distance. Au contraire, ces quatre éléments montrent que la France a perdu sa colonie, au moins, depuis 1801.


4-  Deux phases de la guerre de l'indépendance



4.1 Phase de résistance louverturienne


Lorsque Bonaparte, en France, reçut des mains du colonel Vincent une copie de la constitution de Toussaint, il entra dans une terrible colère et s’écria «  C’est un esclave révolté qu’il faut punir … Dès lors l’expédition fut décidée. Vingt-cinq mille des meilleurs soldats de la France, prit parmi ceux qui avaient défendu son indépendance et sa liberté contre les armées coalisée de l’Europe. Le 30 janvier 1802, à bord du vaisseau Amiral L’Ocean, Leclerc tient un conseil de guerre pour exposer à ses généraux son plan de débarquement. Quatre points de debarquement sont signalés : Le Cap, Port-au-Prince, Santo Domingo et les Cayes.




Parallèlement, Toutes les forces de Toussaint ne consistaient au plus, qu'en seize mille hommes. Cinq mille dans le nord, quatre mille dans l'Ouest. Le même nombre dans le sud et trois mille dans la province espagnole. C’est troupes,  ainsi dispersées, étaient commandées par le capitaine les plus propre à faire la guerre dans un pays de montagnes; tous étaient animés par l'amour d'une liberté qu'ils chérissaient d'autant plus qu'ils ne l'avaient conquise que par beaucoup de sang et de feu. Cette armée devait partout trouver des aux miliaires. Soldats, femmes, enfants, citoyens, tous avaient vécu dans les camps des guerres civiles. Comme ils étaient encore peins du souvenir de leur servitude, si l’on ne parvenait à jeter entre eux de nouvelles semences de division. Il fallait les exterminer plutôt que de songer à les vaincre.


C’en est trop pour le nouveau maître de la France, Bonaparte, un raciste invétéré qui a décidé de rétablir l’esclavage et d’abattre Louverture.

Ayant fait la paix avec l’Angleterre en octobre 1801, Bonaparte envoie une armée de près de 20000 hommes, commandée par son beau-frère le général Leclerc, qui se présente le jour anniversaire de l’abolition le 4 février 1802. Toussaint fait ouvrir le feu sans hésiter. Les Français remportent des victoires, mais au prix de très lourdes pertes. Pratiquant une tactique de terre brûlée, il négocie une capitulation avantageuse le 6 mai 1802. 


Les guerres menés par Toussaint contre ses adversaire politique, les accords commerciaux et l’occupation de la partie de l'orient de l'ile d' Haïti en 1801, la promulgation de la constitution de 1801 On voit claire que Toussaint aspirait à l' indépendance du pays.   Alors, Les 12 facettes de Toussaint l'ouverture dans discours de L. Manigat on peut voir comment il expliquait avec bravoure le courage de cet homme et pendant toute la période de février - mai 1802. On peut comprendre comment cet homme a  fait résister l'armée indigène contre les forces expéditionnaire françaises commandées par Leclerc qui voulait à tout prix rétablir l'esclavage dans la colonie et déporter les chefs indigènes les plus influents. On peut dire  c'était Toussaint le meneur de jeu de la révolution des noirs à saint Domingue.



Toussaint est enlevé par traîtrise le 7 juin 1802 et déporté en France avec sa famille. S’il n’est pas abattu sur place, c’est que Bonaparte le croit propriétaire d’un trésor de 15 millions. Il est secrètement enfermée au fort de Joux. Caffarelli l’interroge pendant une semaine pour savoir où il cache sa fortune. Menaces, humiliations. Peine perdue. Alors Bonaparte fait envoyer un homme sûr, Amiot, pour en finir. Les aérations du cachot glacial où l’Haïtien est enfermé sont barricadées. L’hypothèse du poison n’est pas à exclure. Toussaint succombe le 7 avril 1803. Le capitaine Colomier, en garnison à Pontarlier, et présent lors de la découverte du cadavre, refuse de délivrer à Amiot, le bourreau de Bonaparte, un certificat attestant que Toussaint est mort naturellement. Il assurera que Toussaint n’était plus nourri. Pour une partie des historiens français, le héros haïtien serait mort de froid, pour d’autres à cause du « mal du pays ».  On peut dire que la lutte ne s’arrête pas la. 






4.2 Phase de libération nationale avec Dessalines


Après la déportation d’André Rigaud et de Jean Villate qui étaient revenus avec l’armée expéditionnaire, et celle de Toussaint, Leclerc ordonna le désarmement général de la population. La mefainve se généralisa et le mécontentement général s’articule autour de quelque chefs marrons; Sans-Souci, Makaya et sylla dans le nord, Larose, Cangé et Lamour Déracence dans l’ouest, puis elle s’entendit dans le sud, Leclerc répondit par la répression, Les résultats furent minces et le mécontentement débouchera sur l’insurrection générale que n’arrêtera pas l’échec du mouvement de Charles Belair, neveu de Toussaint. Alors le capitaine général répondit par la terreur; fusillade, noyade, pendaison. Les masses populaires se révélèrent alors le véritable moteur de l’histoire. La terreur instaure par Leclerc frappa même des officiers indigènes, ancien et nouveaux libres se rallièrent derrière Dessalines et Pétion décident de rejoindre les marrons pour mener la guerre de la libération.

Par la suite, ils allaient formés l’armée indigène sous le haut commandement de Dessalines. Donc trois grands moments marquaient la constitution de cette armée :

1-La réunion de la petite rivière de l’Artibonite qui décida de la direction a donné aux operateurs dans le sud et dans l’ouest.

Dessalines entreprend a organiser l’armée indigène, il nomme Pétion, générale de division et comandant  de l’ouest, Christophe général de division comandant du nord, Capoix général de brigade et comandant du nord ouest, Geffrard général de division et comandant du sud.

 Pendant la réunion Clair-heureuse son épouse, qu’il avait rencontré à Léogane lors de la guerre du sud, sert du café aux participants.

Dessalines connait les hommes sur qui il peut compter. C’était ainsi qu’il va a gros mornes, près des Gonaïves pour montrer Paul prompt, un jeune mulâtre de 27 ans connu pour sa bravoure et sa haine de l’esclavage, Apres lui avoir expliqué toutes les raisons qu’ils ont a chasser les français du pays ,il lui dit ;Je compte sur toi mon garçon, fait ton devoir et moi je fais le mien.

Paul prompt, bon cavalier, lève des troupes pour former le corps de cavalier le plus efficace pendant la guerre ;les dragons de l’Artibonite .Lui et Charlontin  Maradieu seront toujours au côté de Dessalines.


Dans le Nord-Ouest un jeune africain du nom Francois Capoix réputé pour son intrépidité et qui ne s’est jamais soumis aux troupes française, n’attend pas les ordres pour savoir ce qu’il doit faire. Avec 40 hommes il attaque des positions française de l ; iles de la torture ou se trouvaient des dépôts d’armes et de minutions ‘il s’empare d’une telle quantité d’armes qu’il trouve a redistribuer à d’autres groupes de rebelles des autres régions du pays. Deux jours après ‘il attaque port de paix et il est le premier a escalader les murailles du fort, appelant ses soldats a le rejoindre


2- Le congrès de l’Arcahaïe au cours duquel fut choisi le bicolore bleu et rouge.

Sur la proposition de Pétion, Dessalines réunit à l’Arcahaie avec les chefs indigènes  de la région. Autre que Dessalines et Pétion y prennent part pierre Cangé, Bruno Lamarre, Sanglaou, Cadet et quelques d’autres dont Louis Gabart et Bazelais. A Meyotte, entre Cabaret  et Acahaie a l’ombre d’un figuier s’ouvre le 15 mai la conférence historique dénommée le congrès de l’Acahaie. Les deux premières journées de débats portent sur le commandement général de la guerre de l’indépendance et le commandement de la guerre de l’ouest.

Dessalines est proclamé général en chef et Pétion a le commandement de l’Ouest le 18 mai à la dernière séance la question du drapeau  est posée.

Dessalines, pour marquer l’union des noirs et des mulâtres, arrache le blanc du drapeau français et à l’Acahaie, une humble couturière Catherine Flon aura le privilège de rattacher le bleu au rouge et les congressistes décident d’inscrire sur le drapeau : « Liberté ou la mort».

3- A la réunion du Camp-Gérard dans la plaine des cayes, Dessalines invita les officiers et les soldats du Sud a oublié  le passé (la guerre du sud) et a se serré les coudes en vue de mettre fin a la domination française.

Pour arriver a l’unité des troupes indigènes, Dessalines décide de se rendre dans le Sud. Lors de la guerre du Sud il avait été émerveillé par le courage des officiers sudistes, partisan de Rigaud, il en avait sauvé la vie a beaucoup d’entre eux. Mais beaucoup de sang avait coulé, il s’agit pour lui de montrer que la division sera nuisible à la cause de l’indépendance et qu’on doit dépasser les rancœurs et que seule l’union peut conduit a la victoire. Il était allé pour montrer sa volonté de fraterniser cette fois ci par avec une armée mais avec une escouade d’homme portant seulement leurs pistolets, D’où la rencontre a eu lieu a camp Gérard dans la plaines de cayes.


Apres tant de guerre menée  dans les autres départements, à la fin d’octobre 1803 les français ont seulement le contrôlent des villes du cap et du moles st Nicolas. Dessalines est impatient de finir avec la présence des français dans l’ile, il ordonne a toutes les troupes de se réunir au Limbé. Seule la division de Geffrard sera absente. Elle devait écraser une révolte d’anciens partisans du chef de bande Lamour Derance qui n’a jamais reconnu l’autorité de Dessalines.


Le 06 novembre 1803, escorté des dragons de l’Artibonite sous l’ordre de Paul Prompt et de Charlotin Marcadieu, Dessalines quitte les Gonaïves et se rend au Limbé. Son arrivée soulève un délirant parmi les Soldats. Ces hommes avec fusil d’épaule, les pieds nus trainés en chantant une nombreuse artillerie, chantent leur mépris de la mort et leur volonté et  vivre libres ou de mourir « Greandiers a l’assaut, ceux qui meurent, c’est leur affaire.


4.2.1. La Bataille de Vertière 


Partons maintenant de la journée de la grande bataille qui va libérer le pays face aux français qui l’occupaient depuis des siècles.

La marche vers Vertières et la bataille (15-18 novembre 1803)

A cette époque de guerre et même durant la vie de la colonie le Cap était le symbole de la domination française à Saint-Domingue. C’était  la résistance française à la fin de 1803, le Cap reste l’unique grande ville qui demeure fidèle à la France.

Dans ce lieu se trouvait concentrée la garnison française. La prise du cap est une exigence pour l’armée indigène en vue de parvenir à la libération totale de la colonie. Le 15 novembre, forte de 15000 hommes, l’armée indigène prend position a morne rouge prés du cap. Mais a l’acception de Pétion et Geffrard tous les généraux se trouvaient sur les lieux prêts a seconder l’action du général en chef ce sont Chistiphe, Romain, Clervaux, Gabart, Vernet et Capois pour ne citer que ses hommes-là .

Le 16 novembre les généraux précités se portent sur les lieux avec 2400 hommes « Les généraux étaient aussi braves qu’expérimentés. Les têtes, les cœurs et les bras sont prets. En contre bas de la côté, le  cap est qui semble attendre son destin » Dixit Horacius Pauleus Sanon.

De ce fait le 18 novembre 1803 vient le grand jour  ou ils vont mettre fin la domination français pour de vrai. Toutes une stratégies fut mise en place par le général en chef en vue de s’emparer de la ville du cap.

Chaque général occupe une position stratégique, la tache la plus difficile fut confiée a Clervaux et a Capois. Dessalines fait venir ce denier lui dit « je veux voir le drapeau indigène flotte avant une demi heure sur le sommet de charrier, puisse-je voir disparaitre  tous les corps, Je veux que vous passer l’arme au bras sous la mitraille des forts »

Malgré les attaques furieuse de Capois, le fort de Vertière tient encore .Alors Dessalines ordonne a Garbart, le plus jeune  de son armée de passer sous le canon du Fort Pierre –Michel et d’occuper coute que coute la butte charrier.

Sous l’aide de son compagnon Jean Phillipe Daut, de Clevaut, Gabart fait défiler très habilement sa troupe sous les arbres et occupe la position, il y dresse une batterie qui ouvre le feu sur Vertieree et contraint les français a l’évacuation.

S’énerva de voir les français quitte le fort en formant un carré, sur le plus grand ordre il ordonne a Prompt assisté de Dominique de briser le carré, Prompt a la tête des dragons se lance sur les français pénètre au milieu du carré. Il tombe percé des coups, Mais Vertière et charrier sont occupés Charrier domine par sa hauteur tous les forts qui défendent le Cap. Le général Rochambeau lancera jusqu'à sa garde d’honneur pour en chasser les indigènes, mais en vain, vers trois  de l’après midi une  pluie torrentielle qui bénissait la victoire tant espérée par ses hommes qui défendaient du bec et des ongles leurs libertés. Arrête et le combat et Richambeau en  profite pour ordonner l’évacuation des fortifications en dehors de la ville du cap.






Conclusion




En conclusion, le 1e janvier 1804, un événement extraordinaire bouleverse l’histoire de l’humanité: l’indépendance d’Haïti. Un nouvel État libre a vu le jour en Amérique. Une bande d’esclaves noirs est entrée dans l’histoire en menant une lutte acharnée contre l’esclavagisme et le colonialisme. Alors, après tant de recherches faites sur les circonstances multiples et multidimensionnelles qui ont entrainé la naissance de l’État haïtien, à l'intérieur de notre travail de recherche, plusieurs grands moments ont été soulignés. Par exemple, La cérémonie du Bois  Caïman qu’on a beaucoup parlé  est considéré  comme un moment de prise de conscience pour les noirs surtout avec la prière de Boukman et les réconfort psychologique en disant à les noirs qu'ils vont revivre en Afrique s' ils meurent dans la colonies et il disait à les esclaves que la France a accordé 3 jour de liberté et réduction des coups de bâton. Certes, la cérémonie du Bois Caïman comme nous l'avons précisé au début, c' était le fil conducteur de la révolte générale des esclaves.


On avait enchainé avec le moment de Toussaint L'ouverture, le héros posthume de la guerre l'indécence. Nous avons vu son idéal qui était d'édifier une nouvelle société à saint Domingue, c est à dire une société basée sur la liberté et égalités des races, et nous avons pu voir les principaux actes que ce grand homme à posé de 1794 à 1804. par mis les principaux actes, on peut citer les différents travaux pour l'expulsion des principaux agents métropoles à saint Domingue par exemple ce qui avait menacé la menace pour la liberté des noirs à saint Domingue à savoir  Sonthonax , Laveaux , Hedouvillle et Roume.


En suite,  la deuxième phase de la guerre de l'indépendance. C'était le moment de Dessalines, le véritable génie militaire comme disait Carolyn Fink dans la révolution Haïtienne vue d'en bas, 

cette lutte comme Toussaint c'était contre le système esclavagiste et Dessalines avait imposé une méthode radicale pour amener le pays à l'indépendance c'était << Koupetèt boule kay>>.


Somme toute, la Révolution qui donne naissance à l’État haïtienne était une révolution Anti- coloniale, ce qui veut dire, cette révolution a créé une véritable brèche au colonialisme, système instaurés par les puissances coloniales de l'époque depuis le début du 16e siècle, Ainsi , elle met fin à la colonisation à Saint-Domingue. Elle était une révolution Anti- esclavagiste, pour avoir été l'œuvre des nègres en apportant un rude coup au système esclavagiste légalisé par le code noir de 1685. Et enfin une révolution anti - ségrégatif, parce qu'elle est faite au nom du principe de l'égalité des races humaines. 






Référence Bibliographique / Webographie 

Aberon Lucien , Cansa Jacques et Chauhan , Antilles 1789 , la révolution aux Caraïbes , éditions Nathan 1989

Gaëtan Mentor , Toussaint à Breda - portrait d' un animal politique mai 2003 

MANIGAT Leslie F , L' Amérique Latine au 20 siècle ( 1889 1929 ) éditions du seuil 1991 

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Geggus, P. David. HaitianRevolutionaryStudies. Bloomington / Indianapolis, Indiana 

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DantesBellegrade , histoire du peuple haïtien de 1492 - 1952 , édition

Édition fardin 1953 460 pp

Luc Dorsinville : Généalogie Louverturienne, in Le National, 1943


On peut lire sur Toussaint Louverture une biographie fouillée de Pierre Pluchon (Fayard, 1989). À noter aussi l'étude brillante d'Aimé Césaire : Toussaint Louverture, La Révolution française et le problème colonial (Présence africaine, 1981).


Selon une rubrique  :  Toussaint Touverture , père l' émancipation des esclaves.

AVAL, Cousin (....) Histoire de Toussaint L'ouverture ,

Philippe Peter, Éditions Frère de pillot , France .211 p


Voir [tous les Portraits de la Révolution->http://www.humanite.fr/+-Revolution-francaise-220-ans-

www.Googlesholar.fr

herodote.com 


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