La crise des missiles (1962) à Cuba et les conséquences économiques et politiques sur l'île.Un texte écrit par JULES Calos Étudiant Haïtien …

 Plan du devoir           

 1-introduction          

 2-définition de la crise                        

3- début de la crise

 4- les principaux acteurs de cette crise                       

5- la crise des missiles (1962) à Cuba                                  

a) les conséquences économiques.            

 b) les conséquences politiques               

 6) fin de la crise.          

 7) conclusion
























Introduction

Par définition le mot crise est un événement social ou personnel qui se caractérise par un paroxysme des souffrances, des contradictions ou des incertitudes, pouvant produire des explosions de violence ou de révolte.Particulierment on peut dire le mot crise est un  Trouble dans le fonctionnement normal d’un régime politique. C’est en ce sens , On a considéré la crise de Cuba comme un conflit de    la guerre froide , parce que depuis  1958 en pleine guerre froide les relations entre les États-Unis et l'URSS sont de plus en tendues,  en 1962 les américains décrètent un embargo contre Cuba parce que les détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 depuis lors l'île de Cuba est l'un des symboles pour leur opposition, en octobre les services américain ont la conviction qu'il s'agit de rampe de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à fidèle Castro. Pour traiter à fond ce sujet nous allons suivre notre plan car notre méthodologie consiste à synthétiser les écrits et les documents pour comprendre en profondeur La crise des missiles de 1962

















Début de la crise

Durant les années 1950, les États-Unis avaient une grande influence sur la politique de la république de Cuba, devenue indépendante de l'Espagne en 1898 à la suite de la guerre hispano-américaine. Le 31 décembre 1958, Fulgencio Batista s'enfuit aux États-Unis. Fidel Castro appuyé par Che Guevara arrive au pouvoir à la tête d'une guérilla soutenue par la majorité du peuple cubain. Il est alors reconnu par le gouvernement des États-Unis en janvier 1959. Il entreprend une réforme agraire le 17 mai 1959. Les représailles américaines, notamment à l'instigation et sous la pression de la United Fruit Co  (entreprise bananière qui compte parmi les entreprises nationalisées de l'île), commencent cinq mois après la réforme agraire : le 21 octobre, un bimoteur contre-révolutionnaire mitraille La Havane, provoquant deux morts et une cinquantaine de blessés, tandis qu’un autre avion largue de la propagande. En juin et juillet 1960, en représailles à un refus de raffinage de pétrole soviétique par les entreprises américaines (l'URSS ayant établi en février 1960 des relations diplomatiques et commerciales avec Cuba), Fidel Castro nationalise les sociétés américaines à Cuba.Nois pourrons dire en amont,

Ces représailles sont suivies, le 17 avril 1961, par le débarquement de la baie des Cochons : 1 400 hommes soutenus par une force aérienne tentent de renverser Castro. Ce sont en majorité des exilés cubains entraînés par la CIA  dans un camp au Guatemala, dans le cadre d'une opération financée par l'administration Eisenhower après accord du président donné l'année précédente (17 mars 1960). Différentes villes sont bombardées, mais les forces castristes viennent à bout de cette invasion. Très peu de combattants furent tués. Les autres, définis par Fidel Castro comme des gusanos  (« vermine »), sont faits prisonniers pour pouvoir échanger leur liberté contre une rançon en dollars et en médicaments.

J.F. Kennedy, qui a succédé à D. Eisenhower le 20 janvier 1961, déclare assumer la pleine responsabilité de cette action préparée pourtant par son prédécesseur. En novembre 1961, les États-Unis déploient 15 missiles Jupiter  en Turquie et 30 autres en Italie, lesquels sont capables d'atteindre le territoire soviétique. Commence également, le 7 février 1962, l'embargo des États-Unis contre Cuba.

Dans son autobiographie, Nikita Khrouchtchev donne sa perception de l'attitude américaine : « j'avais constamment ce problème à l'esprit... Si Cuba tombait, les autres pays latinos-américains nous rejetteraient, en prétendant que, malgré toute sa puissance, l'Union soviétique n'avait pas été capable de faire quoi que ce soit pour Cuba, sauf d’émettre des protestations creuses devant les Nations unies.

En mai 1962, Nikita Khrouchtchev  déclenche l'opération Anadyr : il envoie 50 000 soldats, trente-six missiles nucléaires SS-4 et deux SS-5 ainsi que quatre sous-marins à Cuba pour empêcher les États-Unis d'envahir l'île. Contrairement à ce qui a été longtemps soutenu (notamment par Michel Tatu), la résolution de la crise provoquée par la construction du mur de Berlin par les communistes n'a joué aucun rôle dans les motivations du chef d'État de l'URSS. En tout cas le problème n'apparaît jamais dans les archives soviétiques.

Les services américains surveillent le trafic maritime russe en route vers Cuba, certains documents font état de mouvements de matières premières depuis l'Afrique et d'autres continents. Les tonnages reportés mois par mois montraient une augmentation croissante. L'analyse qui en est faite alors sous-tend l'anticipation des risques systémiques liés à la crise, notamment en préfigurant les conséquences d'un blocus.

Cette île, devenue alliée de l'Union soviétique et considérée par les Américains comme ennemie, est partiellement dominée par l'armée des États-Unis qui a une base à Guantánamo. Toutefois, Cuba se trouve à moins de 200 km de la Floride, ce qui rend le territoire des États-Unis vulnérable à ses missiles, ceux-ci ne pouvant être détectés suffisamment à l'avance pour garantir la riposte immédiate exigée par la politique de dissuasion. De l'autre côté des manœuvres militaires maritimes américaines étaient en préparation pour l'automne 1962 destinées à renverser « un tyran nommé Ortsac » (anagramme  transparente). Elles seront transformées après la découverte des missiles soviétiques en dispositif de blocus. Le 24 juillet 1962[5] un rapport d'écoute électronique fait état d'une présence anormale de quatre, peut être cinq navires de transport de passagers russes en route vers Cuba (3 335 passagers à bord), avec une date estimée d'arrivée les 26, 28 juillet et 1er août (le Maria Oulianova, le Khabarovsk, le Mikhaïl Ouriskij, le Latviyia, l’Amiral Nakhimov).

Depuis le 31 août 1962, lorsque le personnel des communications des forces aériennes cubaines a été placé en état d'alerte, une augmentation de l'activité des vols MIG a été mise en évidence à partir de communications air-sol. Entre le 1er et le 4 septembre 1962, 76 indicatifs de pilotes ont été reportés. Le 4 septembre, un total de 43 indicatifs pilotes ont été notés actif entre 10 h 22 et 16 h 59  (5 h 22-11 h 59, heure locale). Parmi ceux-ci, 36 étaient actifs en contact avec le contrôleur au sol à San Antonio de los Banos. L'activité consistait en des bombardements et éventuellement des vols en patrouille. Au cours de la même période, sept indicatifs de pilotes de MIG supplémentaires ont été notés actif avec le contrôle au sol Camaguey. Aucune activité de vol n'a été noté à Santa Clara, bien que les contrôleurs au sol aient été actifs dans les communications.

Le 2 octobre 1962 débute l'opération Kama : quatre sous-marins d'attaque diesel-électrique de classe Foxtrot de la Marine soviétique appareillent de la péninsule de Kola, avec à leur bord des torpilles nucléaires T-5 (leur utilisation aurait pu déclencher une guerre nucléaire à l'initiative de l'URSS ; la nature nucléaire de ces torpilles ne fut révélée qu'en 2001). Les commandants Choumkov, Ketov, Savisky et Doubivko avaient pour mission de rejoindre le convoi de cargos soviétiques qui faisait route vers Cuba, avec à leur bord les missiles nucléaires destinés à compléter le dispositif déjà en place sur l'île. Ils avaient pour mission de protéger le convoi, si besoin au prix du torpillage des navires qui tenteraient de s'interposer.

John McCone, directeur de la CIA, informe le Conseil de la sécurité nationale que, compte tenu des mauvaises conditions météo, les prises de vues par les avions de reconnaissance U-2 sont impossibles. Le 13 octobre, les sous-marins soviétiques franchiss

Les 3 principaux acteurs de cette crise sont : Fidel Castro, chef du gouvernement Cubain. Nikita Khroutchev, chef du gourvernement de l'URSS appelé alors Président du Conseil des ministres du l'URSS. John Fitzgerald Kennedy (JFK), 35e président des Etats-Unis.

Maintenant on va vous expliquer la crise des missiles de 1962 à Cuba Les conséquences économiques et politiques

La crise des missiles de Cuba :  Selon les historiens de la Révolution Cubaine la crise des missiles est considéré comme  est une suite d'événements survenus du 16 octobre au 28 octobre 1962 et qui ont opposé les États-Unis et l'Union soviétique au sujet des missiles nucléaires soviétiques pointés en direction du territoire des États-Unis depuis l'île de Cuba. Cette crise a mené les deux blocs au bord de la guerre nucléaire.

Moment paroxystique de la guerre froide, la crise de Cuba souligne les limites de la coexistence pacifique, et se solda par un retrait des missiles par l'URSS en échange d'un retrait de certains missiles nucléaires américains de Turquie et d'Italie, et par une promesse stipulant que les États-Unis  n'envahissent plus jamais Cuba (1961, Débarquement de la baie des Cochons, tentative américaine d'envahir l'île) sans provocation directe. Cet accord entre le gouvernement soviétique et l'administration Kennedy, certes contraignant pour la future politique extérieure des États-Unis, a permis au monde d'éviter un conflit militaire entre les deux puissances qui aurait pu mener à un affrontement nucléaire et à une troisième Guerre mondiale. Un « téléphone rouge » reliant directement la Maison-Blanche au Kremlin fut également installé après la crise afin de pouvoir établir une communication directe entre l'exécutif des deux superpuissances et éviter qu'une nouvelle crise de ce genre ne débouche sur une impasse diplomatique. La résolution de cette crise ouvrit la voie à une nouvelle période de la guerre froide, la Détente. Essayons de voir maintenant 

les conséquences économique : Nous pourrons dire En ce qui concerne le commerce avec le reste du monde, mis à part l’embargo qui empêche totalement Cuba de commercer avec les États-Unis, le sucre constitue le principal bien d’exportation de l’île. Mais la production de sucre est à la baisse et se retrouve pratiquement au même niveau que celui de la période de dépression. On assiste à une crise de l’économie sucrière, les mauvaises récoltes ont des répercussions énormes sur l’économie cubaine et donc directement sur le niveau de vie des Cubains. Cependant, la politique économique a tendance à changer dans les faits, bien que la planification socialiste demeure la doctrine en vigueur. Le temps des accords de troc avec l’ex-URSS n’étant plus qu’un souvenir, Cuba a dû se rallier, non sans réticences, à un début de libéralisation des échanges avec le Canada, la Chine (pays avec lequel les échanges sont littéralement en plein essor), les pays d’Europe occidentale ; l’embargo américain restant le principal obstacle à la reprise du commerce extérieur.

Mais il est indéniable que pour s’en sortir, Cuba doit absolument faire certains efforts et se ranger aux côtés du reste du monde, de manière à s’implanter et à se faire une place au sein du marché international. Le marché intérieur est faible ; en effet, la consommation est très faible puisqu’un système strict de rationnement est toujours en vigueur. Toute transaction se faisant en dehors de ce système tombe dans le marché noir, fonctionnant par le biais de dollars et de marchandises volées à des entreprises d’État ou provenant de l’étranger.









Les conséquences politiques :

Tout d’abord il y avait Echec politique pour l’URSS qui se traduit par le recul de l’auréole internationale soviétique. En effet, l’URSS perd beaucoup de son crédit dans le Tiers-Monde ; Khrouchtchev est accusé par les Chinois d’aventurisme et de "capitularisme" (il est vraisemblable que cela joue un rôle dans son élimination du pouvoir en octobre 1964, remplacé par Léonid Brejnev). Ensuite Dès juin 1963 installation du « téléphone rouge », ligne directe de télex entre le Kremlin et la Maison Blanche pour un recours au dialogue direct en cas de nouvelle crise. On assiste à un rapprochement des deux puissances qui inaugurent une nouvelle aire dans les relations internationales appelée la Détente. Enfin 

- Succès politique pour les Etats-Unis et surtout pour Kennedy : La fermeté des Etats-Unis a permis d’asseoir leur puissance en Amérique latine (même s’ils ont accepté de ne point renverser le régime de Castro). Kennedy sort grandi de la crise. Il est devenu en quelques jours le héros de l’ère nucléaire. Après les conséquences politiques , il est important de voir la fin de la crise

Fin de la crise

L'appel à la paix du pape Jean XXIII, radiodiffusé et relayé en première page par la Pravda le 26 octobre, joue un rôle déterminant dans l'organisation de négociations entre Khrouchtchev et Kennedy, par ailleurs catholique lui-même. Certes

Le secrétaire général de l'ONU, U Thant, demanda instamment à toutes les parties de s'abstenir de toute action militaire. Il intervint auprès de Kennedy, Khrouchtchev et Castro, confiant à ce dernier : « Si la CIA et le Pentagone continuent à avoir un tel pouvoir, je vois le futur du monde sous un jour très sombre. » L'ambassadeur d'URSS à Washington, Anatoly Dobrynin, joue ensuite un rôle important pour la sortie de crise : il active tous ses réseaux informels constitués depuis son arrivée, quelques mois plus tôt ; il permet ainsi au résident  (chef de poste) du KGB à Washington de rencontrer un informateur du FBI, qu'il connaissait déjà, et qui était en contact direct avec Robert Kennedy pour faire passer des messages informels qui permettraient de résoudre la crise. Il est ainsi convenu du retrait des missiles soviétiques de Cuba, contre le retrait, au bout de quelques mois, des missiles Jupiter américains de Turquie et d'Italie qui devaient de toute manière être retirés pour cause d'obsolescence. D'autre part, les parties sont convenues que le lien entre les deux retraits devrait rester secret. « L'accord Robert Kennedy-Anatole Dobrynine » fut révélé à simple titre d'information par Robert Kennedy en 1968, et ses caractéristiques furent détaillées par Arthur Schlesinger Jr. en 1978. Le retrait des missiles fut décidé par Khrouchtchev le 26 octobre après engagement écrit de non-invasion de Cuba par le président Kennedy. Cette clause de non-engagement est vue aujourd'hui comme un point très important de la négociation : il aurait accéléré la sortie de crise en permettant aux Soviétiques d'éviter l'humiliation. Les Soviétiques retirent leurs missiles de Cuba et les États-Unis les missiles Jupiter de Turquie et d'Italie. Cependant, l'URSS ne gagnait pas autant qu'elle pouvait le croire ou laisser croire car le retrait des Jupiter avait été décidé par Kennedy en 1961 à la suite de la mise en service des premiers ICBM et SNLE  beaucoup moins vulnérables. Les Jupiter furent retirés du service en 1963. Cependant, l'URSS garda son influence sur Cuba qui resta communiste et évita d'autres tentatives de renversement du gouvernement de la part des Américains.
















Conclusion 

En somme après tant de recherche faites sur La crise des missiles (1962) à Cuba et les conséquences économiques et politiques sur l'île. Les conséquences économiques sont énormes[..]  celle qui est plus commenter par les historiens est :  En ce qui concerne le commerce avec le reste du monde, mis à part l’embargo qui empêche totalement Cuba de commercer avec les États-Unis, le sucre constitue le principal bien d’exportation de l’île. Mais la production de sucre est à la baisse et se retrouve pratiquement au même niveau que celui de la période de dépression. On assiste à une crise de l’économie sucrière, les mauvaises récoltes ont des répercussions énormes sur l’économie cubaine et donc directement sur le niveau de vie des Cubains.et les conséquences économique sont encore catastrophique parce tout ceci favorise échec de Urss et permet aussi Succès politique pour les Etats-Unis et surtout pour Kennedy : La fermeté des Etats-Unis a permis d’asseoir leur puissance en Amérique latine (même s’ils ont accepté de ne point renverser le régime de Castro). Kennedy sort grandi de la crise. Il est devenu en quelques jours le héros de l’ère nucléaire. En définitive

Le monde a frôlé pendant quelques jours la catastrophe nucléaire. Les événements d’octobre 1962 marquent ainsi à la fois le point culminant de la Guerre froide et le premier pas d’un processus qui permettra d’avancer sur la voie de la détente. Nous pourrons La crise fait entrer le monde dans l’ère de la Détente























Références   et sitologie

Claude Delmas, Cuba. De la révolution à la crise des fusées, Complexe, 2006, p. 164.

Bernard Cassen, « La Révolution cubaine, nouvelle cible de Washington », Le Monde diplomatique, décembre 1981

Jean-Daniel Piquet, « Cuba dans la crise des missiles », Identités caraïbes. Édition Flammarion 

Maurice Vaisse, L'Europe et la crise de Cuba, 1e édition Gallimard France 993.

Www.googlescholar.com

www.Herodote.net.com

www.Larousse.fr


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