Sujet : La facilitation Sociale est également un processus d'influence du groupe sur l'individu .Ce concept est évoqué lorsque la performance d'un individu à une tache donnee et améliorée par la présence d'autrui .Expliquez ce phénomène ? By Conviction Team !!!!!

 



Le Mouvement Boomba Haïti ( MBH) 

Sujet :  La facilitation Sociale est également un processus d'influence du groupe sur l'individu .Ce concept est évoqué lorsque la performance d'un individu à une tache donnee et améliorée par la présence d'autrui .Expliquez ce phénomène  ? 


Un document produit en version numérique par Boomba Libertaire

Collaborateur  bénévole et étudiant  HAÏTIEN

Courriel: stillboomba282@gmail.com

Dans le cadre de la collection: "Le Mouvement Boomba Haïti``

Site web: http:// stillboomba.blogspot.com / plus de 400 textes disponibles

Une collection fondée et dirigée par Jean Louis Butherly

Bénévole et étudiant en lettres /Haïti 1er République noire du nouveau monde

et développée en collaboration avec les autres étudiants haïtiens

Jules Carlos/ Nathan Auguste/Jean Joanes   / GR / Christophe/ Mondy / Micka /  et la liste est longue 

Site web:stillboomba.blogspot.com









Sujet :  La facilitation Sociale est également un processus d'influence du groupe sur l'individu .Ce concept est évoqué lorsque la performance d'un individu à une tache donnee et améliorée par la présence d'autrui .Expliquez ce phénomène  ? 












Plan


Introduction 

Approche définitionnelle et Problématique de la Psychologie Sociale 

Caractéristique de la psychologique sociale 

AUTRUI PORTEUR DE SIGNIFICATIONS : LA FACILITATION SOCIALE, LA NÉCESSITÉ VITALE D’AUTRUI 

Conclusion

Le mot psychologie aurait été créé au XVIème siècle. Ce terme désignait l’étude de l’âme tant d’un point de vue anatomique que théologique et traitait de sujets bien différents, comme l’origine du péché originel ou psychologie est née de la philosophie et de la médecine. Platon et Aristote développèrent leur conception de ce que l’on n’appelait pas encore le psychisme. Ils posèrent d’emblée une problématique qui ne cessera de traverser toute l’histoire de la psychologie : les rapports entre corps et esprit. D’abord, la psychologie sociale est née de trois courants : de la sociologie, de la psychologie (à certains égards même, de la psychanalyse) et de la philosophie. Ensuite, une remarque  portera sur la prise d’otage et le syndrome de Stockholm qui constituent un raccourci saisissant des phénomènes qu’étudie la Psychologie Sociale. Le plus évident, ce sont  l’importance et le statut particulier qui sont donnés à autrui. Par exemple, lors d’une prise d’otage, la vie de la personne enlevée  ne tient plus qu’à un fil ; à force de se sentir désespérer, elle a tendance à se rapprocher aux ravisseurs, même à les aimer, malgré ce sont eux qui vont les tuer. La psychologie sociale, étant donc, s’intéresser  à  l’individu dans la société, elle s’intéressera aussi à autrui d’un triple point de vue : sa connaissance, les influences réciproques entre soi et autrui, et les interactions sociales. Par exemple, des passagers américains du vol TWA, des pirates de l’air opérant au Proche-Orient ne pouvaient sans doute être que des terroristes, des assassins qui voulaient profiter des médias. Au cours de leur séquestration, leurs impressions des ravisseurs ont manifestement changé, de même que leurs explications d’actes terroristes. Dans le train des Pays-Bas, l’otage à exécuter qui a transmis son message a cessé d’être « un moyen de pression » pour devenir un être capable de sentiments d’amour conjugal et paternel. Comment croyez-vous que cet homme a expliqué le revirement du chef des ravisseurs moluquois ? À quoi ou à qui a-t-il attribué sa chance ?

Une prise d’otages a sa raison d’être dans une volonté d’influence. Car, Les ravisseurs veulent manipuler quelqu’un, une entreprise ou un gouvernement de céder à leurs revendications. Les négociateurs veulent convaincre les ravisseurs de ne pas aggraver leur sort. Les otages cherchent à amadouer leurs geôliers. Chacun emploiera menaces, séduction, pleurs, ou promesses pour arriver à ses fins. Comme on le sait, l’influence ira bien au-delà avec le syndrome de Stockholm. En fait, nous naissons dépendants d’autrui et toute notre vie sociale se passera à être interdépendants. La perception et l’influence sociales passent par des interactions, entre individus ou entre groupes. Une faction armée est en conflit avec un gouvernement. Des négociateurs, représentant une autorité supérieure, essaient de gérer le conflit de manière à sauver la vie des otages. Les ravisseurs et leurs otages doivent interagir ne serait-ce que pour régler des problèmes de nourriture ou d’hygiène. Des gens s’aiment ou se haïssent et leurs sentiments s’exprimeront dans des interactions. Dans les lignes qui vont suivre nous allons suivre notre plan bien déterminé.


Approche définitionnelle et Problématique de la Psychologie Sociale 

Tout d’abord, la psychologie sociale est une discipline qui aborde l’individu comme un être social, c’est-à-dire marqué par les relations qu’il vit avec autrui, dans des contextes qui agissent sur son comportement. De plus, la notion de relation est au cœur de la compréhension de cette discipline. Elle porte à la fois sur l’individu et sur les processus sociaux. La notion de relation est inhérente à la nature du social mais aussi à la nature de l’individu comme être social. Nous sommes des êtres relationnels non parce que nous avons des relations mais parce que notre existence nous constitue à travers les liens qui nous construisent et qui peuvent ainsi nous détruire. Nous existons dans le rapport à autrui. L’individu n’existe socialement qu’en tant qu’il développe des liens avec autrui. 

« Dans la vie psychique de chacun, l’autre surgit dans notre vie selon quatre modalités, comme modèle, comme objet, comme aide et comme adversaire » (Freud, Psychologie collective et analyse du moi). Donc voilà les modalités de la relation à l’autre telles que Freud en parle et il continue : « Dès le départ, tout ce qui touche la psychologie individuelle est en même temps à considérer comme une psychologie sociale ». Il y a là un éclairage intéressant dans la mesure où il montre que ce qui joue dans la relation, c’est l’autre, c’est ce que je fais avec l’autre, qu’est-ce qu’il est pour moi du point de vue psychique, social, etc. 

Du point de vue psycho-sociale, les relations sociales, ne sont pas donc possibles sans que se nouent différentes formes de communication entre les individus, entre les groupes, entre les individus et la société, entre les groupes et la société. Il serait erroné du point de vue des programmes que l’on peut développer autour de l’information et de la communication, donc des thèmes qui vous préoccupent, d’opter pour des approches sur la communication en les considérant comme des entités bien autonomes, séparées, sans que justement soient posées au préalable les bases de la relation sur laquelle elles se développent. Il s’agit de la dynamique même du social qui va les déterminer dans un sens ou dans l’autre. De nos jours, il est clair que le contexte social des structures, des dispositifs d’information, va développer des modalités relationnelles autour desquelles se nouent des formes de communication spécifiques. L’Internet, pour prendre l’exemple banal, est trop perçu, de ce point de vue comme un outil de communication, alors qu’il n’est qu’un échange d’information. Pour vraiment avoir de la relation avec la personne avec laquelle je communique à l’autre bout du monde, il y a autre chose qui doit se passer. A travers la technologie de l’information, le lointain devient proche. Nous sommes dans une instantanéité des échanges d’informations. 

Oui, mais où est le prochain ? Dans la relation. Que faisons-nous des aspects relationnels qui sont liés à notre vie et non pas à l’échange d’information ? La psychologie sociale s’intéresse à ce qui, dans la relation, détermine la communication. 

La psychologie sociale propose une problématique spécifique de la relation qui repose donc, d’une part, sur une conception de l’individu comme être social et, d’autre part, sur une conception de la relation individu/société qui nous informe sur la nature des phénomènes sociaux en tant que systèmes complexes de relations qui nous façonnent et que nous façonnons à notre tour. 

La psychologie sociale considère l’individu comme une structure poreuse, c’est-à-dire comme un être malléable. Cette conception est fondamentale. La société elle-même n’est pas une structure figée non plus : elle ne se développe qu’à travers les dynamiques relationnelles qui s’établissent entre les cadres sociaux et les individus qui s’y trouvent.


Caractéristiques de la psychologie sociale

En général la psychologie sociale vise à  étudier l’individu dans la société pour chercher à lui comprendre à expliquer la manière dans laquelle les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés de la présence des autres .il y a donc des variables à travers les caractéristiques des personnes nature biologiques du comportement social. Puis, La facilitation est un phénomène social selon lequel la présence d’autrui, en situation d'audience ou de coaction, a en effet bénéfique sur les performances d'un individu. Elle a été découverte par Norman triplet à la fin du XIXe siècle(1998) et étudié par la suite de nombreux auteurs, dont Robert Zajonc psychologue social, qui s'intéresse également à l'effet opposé l'inhibition sociale. Il est important maintenant de voir autrui comme porteur de signification. 


Autrui porteur de significations : la facilitation sociale

Étant le domaine d’étude qui analyse la façon dont les comportements, (pensées) et affects (émotions ou sentiments)  l’individu est influencé par le comportement et les caractéristiques des autres, ainsi que par les caractéristiques de la situation dans  laquelle l'individu est inséré, la psychologie sociale s'intéresse et traite un ensemble de grands thèmes à savoir: Perceptions et cognitions sociales, influence sociale, relation  sociale, facilitation sociale pour ne citer que ceux-là. Attardons-nous donc sur le concept de la ‘’Facilitation Sociale’’ qui constitue le vif même de notre travail de recherche.

Les expériences de Triplett montraient que la présence de co-auteur améliorait la performance motrice des sujets. Quelques années plus tard, grâce à une observation purement accidentelle, Meumann (1904) va renforcer l’intérêt pour ce genre de phénomène. Ce chercheur s’intéresse à l’effort musculaire et demande à ses étudiants de travailler à la limite de leurs possibilités physiques pour des tâches simples comme celle de soulever un poids à l’aide d’un doigt pendant un temps déterminé. Alors que Meumann passe par hasard dans son laboratoire où travaille un de ses étudiants, il s’aperçoit que la performance est meilleure depuis son arrivée. Plutôt que d’accuser l’étudiant de ne pas avoir travaillé au maximum de ses forces pendant qu’il était tout seul, Meumann émet l’hypothèse que la présence d’un autrui passif, et non plus seulement d’un co-acteur, est suffisante pour améliorer des performances motrices. 

On peut imaginer l’engouement provoqué par ces observations pour une psychologie sociale naissante. La présence d’autrui en situation d’audience ou de co-action a un effet bénéfique. On baptisa le phénomène : Facilitation Sociale. Les recherches ultérieures montrèrent que l’influence ne se bornait pas aux performances motrices ; les performances intellectuelles étaient également affectées. On croyait à l’époque que la vue des mouvements d’autrui ainsi qu’un sentiment larvé de rivalité étaient à la base de la facilitation sociale.

Le phénomène semblait très général puisqu’il avait également été observé chez des animaux tels que les fourmis. Chen (1937), de l’université de Pékin, a mesuré le temps qu’une, deux ou trois fourmis, enfermées dans un bocal, attendent avant de commencer à creuser dans le sable, ainsi que la quantité de sable qu’elles déplacent. Deux et trois fourmis se mettent environ six fois plus vite au travail qu’une seule, et, par individu, elles extraient plus de trois fois la quantité déplacée par une fourmi isolée. Si l’on peut parler de facilitation sociale, il est cependant difficile d’invoquer une rivalité entre fourmis. Ce n’est pas le seul problème que rencontrèrent les premières études de la facilitation sociale. Malheureusement pour les pionniers de la psychologie sociale, les recherches ultérieures montrèrent également que la présence d’autrui a un effet délétère dans certaines conditions que les chercheurs de l’époque ne parvenaient pas à spécifier. C’est ainsi que si les sujets résolvent davantage de problèmes mathématiques ou logiques en situation d’audience ou de coaction, ils commettent également plus d’erreurs. Facilitation ou détérioration sociale ? La différence ne peut s’expliquer par des variations de procédure puisque les deux types de résultats sont parfois obtenus par les mêmes chercheurs. De ce fait voyons les questions posées.

C'est quoi la facilitation sociale?  Comment expliquer que parfois autrui améliore nos performances et  parfois il les détériore ? 

C'est un phénomène social selon lequel la présence d'autrui, en situation d'audience ou de coaction, a un effet bénéfique sur les performances d'un individu. Ce phénomène a été découvert par Norman Triplet  à la fin du XIXe siècle (1898), et étudié par la suite par de nombreux auteurs, dont Robert Zajonc, psychologue social, qui s’intéressa également à l’effet opposé qu'est l’inhibition sociale. D’autres modèles explicatifs tels que l’hypothèse du conflit-distraction et l’hypothèse du contrôle social, peuvent mettre en lumière certains effets liés à ce phénomène. La présence d’autrui en situation d’audience ou de coaction a un effet bénéfique tant sur les performances physiques qu’intellectuelles. A cet effet, Allport soutient que le phénomène de facilitation serait dû à deux facteurs :1) la vue des mouvements d’autrui accroitrait nos mouvements (c'est la composante cognitive)    2) il y aurait l’activation d’un phénomène de rivalité et de compétition en situation de co-action ( c'est la composante motivationnelle).

Pour MEUMANN, TRIPLETT;  par l'effet d’audience, l'effet de la co-action; où le sujet est accompagné de personnes réalisant la même tâche que lui, même passive la présence des co-acteurs  est suffisante pour améliorer des performances motrices. 

Les années 60, Zajonc (1967) entreprit d’écrire une introduction à la psychologie sociale en y retraçant les débuts des recherches dans le domaine. Confronté au phénomène de la facilitation, il essaya de trouver une solution. Zajonc (1965) part de la constatation que dans les tâches utilisées pour mettre en exergue un effet positif ou négatif de la présence d’autrui, il existe une compétition de réponses, c’est-à-dire qu’une réponse ne peut être donnée en même temps qu’une autre. Dans le cas de problèmes de mathématiques, par exemple, le fait de donner une solution exclut toute autre solution. Étant donné cette compétition, il y aura donc une hiérarchie de réponses possibles, basée sur leur probabilité d’apparition : certaines réponses, dominantes, auront plus de chances de se présenter que d’autres, subordonnées. Or, on sait depuis les travaux de l’école behavioriste de Hull, que la probabilité d’émission de la réponse dominante est augmentée en cas d’activation physiologique. Cette activation peut provenir de la motivation du sujet et, pense Zajonc, cette motivation peut être déclenchée par les situations d’audience et de co-action.

Facilitation ou détérioration sociale ?

 Si la réponse dominante est correcte, il y aura effectivement facilitation sociale, alors que si la réponse dominante est incorrecte, il y aura détérioration sociale. L’audience et la coaction facilitent la performance mais gênent l’acquisition. Dans certaines situations, la facilitation sociale détériore les performances. Nous pourrons dire du moins qu'il peut ou de toute évidence, et par obligation, l’hypothèse de Zajonc repose sur un raisonnement a posteriori. En effet, à la lecture de ses prédécesseurs, il a estimé quelles étaient les réponses dominantes et subordonnées. Pour compléter sa démonstration, Zajonc devra donc créer des tâches ad hoc, mettant ou non en jeu la motivation et impliquant des compétitions entre réponses dont on sait avec certitude lesquelles sont dominantes. Dans ces lignes explicatives 

Zajonc veut montrer que c’est la simple, la pure présence d’autrui en tant que co-acteur ou auditeur qui importe. Ceci signifie qu’il doit bannir toute situation d’audience ou de coaction qui risquerait de fournir des indices ou des renforcements sociaux susceptibles d’entraîner une facilitation ou une détérioration sociale. Pour ce faire, il recourt à des animaux parce qu’« à coup sûr, ils ne se préoccupent ni de vaine bravoure ni de vain courage et ils n’ont ni patrie à défendre ni réputation à maintenir » (Zajonc, 1967 nous poursuivons cette recherche en disant  Par de telles expériences, remarquables d’ingéniosité, de quoi Zajonc veut-il nous persuader ? Tout d’abord, que c’est la simple, la pure, présence d’autrui qui est responsable des effets. Une substance chimique capable d’entraîner un accroissement de l’activité corticosurrénale, et donc d’augmenter la motivation, aurait les mêmes effets. En d’autres termes, autrui n’a aucune spécificité. C’est un simple accident de localisation à un moment donné. En second lieu, pour Zajonc, la facilitation sociale est innée, non apprise.

Examinons tout d’abord la question de l’innéité qui est très simple à résoudre. Déjà en 1932, Harlow a montré que des rats élevés en isolement social ne manifestent pas de facilitation sociale lors de l’ingestion de nourriture en situation de co-action, et ce par rapport à une situation d’ingestion en solitaire et par rapport à des rats élevés avec des congénères. Toutefois, comme ont pu le vérifier d’autres chercheurs, la facilitation sociale s’apprend très vite, du moins en ce qui concerne la prise de nourriture. Posons une autre question très essentielle comme celle-ci : La simple présence d’autrui est-elle suffisante ? Supposez que l’on vous ait entraîné à bien répondre à une tâche intellectuelle de sorte que votre réponse dominante soit correcte. Par rapport à votre performance en situation d’isolement, quand allez-vous montrer de la facilitation ? Quand vous êtes observé par des experts en cette tâche ? Quand vous êtes en présence de personnes qui ont des difficultés pour apprécier votre performance ? Quand un enregistreur fonctionne pour que des spécialistes vous évaluent ultérieurement ? Si, comme nous l’assure Zajonc, le facteur déterminant est la simple présence d’autrui, on devrait s’attendre à une meilleure performance en présence d’experts et de non experts. Ce n’est pas le cas : ce sont les experts et l’enregistreur qui ont le plus gros effet (Henchy et Glass, 1968). Pourquoi ? La réponse qui vient immédiatement à l’esprit est que le rendement supérieur est dû à la peur de l’évaluation lors d’une situation d’audience. Dans le même ordre d’idées, les effets obtenus en co-action seraient liés à une compétition implicite. Ce qui nous amène à dire, avez-vous déjà rencontré des étudiants à l’UPNCH qui avaient peur d’être évalués ? Dans la conclusion nous allons répondre à cette question 










 

Conclusion

  En somme après tant de recherches faites sur ce sujet nous pourrons dire, l’explication de la facilitation sociale doit rendre compte aussi bien des résultats des expériences sur les animaux que sur les êtres humains. Cottrell  (1972) nous fournit cette explication englobante. Selon cet auteur, la présence d’autrui est initialement neutre mais elle perdrait graduellement sa neutralité en raison de l’expérience que le sujet acquiert au fil d’interactions avec diverses personnes dans des situations variées. Récompenses, blâmes, punitions, etc., sont administrés souvent par et en présence d’autrui. Associée à des anticipations d’événements positifs et négatifs, la présence des autres deviendrait alors suffisante pour élever le niveau de motivation. Entendons-nous bien, ce ne serait pas la présence comme telle qui serait responsable de la facilitation sociale, mais les anticipations positives ou négatives dont elle serait le symbole. Si un spectateur portant un bandeau devant les yeux ne donne pas lieu à des anticipations pertinentes pour la situation dans laquelle je me trouve, il n’y aura pas de facilitation (Cottrell et al., 1968). Si d’autre part, on est absolument sûr que, quoi qu’on fasse, on obtiendra une récompense, nous serons probablement moins motivé à bien réussir que si nous savions, par expérience, que la récompense sera conditionnée par mon résultat. Il y a toutes les chances que ce raisonnement vaille également pour les animaux. Un raton élevé en isolement et mis devant une mangeoire avec des congénères ne se précipitera pas sur la nourriture. Du moins dans les premiers temps, car il apprendra vite que s’il ne se précipite pas sur la nourriture, rien ne lui restera. De ce fait,

 L’autrui n’est jamais neutre à nos yeux ; il est toujours porteur d’une signification. C’est précisément dans la mesure où l’on agit en fonction d’autrui en tant que porteur des significations qu’on lui accorde et que l’on peut véritablement parler d’une psychologie sociale. Enfin, Il nous semble que le parcours des recherches sur la facilitation sociale illustre aussi bien les difficultés que la psychologie sociale rencontre à affirmer sa spécificité, que ce que peut être une véritable approche psycho-sociale d’où autrui n’est pas réductible à une simple substance chimique ou à une simple organisation anatomo-physiologique. Autrui existe dans un rapport de nécessité avec le moi en tant que sujet qui fonde l’identité sur son existence réelle, imaginée ou symbolique.




Bibliographie

1. Jacques Philipe  Leyens, La psychologie Sociale, éditions Mardaga Belgique 1997, 691 Pages.

2. Gustave, Nicolas Fischer: les concepts fondamentaux de la Psychologie sociale, 4ème édition Dunod  paris, 2010, 333 Pages.

3. Sophie Berjot, les 27 notions de la psychologie sociale, Dunod, France, 2014, 236 Pages. 

4. Jean Maisonneuve, La psychologie sociale, édition Presse universitaire de France (PUF) 210 pages.

5. AEBISCHER V. et OBERLÉ D., La psychologie des groupes, Dunod, Paris, 2005.

6. BLANCHET A. (2006). Le groupe en psychologie sociale,  Armand Colin, Paris 2006.

7. DELHOMME P. et MEYER, La recherche en psychologie sociale, collin, Paris ,2002.




Commentaires