La domestication du haricot By Mildor Dit Blada : Etudiant en angronomie et en Sciences politiques originaire de T rouge )
Introduction
La domestication du haricot commun serait intervenue dans deux centres distincts, d'une part en Amérique centrale (variété vulgaris) et d'autre part en Amérique du Sud dans la région andine (variété aborigineus). Les variétés méso-américaines se distinguent de celles des Andes, notamment par la taille des grains, plus gros chez ces dernières. Sa première apparition dans des sites archéologiques est datée de 7000 ans av. J.-C. au Pérou, de 4000 ans av. J.-C. au Tamaulipas (nord-est du Mexique) et de 3000 ans av. J.-C. à Tehuacán (sud-est de Mexico).Le centre mésoaméricain, zone où la quasi-totalité des espèces de haricots ont été retrouvées à l'état sauvage, semble le centre principal de diffusion des haricots et le centre où s'est formé le complexe haricot-maïs-courge (les « trois sœurs » des peuples amérindiens), qui s'est ensuite diffusé vers le Nord. La première introduction du haricot en Europe serait due à Christophe Colomb qui le découvrit à Nuevitas (Cuba) lors de son premier voyage en octobre 1492. Par la suite d'autres explorateurs le découvrirent en divers points d'Amérique du Nord et du Sud. La diffusion de la plante en Europe se serait faite par le Vatican. C'est Catherine de Médicis qui l'aurait introduite en France à l'occasion de son mariage avec le roi Henri II en 1533. Dès le XVIème siècle, des navigateurs portugais l'ont introduit en Afrique et en Asie. Facile à cultiver et produisant des graines de bonne taille et de longue conservation, le haricot a connu rapidement un grand succès en Europe, où il s'est diversifié en d'innombrables variétés locales, se substituant partiellement ou totalement à d'autres légumineuses anciennes (pois chiches, lentilles, dolique mongette). Il s'est également bien implanté en Afrique orientale, notamment dans la région des Grands Lacs (Kenya, Ouganda, Tanzanie) où il retrouvait des conditions écologiques proches de celles des montagnes andines. Cette région est aussi devenue un centre de diversification et le haricot y est encore de nos jours un aliment de base des populations rurales.
Problématique
Cette seule sensibilité suffit à expliquer nombre de problèmes et de maladies qui les affectent et pour lesquelles on se sent parfois bien démunis. C’est dans le but de vous apporter des éléments de connaissances que cet article recense un large panel de maladies parmi les plus fréquentes sur les cultures de haricots verts. Les haricots verts sont exigeants d’un point de vue des températures. Mais ils le sont tout autant quant aux besoins en eau. Ils apprécient les sols frais et les arrosages réguliers, sans excès, tout le long de leur culture. Les besoins sont encore plus élevés au moment de la floraison qui précède la formation des gousses. C’est en raison d’un sol trop sec ou sous l’effet de vents chauds desséchants que les gousses résultent partiellement vides.
Justification
Parmi toutes les plantes cultivées au potager, il en est certaines plus exigeantes que d’autres. Les haricots sont de ceux-là. Exigeants d’un point de vue des températures, ces légumes-graines redoutent tout autant les températures basses, ainsi que les changements inopinés de températures, ou encore les chaleurs caniculaires.
Objectif général
L’objectif général de ce formation est de permettre aux paysans de bien préparer la semence d’haricot en vue d’apporter un bon résultat sur les champs cultivés .
Objectif Spécifique
L’objectif spécifique du formation est de permettre aux paysans de produire soi même et de préparer la semence d’haricot.
Présentation des concepts clés
Autoproduction : c’est le fait de produire quelques chose soi même sans avoir la de vocation .
Semence : c’est une graine sélectionnée pour être semer
Présentation de la zone
Quartier Morin est une commune d'Haïti, située dans le département du Nord et dans l'arrondissement de Cap-Haïtien, sa superficie est de 60,36 km cette commune est peuplée de 24 881 habitants, L'église de Quartier-Morin est placée en 1700 sous le patronage de saint Louis. La commune est composée de 2 sections communales : basse Plaine et Morne Pelé, donc notre formation est centre normalement sur les habitants de morne Pelé
Présentation de la culture
Le Haricot, ou Haricot commun Phaseolus vulgaris L., est une espèce de plantes annuelles de la famille des Fabacées Papilionacées, du genre Phaseolus, couramment cultivée comme légume ou légumineuse. On en consomme soit le fruit (la gousse), haricot vert ou « mange-tout », soit les graines, riches en protéines. Le terme « haricot » désigne aussi ces parties consommées, les graines (haricots secs) ou les gousses. Cette plante, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud (Andes), joue un rôle important dans l'alimentation humaine comme source d'amidon (féculent), de protéines et dans la fixation biologique de l'azote. Elle fait l'objet de culture vivrière dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine, tandis que dans les pays développés, à côté d'une production limitée dans les jardins familiaux, s'est développée une culture en plein champ produisant soit des haricots secs pour la conserverie, soit des haricots verts. Ces derniers, dont la consommation s'est développée depuis le début du XXème siècle, correspondent mieux à la recherche d'une alimentation plus légère. Haricots secs comme haricots verts peuvent être soit nains la forme privilégiée en grande culture, soit à rames donc grimpants avec nécessité de tuteurs.
Description de l’haricot
Le haricot est une plante herbacée annuelle, qui peut prendre plusieurs types de port selon les variétés. On distingue deux grands groupes, les haricots grimpants (dits haricots à rames), et les haricots nains à port érigé et plus ramifié. Le port de la plante est principalement déterminé par son génome, mais les conditions écologiques aux différents stades phénologiques peuvent l'influencer. Ainsi, une température chaude (30 °C) au stade de la première feuille trifoliolée déclenche toujours le port volubile. On peut également obtenir des plantes à port intermédiaire. Le Haricot a une racine principale non dominante qui est très rapidement complétée de racines latérales. Les racines peuvent atteindre un mètre de profondeur si le sol s'y prête. Les tiges grimpantes sont peu ramifiées et s'enroulent autour de leur support dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (tiges volubiles « sinistrorses »). Elles peuvent atteindre deux à trois mètres de haut. Les types nains sont plus ramifiés, prenant un port buissonnant ou dressé, de 40 à 60 cm de haut. Ils se prêtent mieux à la mécanisation des cultures. Les feuilles adultes sont pétiolées, alternes et composées trifoliées, de couleur verte ou pourpre .Les fleurs sont groupées en grappes déterminées (racèmes) de 4 à 10 fleurs, naissant à l'aisselle des feuilles. Ce sont des fleurs hermaphrodites. Les fruits sont des gousses déhiscentes, appelées également « cosses », de forme et de longueur variable. En particulier leur section peut être cylindrique, ovale ou aplatie
Chaque gousse contient 4 à 8 graines de taille, forme et couleur variable. La forme la plus commune est dite « réniforme », typique des haricots, mais on peut rencontrer des grains plus sphériques (d'où les appellations locales de « pois » données à certaines variétés). La couleur des graines va du blanc au noir en passant par le rouge et les couleurs panachées. Les graines peuvent garder leur faculté germinative de 3 à 5 ans. La germination des haricots est dite « épigée ».
N.B comme toutes les plantes de la famille des Fabacées, les haricots ont la capacité de fixer l’azote du sol grâce à des nodosités se trouvant sur leurs racines. Elles hébergent des bactéries qui vivent en symbiose avec les végétaux. Elles captent et transmettent aux racines l’azote trouvé dans le sol et, en contrepartie, ces dernières fournissent des sucres aux bactéries. La culture terminée et les plants de haricots retirés, les nodosités restent en terre, enrichissant celle-ci en azote.
Mode de préparation du sol
Dans l’agriculture traditionnelle, la terre se prépare à la main ou à l’aide d’animaux de labour avant le semis. La culture se pratique surtout en terrain plat, mais cela n’exclut pas le recours à des buttes ou des billons lorsque le sol est lourd ou la nappe phréatique élevée. Les associations avec le maïs, le bananier et les plantes à racines ou à tubercules sont fréquentes, Moins fréquentes sont les associations avec le sorgho, le mil, les pois, les fèves, le caféier et d’autres espèces. Les haricots peuvent pousser dans toute bonne terre de jardin, mais ils apprécient particulièrement les sols riches en humus, frais, mais bien drainés.
Mode préparation de semence
Normalement pour préparer la semence on doit d’abord sélectionner les plantes non rachitiques ni malade, les semences doivent récoltés avant qu’on fasse la récolte principale, et après ont doit mettre les semences récoltés a l’ombre pour éviter de tuer le germe de la semence ,il faut trier les graines, il faut aussi tremper les graines 24 h dans l'eau auparavant afin d'accélérer la germination : à chacun de faire ses expériences, mais le haricot lève vite environ une semaine.
Pour semer l’haricot il faut choisir un coin de votre potager qui est bien ensoleillé dont le sol est humide sans être gorgé d'eau. Idéalement, vous l'aurez enrichi de compost juste avant l'hiver. Tracez les sillons en gardant au moins 50 cm entre chaque rang 1,5 m pour les haricots verts grimpants afin de vous permettre de ramasser les gousses plus facilement lors des récoltes. Ne semez pas vos haricots où vous en aviez déjà semés l'année précédente ou à un endroit où d'autres végétaux de la famille des Fabacées poussaient. Veillez à faire une rotation des cultures.
Ils existent deux techniques de semis pour l’haricot
Semis en ligne : tracez un sillon à la pointe de la serfouette et déposez une graine tous les 5 cm.
Semis en poquet : creusez à la main une petite cuvette de 3 cm de profondeur dans laquelle vous déposez 5 à 7 graines. Espacez chaque poquet de 30 cm.
Ce qu’on doit faire après le semis
Recouvrez à peine de terre ,un adage ancien l’affirme : « les haricots doivent voir le jardinier s’éloigner ». On « butte » traditionnellement les haricots en rassemblant de la terre autour de leur base lorsque les plants sont munis de 2 feuilles. Cette plante n’est pas spécialement gourmande en eau. Arrosez en période de sécheresse, en veillant à apporter l’eau au pied, sans mouiller le feuillage. Les haricots n’ont aucun besoin d’engrais. Au contraire : un excès d’azote les rend plus sensibles aux attaques de ravageurs et de maladie. Cultivé de façon intensive, les haricots peuvent être l’objet de certaines attaques de ravageurs notamment la mouche des semis ou maladie dont l’anthracnose, mais ce n’est pas le cas dans le jardin amateur. Le basilic à proximité des haricots attirera les insectes pollinisateurs. L'association avec le maïs, les pommes de terre et la plupart des autres légumes sera positive car ils apporteront de l'azote à leurs plantes compagnes. Par contre, ne plantez pas à proximité des haricots des poireaux, de l'ail, des oignons, des échalotes, du fenouil ni d'autres Fabacées. La proximité des haricots nains et grimpants n'est pas forcément favorable non plus. On ne désherbe qu’une ou deux fois, et après cela le couvert végétal est suffisamment développé pour étouffer les adventices. Le buttage s’effectue souvent environ 3 semaines après le semis. Cette tâche demande du soin car le collet du haricot est facilement endommagé. L’irrigation n’est pas souvent pratiquée, sauf à des latitudes élevées, où la production a lieu en hiver la saison sèche.
Récolte
Le haricot peut se récolter lorsque la plupart des gousses sont encore vertes mais proches de leur maturité physiologique, afin d’avoir une récolte précoce d’un légume sec frais et facile à cuire ; toutefois, la plupart des cultures se récoltent à maturité. En Haïti, la récolte s’effectue presque entièrement à la main. Les plantes des haricots non grimpants s’arrachent d’habitude lorsque la plupart des gousses sont sèches, puis on les met en bottes et on les rentre. Les gousses des types grimpants se récoltent généralement à la main au fur et à mesure qu’elles mûrissent, et la récolte s’échelonne ainsi sur plusieurs semaines. Les haricots ne supportent pas les températures fraîches et encore moins le gel évidemment. Leurs semis devront se faire, non seulement après que les risques de gelées soient totalement écartés, mais aussi à l'issue d'un réchauffement de la terre, c'est à dire d'une température de l'air de 10°C minimum. Selon les régions, les semis débuteront donc entre fin mars et fin mai : pour le climat méditerranéen, les premiers semis se feront fin mars et surtout en avril, ailleurs, il faudra attendre mai. Par la suite, vous aurez tout intérêt à programmer de nouveaux semis chaque mois jusqu'à début août : vous vous assurerez ainsi une récolte régulière de haricots durant tout l'été.
N.B. Désinfecter régulièrement les outils de jardinage utilisés dans une solution d’eau de javel dilué à 10% 100 ml d’eau de javel pour 1 litre d’eau de pluie, nettoyer les parcelles avec soin à la fin des cultures pour ne laisser aucun déchet au sol. Incinérez les parties malades, ne les jetez pas au compost. éliminer sans tarder les plantes qui présentent les premiers symptômes viraux ou bactériens, pour ne pas que les maladies gagnent le reste de la culture. Lutter sans tarder contre les pucerons, possibles vecteurs eux-aussi de maladies, Il est salutaire d’attendre 4 ans avant de cultiver de nouveau des haricots sur une parcelle qui en a déjà accueilli.
Traitement après la récolte
Les petits paysans rapportent les haricots récoltés chez eux pour les étaler au sol et les faire sécher au soleil. Après séchage, le battage s’effectue soit avec de longs bâtons, soit avec un tracteur que l’on fait passer sur la récolte mise en tas, ou plus rarement, avec une batteuse mécanique. Avant d’être stockées, les graines de haricot sont souvent séchées au soleil afin de détruire les bruches et de diminuer le taux d’humidité, ce qui permet une meilleure conservation. Mais un séchage prolongé peut entraîner une difficulté de cuisson. Dans certaines régions, les graines sont triées par type, tandis qu’ailleurs, ce sont des mélanges complexes qui sont intentionnellement produits et consommés. La conservation des graines se fait avec de la cendre de bois, des feuilles de tabac ou de la cendre de tiges de haricot.
Conclusion
Bien que dans l’ensemble le haricot soit produit sur des sols acides, le recours à une correction avec de la chaux n’est pas courant. La rotation avec d’autres espèces annuelles ou vivaces à vie courte est pratiquée ; le plus souvent avec des céréales, d’autres légumes secs ou des plantes à racines ou à tubercules. Comme bon nombre de plantes potagères, les haricots peuvent se trouver affectés par divers virus. Le plus courant est sans nul doute celui de la mosaïque du haricot. Le haricot se multiplie habituellement par graines, mais la multiplication végétative par boutures est possible. Le haricot peut se semer à la volée et en lignes. Le haricot à port grimpant indéterminé se sème à raison de 3 a 6 graines par trou de plantation sur des lignes espacées de 100 a 120 cm, en ménageant des espaces sur la ligne de 40 a 50 cm. On enfouit généralement les graines à 3 a 4 cm de profondeur, mais on peut aller jusqu’à 7 cm si la surface du sol est sèche et pas trop lourde ni trop sujette à l’encroûtement.
Introduction
La domestication du haricot commun serait intervenue dans deux centres distincts, d'une part en Amérique centrale (variété vulgaris) et d'autre part en Amérique du Sud dans la région andine (variété aborigineus). Les variétés méso-américaines se distinguent de celles des Andes, notamment par la taille des grains, plus gros chez ces dernières. Sa première apparition dans des sites archéologiques est datée de 7000 ans av. J.-C. au Pérou, de 4000 ans av. J.-C. au Tamaulipas (nord-est du Mexique) et de 3000 ans av. J.-C. à Tehuacán (sud-est de Mexico).Le centre mésoaméricain, zone où la quasi-totalité des espèces de haricots ont été retrouvées à l'état sauvage, semble le centre principal de diffusion des haricots et le centre où s'est formé le complexe haricot-maïs-courge (les « trois sœurs » des peuples amérindiens), qui s'est ensuite diffusé vers le Nord. La première introduction du haricot en Europe serait due à Christophe Colomb qui le découvrit à Nuevitas (Cuba) lors de son premier voyage en octobre 1492. Par la suite d'autres explorateurs le découvrirent en divers points d'Amérique du Nord et du Sud. La diffusion de la plante en Europe se serait faite par le Vatican. C'est Catherine de Médicis qui l'aurait introduite en France à l'occasion de son mariage avec le roi Henri II en 1533. Dès le XVIème siècle, des navigateurs portugais l'ont introduit en Afrique et en Asie. Facile à cultiver et produisant des graines de bonne taille et de longue conservation, le haricot a connu rapidement un grand succès en Europe, où il s'est diversifié en d'innombrables variétés locales, se substituant partiellement ou totalement à d'autres légumineuses anciennes (pois chiches, lentilles, dolique mongette). Il s'est également bien implanté en Afrique orientale, notamment dans la région des Grands Lacs (Kenya, Ouganda, Tanzanie) où il retrouvait des conditions écologiques proches de celles des montagnes andines. Cette région est aussi devenue un centre de diversification et le haricot y est encore de nos jours un aliment de base des populations rurales.
Problématique
Cette seule sensibilité suffit à expliquer nombre de problèmes et de maladies qui les affectent et pour lesquelles on se sent parfois bien démunis. C’est dans le but de vous apporter des éléments de connaissances que cet article recense un large panel de maladies parmi les plus fréquentes sur les cultures de haricots verts. Les haricots verts sont exigeants d’un point de vue des températures. Mais ils le sont tout autant quant aux besoins en eau. Ils apprécient les sols frais et les arrosages réguliers, sans excès, tout le long de leur culture. Les besoins sont encore plus élevés au moment de la floraison qui précède la formation des gousses. C’est en raison d’un sol trop sec ou sous l’effet de vents chauds desséchants que les gousses résultent partiellement vides.
Justification
Parmi toutes les plantes cultivées au potager, il en est certaines plus exigeantes que d’autres. Les haricots sont de ceux-là. Exigeants d’un point de vue des températures, ces légumes-graines redoutent tout autant les températures basses, ainsi que les changements inopinés de températures, ou encore les chaleurs caniculaires.
Objectif général
L’objectif général de ce formation est de permettre aux paysans de bien préparer la semence d’haricot en vue d’apporter un bon résultat sur les champs cultivés .
Objectif Spécifique
L’objectif spécifique du formation est de permettre aux paysans de produire soi même et de préparer la semence d’haricot.
Présentation des concepts clés
Autoproduction : c’est le fait de produire quelques chose soi même sans avoir la de vocation .
Semence : c’est une graine sélectionnée pour être semer
Présentation de la zone
Quartier Morin est une commune d'Haïti, située dans le département du Nord et dans l'arrondissement de Cap-Haïtien, sa superficie est de 60,36 km cette commune est peuplée de 24 881 habitants, L'église de Quartier-Morin est placée en 1700 sous le patronage de saint Louis. La commune est composée de 2 sections communales : basse Plaine et Morne Pelé, donc notre formation est centre normalement sur les habitants de morne Pelé
Présentation de la culture
Le Haricot, ou Haricot commun Phaseolus vulgaris L., est une espèce de plantes annuelles de la famille des Fabacées Papilionacées, du genre Phaseolus, couramment cultivée comme légume ou légumineuse. On en consomme soit le fruit (la gousse), haricot vert ou « mange-tout », soit les graines, riches en protéines. Le terme « haricot » désigne aussi ces parties consommées, les graines (haricots secs) ou les gousses. Cette plante, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud (Andes), joue un rôle important dans l'alimentation humaine comme source d'amidon (féculent), de protéines et dans la fixation biologique de l'azote. Elle fait l'objet de culture vivrière dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine, tandis que dans les pays développés, à côté d'une production limitée dans les jardins familiaux, s'est développée une culture en plein champ produisant soit des haricots secs pour la conserverie, soit des haricots verts. Ces derniers, dont la consommation s'est développée depuis le début du XXème siècle, correspondent mieux à la recherche d'une alimentation plus légère. Haricots secs comme haricots verts peuvent être soit nains la forme privilégiée en grande culture, soit à rames donc grimpants avec nécessité de tuteurs.
Description de l’haricot
Le haricot est une plante herbacée annuelle, qui peut prendre plusieurs types de port selon les variétés. On distingue deux grands groupes, les haricots grimpants (dits haricots à rames), et les haricots nains à port érigé et plus ramifié. Le port de la plante est principalement déterminé par son génome, mais les conditions écologiques aux différents stades phénologiques peuvent l'influencer. Ainsi, une température chaude (30 °C) au stade de la première feuille trifoliolée déclenche toujours le port volubile. On peut également obtenir des plantes à port intermédiaire. Le Haricot a une racine principale non dominante qui est très rapidement complétée de racines latérales. Les racines peuvent atteindre un mètre de profondeur si le sol s'y prête. Les tiges grimpantes sont peu ramifiées et s'enroulent autour de leur support dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (tiges volubiles « sinistrorses »). Elles peuvent atteindre deux à trois mètres de haut. Les types nains sont plus ramifiés, prenant un port buissonnant ou dressé, de 40 à 60 cm de haut. Ils se prêtent mieux à la mécanisation des cultures. Les feuilles adultes sont pétiolées, alternes et composées trifoliées, de couleur verte ou pourpre .Les fleurs sont groupées en grappes déterminées (racèmes) de 4 à 10 fleurs, naissant à l'aisselle des feuilles. Ce sont des fleurs hermaphrodites. Les fruits sont des gousses déhiscentes, appelées également « cosses », de forme et de longueur variable. En particulier leur section peut être cylindrique, ovale ou aplatie
Chaque gousse contient 4 à 8 graines de taille, forme et couleur variable. La forme la plus commune est dite « réniforme », typique des haricots, mais on peut rencontrer des grains plus sphériques (d'où les appellations locales de « pois » données à certaines variétés). La couleur des graines va du blanc au noir en passant par le rouge et les couleurs panachées. Les graines peuvent garder leur faculté germinative de 3 à 5 ans. La germination des haricots est dite « épigée ».
N.B comme toutes les plantes de la famille des Fabacées, les haricots ont la capacité de fixer l’azote du sol grâce à des nodosités se trouvant sur leurs racines. Elles hébergent des bactéries qui vivent en symbiose avec les végétaux. Elles captent et transmettent aux racines l’azote trouvé dans le sol et, en contrepartie, ces dernières fournissent des sucres aux bactéries. La culture terminée et les plants de haricots retirés, les nodosités restent en terre, enrichissant celle-ci en azote.
Mode de préparation du sol
Dans l’agriculture traditionnelle, la terre se prépare à la main ou à l’aide d’animaux de labour avant le semis. La culture se pratique surtout en terrain plat, mais cela n’exclut pas le recours à des buttes ou des billons lorsque le sol est lourd ou la nappe phréatique élevée. Les associations avec le maïs, le bananier et les plantes à racines ou à tubercules sont fréquentes, Moins fréquentes sont les associations avec le sorgho, le mil, les pois, les fèves, le caféier et d’autres espèces. Les haricots peuvent pousser dans toute bonne terre de jardin, mais ils apprécient particulièrement les sols riches en humus, frais, mais bien drainés.
Mode préparation de semence
Normalement pour préparer la semence on doit d’abord sélectionner les plantes non rachitiques ni malade, les semences doivent récoltés avant qu’on fasse la récolte principale, et après ont doit mettre les semences récoltés a l’ombre pour éviter de tuer le germe de la semence ,il faut trier les graines, il faut aussi tremper les graines 24 h dans l'eau auparavant afin d'accélérer la germination : à chacun de faire ses expériences, mais le haricot lève vite environ une semaine.
Pour semer l’haricot il faut choisir un coin de votre potager qui est bien ensoleillé dont le sol est humide sans être gorgé d'eau. Idéalement, vous l'aurez enrichi de compost juste avant l'hiver. Tracez les sillons en gardant au moins 50 cm entre chaque rang 1,5 m pour les haricots verts grimpants afin de vous permettre de ramasser les gousses plus facilement lors des récoltes. Ne semez pas vos haricots où vous en aviez déjà semés l'année précédente ou à un endroit où d'autres végétaux de la famille des Fabacées poussaient. Veillez à faire une rotation des cultures.
Ils existent deux techniques de semis pour l’haricot
Semis en ligne : tracez un sillon à la pointe de la serfouette et déposez une graine tous les 5 cm.
Semis en poquet : creusez à la main une petite cuvette de 3 cm de profondeur dans laquelle vous déposez 5 à 7 graines. Espacez chaque poquet de 30 cm.
Ce qu’on doit faire après le semis
Recouvrez à peine de terre ,un adage ancien l’affirme : « les haricots doivent voir le jardinier s’éloigner ». On « butte » traditionnellement les haricots en rassemblant de la terre autour de leur base lorsque les plants sont munis de 2 feuilles. Cette plante n’est pas spécialement gourmande en eau. Arrosez en période de sécheresse, en veillant à apporter l’eau au pied, sans mouiller le feuillage. Les haricots n’ont aucun besoin d’engrais. Au contraire : un excès d’azote les rend plus sensibles aux attaques de ravageurs et de maladie. Cultivé de façon intensive, les haricots peuvent être l’objet de certaines attaques de ravageurs notamment la mouche des semis ou maladie dont l’anthracnose, mais ce n’est pas le cas dans le jardin amateur. Le basilic à proximité des haricots attirera les insectes pollinisateurs. L'association avec le maïs, les pommes de terre et la plupart des autres légumes sera positive car ils apporteront de l'azote à leurs plantes compagnes. Par contre, ne plantez pas à proximité des haricots des poireaux, de l'ail, des oignons, des échalotes, du fenouil ni d'autres Fabacées. La proximité des haricots nains et grimpants n'est pas forcément favorable non plus. On ne désherbe qu’une ou deux fois, et après cela le couvert végétal est suffisamment développé pour étouffer les adventices. Le buttage s’effectue souvent environ 3 semaines après le semis. Cette tâche demande du soin car le collet du haricot est facilement endommagé. L’irrigation n’est pas souvent pratiquée, sauf à des latitudes élevées, où la production a lieu en hiver la saison sèche.
Récolte
Le haricot peut se récolter lorsque la plupart des gousses sont encore vertes mais proches de leur maturité physiologique, afin d’avoir une récolte précoce d’un légume sec frais et facile à cuire ; toutefois, la plupart des cultures se récoltent à maturité. En Haïti, la récolte s’effectue presque entièrement à la main. Les plantes des haricots non grimpants s’arrachent d’habitude lorsque la plupart des gousses sont sèches, puis on les met en bottes et on les rentre. Les gousses des types grimpants se récoltent généralement à la main au fur et à mesure qu’elles mûrissent, et la récolte s’échelonne ainsi sur plusieurs semaines. Les haricots ne supportent pas les températures fraîches et encore moins le gel évidemment. Leurs semis devront se faire, non seulement après que les risques de gelées soient totalement écartés, mais aussi à l'issue d'un réchauffement de la terre, c'est à dire d'une température de l'air de 10°C minimum. Selon les régions, les semis débuteront donc entre fin mars et fin mai : pour le climat méditerranéen, les premiers semis se feront fin mars et surtout en avril, ailleurs, il faudra attendre mai. Par la suite, vous aurez tout intérêt à programmer de nouveaux semis chaque mois jusqu'à début août : vous vous assurerez ainsi une récolte régulière de haricots durant tout l'été.
N.B. Désinfecter régulièrement les outils de jardinage utilisés dans une solution d’eau de javel dilué à 10% 100 ml d’eau de javel pour 1 litre d’eau de pluie, nettoyer les parcelles avec soin à la fin des cultures pour ne laisser aucun déchet au sol. Incinérez les parties malades, ne les jetez pas au compost. éliminer sans tarder les plantes qui présentent les premiers symptômes viraux ou bactériens, pour ne pas que les maladies gagnent le reste de la culture. Lutter sans tarder contre les pucerons, possibles vecteurs eux-aussi de maladies, Il est salutaire d’attendre 4 ans avant de cultiver de nouveau des haricots sur une parcelle qui en a déjà accueilli.
Traitement après la récolte
Les petits paysans rapportent les haricots récoltés chez eux pour les étaler au sol et les faire sécher au soleil. Après séchage, le battage s’effectue soit avec de longs bâtons, soit avec un tracteur que l’on fait passer sur la récolte mise en tas, ou plus rarement, avec une batteuse mécanique. Avant d’être stockées, les graines de haricot sont souvent séchées au soleil afin de détruire les bruches et de diminuer le taux d’humidité, ce qui permet une meilleure conservation. Mais un séchage prolongé peut entraîner une difficulté de cuisson. Dans certaines régions, les graines sont triées par type, tandis qu’ailleurs, ce sont des mélanges complexes qui sont intentionnellement produits et consommés. La conservation des graines se fait avec de la cendre de bois, des feuilles de tabac ou de la cendre de tiges de haricot.
Conclusion
Bien que dans l’ensemble le haricot soit produit sur des sols acides, le recours à une correction avec de la chaux n’est pas courant. La rotation avec d’autres espèces annuelles ou vivaces à vie courte est pratiquée ; le plus souvent avec des céréales, d’autres légumes secs ou des plantes à racines ou à tubercules. Comme bon nombre de plantes potagères, les haricots peuvent se trouver affectés par divers virus. Le plus courant est sans nul doute celui de la mosaïque du haricot. Le haricot se multiplie habituellement par graines, mais la multiplication végétative par boutures est possible. Le haricot peut se semer à la volée et en lignes. Le haricot à port grimpant indéterminé se sème à raison de 3 a 6 graines par trou de plantation sur des lignes espacées de 100 a 120 cm, en ménageant des espaces sur la ligne de 40 a 50 cm. On enfouit généralement les graines à 3 a 4 cm de profondeur, mais on peut aller jusqu’à 7 cm si la surface du sol est sèche et pas trop lourde ni trop sujette à l’encroûtement.
Introduction
La domestication du haricot commun serait intervenue dans deux centres distincts, d'une part en Amérique centrale (variété vulgaris) et d'autre part en Amérique du Sud dans la région andine (variété aborigineus). Les variétés méso-américaines se distinguent de celles des Andes, notamment par la taille des grains, plus gros chez ces dernières. Sa première apparition dans des sites archéologiques est datée de 7000 ans av. J.-C. au Pérou, de 4000 ans av. J.-C. au Tamaulipas (nord-est du Mexique) et de 3000 ans av. J.-C. à Tehuacán (sud-est de Mexico).Le centre mésoaméricain, zone où la quasi-totalité des espèces de haricots ont été retrouvées à l'état sauvage, semble le centre principal de diffusion des haricots et le centre où s'est formé le complexe haricot-maïs-courge (les « trois sœurs » des peuples amérindiens), qui s'est ensuite diffusé vers le Nord. La première introduction du haricot en Europe serait due à Christophe Colomb qui le découvrit à Nuevitas (Cuba) lors de son premier voyage en octobre 1492. Par la suite d'autres explorateurs le découvrirent en divers points d'Amérique du Nord et du Sud. La diffusion de la plante en Europe se serait faite par le Vatican. C'est Catherine de Médicis qui l'aurait introduite en France à l'occasion de son mariage avec le roi Henri II en 1533. Dès le XVIème siècle, des navigateurs portugais l'ont introduit en Afrique et en Asie. Facile à cultiver et produisant des graines de bonne taille et de longue conservation, le haricot a connu rapidement un grand succès en Europe, où il s'est diversifié en d'innombrables variétés locales, se substituant partiellement ou totalement à d'autres légumineuses anciennes (pois chiches, lentilles, dolique mongette). Il s'est également bien implanté en Afrique orientale, notamment dans la région des Grands Lacs (Kenya, Ouganda, Tanzanie) où il retrouvait des conditions écologiques proches de celles des montagnes andines. Cette région est aussi devenue un centre de diversification et le haricot y est encore de nos jours un aliment de base des populations rurales.
Problématique
Cette seule sensibilité suffit à expliquer nombre de problèmes et de maladies qui les affectent et pour lesquelles on se sent parfois bien démunis. C’est dans le but de vous apporter des éléments de connaissances que cet article recense un large panel de maladies parmi les plus fréquentes sur les cultures de haricots verts. Les haricots verts sont exigeants d’un point de vue des températures. Mais ils le sont tout autant quant aux besoins en eau. Ils apprécient les sols frais et les arrosages réguliers, sans excès, tout le long de leur culture. Les besoins sont encore plus élevés au moment de la floraison qui précède la formation des gousses. C’est en raison d’un sol trop sec ou sous l’effet de vents chauds desséchants que les gousses résultent partiellement vides.
Justification
Parmi toutes les plantes cultivées au potager, il en est certaines plus exigeantes que d’autres. Les haricots sont de ceux-là. Exigeants d’un point de vue des températures, ces légumes-graines redoutent tout autant les températures basses, ainsi que les changements inopinés de températures, ou encore les chaleurs caniculaires.
Objectif général
L’objectif général de ce formation est de permettre aux paysans de bien préparer la semence d’haricot en vue d’apporter un bon résultat sur les champs cultivés .
Objectif Spécifique
L’objectif spécifique du formation est de permettre aux paysans de produire soi même et de préparer la semence d’haricot.
Présentation des concepts clés
Autoproduction : c’est le fait de produire quelques chose soi même sans avoir la de vocation .
Semence : c’est une graine sélectionnée pour être semer
Présentation de la zone
Quartier Morin est une commune d'Haïti, située dans le département du Nord et dans l'arrondissement de Cap-Haïtien, sa superficie est de 60,36 km cette commune est peuplée de 24 881 habitants, L'église de Quartier-Morin est placée en 1700 sous le patronage de saint Louis. La commune est composée de 2 sections communales : basse Plaine et Morne Pelé, donc notre formation est centre normalement sur les habitants de morne Pelé
Présentation de la culture
Le Haricot, ou Haricot commun Phaseolus vulgaris L., est une espèce de plantes annuelles de la famille des Fabacées Papilionacées, du genre Phaseolus, couramment cultivée comme légume ou légumineuse. On en consomme soit le fruit (la gousse), haricot vert ou « mange-tout », soit les graines, riches en protéines. Le terme « haricot » désigne aussi ces parties consommées, les graines (haricots secs) ou les gousses. Cette plante, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud (Andes), joue un rôle important dans l'alimentation humaine comme source d'amidon (féculent), de protéines et dans la fixation biologique de l'azote. Elle fait l'objet de culture vivrière dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine, tandis que dans les pays développés, à côté d'une production limitée dans les jardins familiaux, s'est développée une culture en plein champ produisant soit des haricots secs pour la conserverie, soit des haricots verts. Ces derniers, dont la consommation s'est développée depuis le début du XXème siècle, correspondent mieux à la recherche d'une alimentation plus légère. Haricots secs comme haricots verts peuvent être soit nains la forme privilégiée en grande culture, soit à rames donc grimpants avec nécessité de tuteurs.
Description de l’haricot
Le haricot est une plante herbacée annuelle, qui peut prendre plusieurs types de port selon les variétés. On distingue deux grands groupes, les haricots grimpants (dits haricots à rames), et les haricots nains à port érigé et plus ramifié. Le port de la plante est principalement déterminé par son génome, mais les conditions écologiques aux différents stades phénologiques peuvent l'influencer. Ainsi, une température chaude (30 °C) au stade de la première feuille trifoliolée déclenche toujours le port volubile. On peut également obtenir des plantes à port intermédiaire. Le Haricot a une racine principale non dominante qui est très rapidement complétée de racines latérales. Les racines peuvent atteindre un mètre de profondeur si le sol s'y prête. Les tiges grimpantes sont peu ramifiées et s'enroulent autour de leur support dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (tiges volubiles « sinistrorses »). Elles peuvent atteindre deux à trois mètres de haut. Les types nains sont plus ramifiés, prenant un port buissonnant ou dressé, de 40 à 60 cm de haut. Ils se prêtent mieux à la mécanisation des cultures. Les feuilles adultes sont pétiolées, alternes et composées trifoliées, de couleur verte ou pourpre .Les fleurs sont groupées en grappes déterminées (racèmes) de 4 à 10 fleurs, naissant à l'aisselle des feuilles. Ce sont des fleurs hermaphrodites. Les fruits sont des gousses déhiscentes, appelées également « cosses », de forme et de longueur variable. En particulier leur section peut être cylindrique, ovale ou aplatie
Chaque gousse contient 4 à 8 graines de taille, forme et couleur variable. La forme la plus commune est dite « réniforme », typique des haricots, mais on peut rencontrer des grains plus sphériques (d'où les appellations locales de « pois » données à certaines variétés). La couleur des graines va du blanc au noir en passant par le rouge et les couleurs panachées. Les graines peuvent garder leur faculté germinative de 3 à 5 ans. La germination des haricots est dite « épigée ».
N.B comme toutes les plantes de la famille des Fabacées, les haricots ont la capacité de fixer l’azote du sol grâce à des nodosités se trouvant sur leurs racines. Elles hébergent des bactéries qui vivent en symbiose avec les végétaux. Elles captent et transmettent aux racines l’azote trouvé dans le sol et, en contrepartie, ces dernières fournissent des sucres aux bactéries. La culture terminée et les plants de haricots retirés, les nodosités restent en terre, enrichissant celle-ci en azote.
Mode de préparation du sol
Dans l’agriculture traditionnelle, la terre se prépare à la main ou à l’aide d’animaux de labour avant le semis. La culture se pratique surtout en terrain plat, mais cela n’exclut pas le recours à des buttes ou des billons lorsque le sol est lourd ou la nappe phréatique élevée. Les associations avec le maïs, le bananier et les plantes à racines ou à tubercules sont fréquentes, Moins fréquentes sont les associations avec le sorgho, le mil, les pois, les fèves, le caféier et d’autres espèces. Les haricots peuvent pousser dans toute bonne terre de jardin, mais ils apprécient particulièrement les sols riches en humus, frais, mais bien drainés.
Mode préparation de semence
Normalement pour préparer la semence on doit d’abord sélectionner les plantes non rachitiques ni malade, les semences doivent récoltés avant qu’on fasse la récolte principale, et après ont doit mettre les semences récoltés a l’ombre pour éviter de tuer le germe de la semence ,il faut trier les graines, il faut aussi tremper les graines 24 h dans l'eau auparavant afin d'accélérer la germination : à chacun de faire ses expériences, mais le haricot lève vite environ une semaine.
Pour semer l’haricot il faut choisir un coin de votre potager qui est bien ensoleillé dont le sol est humide sans être gorgé d'eau. Idéalement, vous l'aurez enrichi de compost juste avant l'hiver. Tracez les sillons en gardant au moins 50 cm entre chaque rang 1,5 m pour les haricots verts grimpants afin de vous permettre de ramasser les gousses plus facilement lors des récoltes. Ne semez pas vos haricots où vous en aviez déjà semés l'année précédente ou à un endroit où d'autres végétaux de la famille des Fabacées poussaient. Veillez à faire une rotation des cultures.
Ils existent deux techniques de semis pour l’haricot
Semis en ligne : tracez un sillon à la pointe de la serfouette et déposez une graine tous les 5 cm.
Semis en poquet : creusez à la main une petite cuvette de 3 cm de profondeur dans laquelle vous déposez 5 à 7 graines. Espacez chaque poquet de 30 cm.
Ce qu’on doit faire après le semis
Recouvrez à peine de terre ,un adage ancien l’affirme : « les haricots doivent voir le jardinier s’éloigner ». On « butte » traditionnellement les haricots en rassemblant de la terre autour de leur base lorsque les plants sont munis de 2 feuilles. Cette plante n’est pas spécialement gourmande en eau. Arrosez en période de sécheresse, en veillant à apporter l’eau au pied, sans mouiller le feuillage. Les haricots n’ont aucun besoin d’engrais. Au contraire : un excès d’azote les rend plus sensibles aux attaques de ravageurs et de maladie. Cultivé de façon intensive, les haricots peuvent être l’objet de certaines attaques de ravageurs notamment la mouche des semis ou maladie dont l’anthracnose, mais ce n’est pas le cas dans le jardin amateur. Le basilic à proximité des haricots attirera les insectes pollinisateurs. L'association avec le maïs, les pommes de terre et la plupart des autres légumes sera positive car ils apporteront de l'azote à leurs plantes compagnes. Par contre, ne plantez pas à proximité des haricots des poireaux, de l'ail, des oignons, des échalotes, du fenouil ni d'autres Fabacées. La proximité des haricots nains et grimpants n'est pas forcément favorable non plus. On ne désherbe qu’une ou deux fois, et après cela le couvert végétal est suffisamment développé pour étouffer les adventices. Le buttage s’effectue souvent environ 3 semaines après le semis. Cette tâche demande du soin car le collet du haricot est facilement endommagé. L’irrigation n’est pas souvent pratiquée, sauf à des latitudes élevées, où la production a lieu en hiver la saison sèche.
Récolte
Le haricot peut se récolter lorsque la plupart des gousses sont encore vertes mais proches de leur maturité physiologique, afin d’avoir une récolte précoce d’un légume sec frais et facile à cuire ; toutefois, la plupart des cultures se récoltent à maturité. En Haïti, la récolte s’effectue presque entièrement à la main. Les plantes des haricots non grimpants s’arrachent d’habitude lorsque la plupart des gousses sont sèches, puis on les met en bottes et on les rentre. Les gousses des types grimpants se récoltent généralement à la main au fur et à mesure qu’elles mûrissent, et la récolte s’échelonne ainsi sur plusieurs semaines. Les haricots ne supportent pas les températures fraîches et encore moins le gel évidemment. Leurs semis devront se faire, non seulement après que les risques de gelées soient totalement écartés, mais aussi à l'issue d'un réchauffement de la terre, c'est à dire d'une température de l'air de 10°C minimum. Selon les régions, les semis débuteront donc entre fin mars et fin mai : pour le climat méditerranéen, les premiers semis se feront fin mars et surtout en avril, ailleurs, il faudra attendre mai. Par la suite, vous aurez tout intérêt à programmer de nouveaux semis chaque mois jusqu'à début août : vous vous assurerez ainsi une récolte régulière de haricots durant tout l'été.
N.B. Désinfecter régulièrement les outils de jardinage utilisés dans une solution d’eau de javel dilué à 10% 100 ml d’eau de javel pour 1 litre d’eau de pluie, nettoyer les parcelles avec soin à la fin des cultures pour ne laisser aucun déchet au sol. Incinérez les parties malades, ne les jetez pas au compost. éliminer sans tarder les plantes qui présentent les premiers symptômes viraux ou bactériens, pour ne pas que les maladies gagnent le reste de la culture. Lutter sans tarder contre les pucerons, possibles vecteurs eux-aussi de maladies, Il est salutaire d’attendre 4 ans avant de cultiver de nouveau des haricots sur une parcelle qui en a déjà accueilli.
Traitement après la récolte
Les petits paysans rapportent les haricots récoltés chez eux pour les étaler au sol et les faire sécher au soleil. Après séchage, le battage s’effectue soit avec de longs bâtons, soit avec un tracteur que l’on fait passer sur la récolte mise en tas, ou plus rarement, avec une batteuse mécanique. Avant d’être stockées, les graines de haricot sont souvent séchées au soleil afin de détruire les bruches et de diminuer le taux d’humidité, ce qui permet une meilleure conservation. Mais un séchage prolongé peut entraîner une difficulté de cuisson. Dans certaines régions, les graines sont triées par type, tandis qu’ailleurs, ce sont des mélanges complexes qui sont intentionnellement produits et consommés. La conservation des graines se fait avec de la cendre de bois, des feuilles de tabac ou de la cendre de tiges de haricot.
Conclusion
Bien que dans l’ensemble le haricot soit produit sur des sols acides, le recours à une correction avec de la chaux n’est pas courant. La rotation avec d’autres espèces annuelles ou vivaces à vie courte est pratiquée ; le plus souvent avec des céréales, d’autres légumes secs ou des plantes à racines ou à tubercules. Comme bon nombre de plantes potagères, les haricots peuvent se trouver affectés par divers virus. Le plus courant est sans nul doute celui de la mosaïque du haricot. Le haricot se multiplie habituellement par graines, mais la multiplication végétative par boutures est possible. Le haricot peut se semer à la volée et en lignes. Le haricot à port grimpant indéterminé se sème à raison de 3 a 6 graines par trou de plantation sur des lignes espacées de 100 a 120 cm, en ménageant des espaces sur la ligne de 40 a 50 cm. On enfouit généralement les graines à 3 a 4 cm de profondeur, mais on peut aller jusqu’à 7 cm si la surface du sol est sèche et pas trop lourde ni trop sujette à l’encroûtement.
Commentaires
Enregistrer un commentaire