L'approche Sociocognitive de la personnalite selon Abert Bandura & Walter M.


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Dans le cadre du cours théorie de la personnalité



Nom des participants :

ELOI Nathan Auguste

JEAN-LOUIS Butherly





Date de remise juillet 2021 

1- Citations appropriées

La personnalité correspond à la partie visible et audible du rôle joué par l’individu et c’est bien cette conception que Carl Gustav Jung (médecin psychiatre, 1875-1961) reprend avec son concept de persona, qui s’oppose au concept d’anima correspondant à l’âme, aux aspects latents ou inconscients. Par la suite  la personnalité est une construction théorique, à partir de comportements observés, de dispositions ou traits inférés, d’un mode de fonctionnement en situation, qui caractérisent un individu en particulier.



La théorie de la personnalité de Walter Mischel affirme que le comportement d'un individu est influencé par deux choses: les attributs spécifiques d'une situation donnée et la manière dont celle-ci est perçue. Mischel estime que la personnalité en soi n'existe pas et que nos traits ne sont que des stratégies cognitives et des choses que nous faisons pour obtenir des récompenses. (www.explorable.fr  consulté le 25 juin 2021).


2- Objectif du devoir

L’objectif du devoir est d’appliquer et évaluer l'approche sociocognitive de la personnalité selon A. Bandoura et Walter Mischel. Ensuite, de présenter la connaissance actuelle sur cette approche et aussi de demander aux étudiants haïtiens  comment ils comprennent la personnalité selon cette approche qui dans la foulée repose sur 3 aspects à savoir : La personne, le comportement et l'environnement.

Pour faire ce travail nous allons faire une étude sur un étudiant. De ce fait, cet étudiant sélectionné qu'on va présenter est en Sciences Humaines et Sociales. Ainsi, notre étude sera repartie comme cela : 

Un jeune homme de 21 ans  qui est étudiant à l’UPNCH (Université Publique du Nord Au Cap-Haïtien) en psychopédagogie niveau II. Cette population d’étude va nous permet de mieux comprendre comment l'approche socio-cognitive explique la personnalité selon Albert Bandura et Walter Mischel ? 


3- Evaluation diagnostique

Selon Roland, Doron et Françoise dans l’ouvrage intitulé Dictionnaire de psychologie il existe plus d'une cinquantaine de définition de la personnalité, l'intention d'y trouver une unité se heurte à la difficulté de faire l'unité de la psychologie elle-même par de la diversité de ses paradigmes et ses méthodes p.535. Sur ce point M. Huteau avance y voit une notion générale et différentielle qu'on peut tenter de cerner sans référence à une idéologie particulière : elle est l'unité stable et individualisée d'ensemble de conduites. De ce fait, la personnalité s'inscrit au sein du développement ou elle apparait comme la synthèse durable des actions psychiques d'un sujet. Walter Mischel dans son approche Sociocognitive de la personnalité disait, la personnalité est l'existence d’une détermination situationnelle des comportements selon laquelle un individu se conduit de manière différente voire opposée. En fonction des exigences de la situation cela étant dit, la personnalité de l'individu est unique en son genre. Certes la  personnalité interroge différents domaines scientifiques, plus particulièrement la psychopathologie, la psychologie développementale, la génétique, la biologie, etc. Il s’agit d’un concept variable qui dépend des modèles théoriques proposés pour en rendre compte (Agnès et Vincent). Ce concept de personnalité, concept central en psychologie, recouvre des définitions ambiguës. Actuellement, il fait référence à l’identité psychologique, c’est-à-dire la somme des caractéristiques généralisables de l’individu à l’ensemble des sujets de son espèce. On entend donc par personnalité l’ensemble des caractéristiques stables, durables d’un individu à travers le temps et les situations, un mode de fonctionnement typique pouvant par ailleurs expliquer certains comportements des individus. Il s’agit d’une organisation dynamique reposant sur des bases physiologiques et rendant compte des processus du fonctionnement individuel. Elle comprend également des paternes de réponses récurrents et consistants qui vont représenter la manière dont un individu va se comporter. Enfin, elle se reflète dans plusieurs dimensions du fonctionnement humain dont le comportement, les émotions et les sentiments (représentations de l’émotion associée à un objet particulier). p18

C’est à la mode aujourd’hui de dire que chaque individu est unique. Chacun est le produit d’une hérédité et d’un environnement qui lui sont propres et, par conséquent, différent de tous les autres. D’un point de vue pratique, cependant, la doctrine de l’unicité n’est d’aucune utilité sans une étude de cas exhaustive de chaque personne qu’il faut éduquer, conseiller ou comprendre. Nous ne pouvons néanmoins pas présumer en toute certitude que l’esprit des autres fonctionne selon les mêmes principes que le nôtre. Trop souvent, les gens avec lesquels nous entrons en contact ne raisonnent pas comme nous et n’accordent pas la même valeur ou ne s’intéressent pas aux mêmes choses que nous. Dans les lignes qui suivent nous allons vous présenter le corps de notre travail.


4- Développement

4,1. Objet

Selon jean Claude Filloux,  dans son ouvrage intitulé  La Personnalité, selon lui la personnalité n'est ni stimulus social ni personnage, ni fiction directrice, ni entité métaphysique que l’on ne pourrait pas comprendre le mieux, il avance en disant la personnalité se réfère aux diverses caractéristiques, la personnalité est unique propre à l'individu même s'il a  des traits commun avec d'autres.

Elle n'est pas seulement une somme de toute fonction mais une organisation, une intégration, la personnalité est temporelle parce que celle d'un individu qui vit historiquement et la personnalité n'étant ni stimulus ni de réponse, c'est à dire elle se présente comme un variable intermédiaire. En résumé la personnalité et la configuration unique que prend au cours de l'histoire d'un individu, l'ensemble des systèmes responsables de sa conduite. p.8

Dans l'approche sociocognitive de la personnalité de Albert Bandura et Walter Mischel, ils nous disent qu'il est difficile d'interpréter la conduite de l'individu sans faire intervenir ces trois (3) facteurs : La personne, l'individu, et l'environnement social ou le mieux qui exercent sur lui, leurs sollicitations et leurs détermination. Cela étant dit dans cette approche la culture qu'est l'ensemble des façons de se conduire va jouer un rôle fondamental dans la construction de la personnalité de la personne. En gros dans l'approche sociocognitive de la personnalité selon Bandura et Walter Mischel la personnalité est un ensemble de manière relativement cohérente de traiter les gens et la situation qui le rend chaque personne unique. Certes, selon cette approche sociocognitive l'individu se construit dans le milieu social, l'influence du milieu primordial dans le développement de cette personne. Dans cette théorie l'individu est un agent actif, le comportement de ce dernier résulte de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Elle se caractérise par son insistance sur les origines sociales du comportement et sur l'importance de la cognition (les processus de la pensée).


La théorie sociale est beaucoup plus centrer sur la théorie traditionnelle de l'apprentissage, elle insiste sur les origines sociales du comportement et le fonctionnement humain à savoir : motivation, émotion et l'action. Les 2 psychologues Walter Mischel et Bandura ont été très critique face aux théories précédentes qui expliquaient le comportement humain à savoir la psychanalyse, le behaviorisme. Ils ont beaucoup insisté sur la variabilité du comportement de l'individu, c'est à dire le changement que subsiste l'individu dans son milieu. Même s’il entretenait une relation avec la théorie traditionnelle. Ils vont rompre avec ce dernier pour insister plutôt sur le rôle des processus cognitifs et affirmant qu'il y a l’apprentissage même en absence de récompense.

Selon la théorie cognitive de la personnalité  :  la personne est un agent actif, les origines du comportement, les processus cognitives, la recherche systématique et enfin l'apprentissage de mode, de comportement complexes en absence de récompenses, dans la conception de la personne, cette approche sociocognitive priorise la relation de réciprocité entre conception de la personne. Pour Albert Bandura, le comportement peut s'expliquer par le déterminisme réciproque c'est à dire la personne réagit aux situations, les interprétés et influencer activement sur elle. Selon Albert Bandura dans son livre Apprentissage Social, sentiment d'efficacité personnel nous dit que les mécanismes de valorisation personnelle déterminant en partie l'influence des rencontres qui façonnent le cours du développement social.



La théorie Sociocognitive de la personnalité

La structure 

Pour les structures de la personnalité auxquelles s'intéresse la théorie Sociocognitive ont principalement trois concept structuraux, ce sont les attentes-croyances , les compétences-habilités et les objectifs. Pour les attentes-croyances, ce sont les conséquences prévues de comportement spécifiques. Cette approche s'intéresse particulièrement aux attentes que manifestent les gens par rapport aux événements de même qu'aux croyances les auteurs nous disent que les gens nourrissent des attentes à propos du comportement d'autrui et des récompenses ou punition que leur vaudra leur propre comportement dans tel ou tel type de situation. Dans les expériences de Mischel, pour savoir si on peut décrire les individus c'est en fonction de leur mode distinctif de relation comportement. La conclusion de cette étude montre le profil de signature comportementale, selon eux, il ne s'agit pas de concentrer sur le comportement le plus fréquent dans l'ensemble mais plutôt de se pencher sur la stabilité dans le mode de l'organisation du comportement afin de comprendre la personnalité et saisir l'unicité du fonctionnement (Mischel 1994). Cette approche déduire que l'étude de la personnalité devrait s'intéresser d'avantage à l'expression particulière des traits dans les différentes situations de vie.


Le soi et le sentiment d'auto-efficacité 

Le soi rapporte aux processus inhérent au fonctionnement psychologique de la personnalité .Dans la théorie Sociocognitive de la personnalité, c'est la perception que l'individu a de sa capacité de composer avec des situations données.

Bandura dans ses recherches résument aux effets du sentiment d'auto efficacité sur la motivation et le rendement : la persévérance ont fait progresser l'humanité davantage que les pessimistes.

Les objectifs : Dans la théorie Sociocognitive de la personnalité les événements souhaits qui motivent la personne sur des longues périodes et lui permettent dépasser les influences des moments. De ce fait, elle est aussi lié à la capacité que les gens de prévoir l'avenir et de se motiver eux-mêmes.

Compétence : Dans cette théorie, c'est l'unité structurelle reflétant, la capacité de l'individu à résoudre les problèmes ou s'acquitter  des taches liés à l'atteinte de ses objectifs, on peut dire, elle insiste sur les compétences telle qu'elles manifestent de façon variable. De ce fait, cette personne dans sa façon de réfléchir aux problèmes de la vie et dans ses habilités comportementale, lorsqu'elle tente de résoudre les problèmes.

Les processus : Selon la théorie socio-cognitive de la personnalité, le comportement se maintient non pas strictement à cause de ses conséquences immédiates, mais à cause des attentes ou conséquence prévues. Dans les processus motivationnel trois (3) concepts sont pris en compte (Normes, auto renforcement, Autorégulation). Selon Pervin et John dans le livre la personnalité : de la théorie à la recherche p.409, les individus acquièrent des comportements et des réponses émotionnelle fournis par des modèles (apprentissage par observation, par imitation, par vicariant, et le conditionnement par observation)  les comportements dépend des conséquences. Dans cette optique, deux (2) conséquences sont pris en compte.

Les conséquences externes directes, apprennent aux individus à attendre des récompenses des punitions pour des comportements précis, et les conséquences observés chez autrui apprennent aux individus certains réactions émotionnelles et certains attentes acquises sans qu'il aient fait eux même l'expérience directe : observation, récompenses, punition directes, et par le conditionnement par observation que les individus acquièrent d’importantes caractéristiques de la personnalité  :  comme compétence, les attentes, les objectifs, normes, sentiment auto efficacité.

La théorie sociocognitive propose d’analyser le fonctionnement psychologique et social comme le résultat d’une « causalité triadique réciproque » avec sa série de trois facteurs : 1) les facteurs internes à la personne, le traitement cognitif, affectif, motivationnel des évènements et de l’expérience vécues ; 2) les facteurs déterminants du comportement qui sont des patterns d’action avec leurs schémas comportementaux ; 3) Les caractéristiques de l’environnement matériel et social à la fois producteurs et produits des facteurs internes et comportementaux. Pour essayer de comprendre en profondeur l’approche sociocognitive de la personnalité voyons ces points ci-dessous :

L’interaction personne-environnement 

Comment la personne peut-elle transformer son environnement ? 

Classiquement, la théorie sociocognitive s’intéresse à la relation de la personne et de l’environnement parce que l’action de la personne contribue à modifier l’environnement et qu’en retour, la personne prend conscience de ces modifications. Il serait intéressant d’observer  d’éventuelles perturbations de l’environnement social lorsqu’un infirmier, ou un cadre de  santé est présent lors des soins prodigués par les aides-soignants. Sa position hiérarchique ou fonctionnelle vis-à-vis des équipes peut contribuer à réguler, sur un plan éthique, les comportements des autres soignants. Des directeurs sans doute particulièrement agentiques, se donnent encore la liberté de remettre leur blouse et, comme ils disent, de « descendre dans les services ». Ils connaissent bien entendu les réactions des équipes et jouent de leur capacité d’influence pour améliorer la qualité des soins. 

Comment l’environnement transforme et modèle-t-il la personne ? 

L’environnement transforme la personne grâce de nombreux mécanismes de contrainte mais aussi de persuasion, en jouant sur la quantité et la qualité des ressources disponibles. L’impact peut être important sur les conceptions personnelles, les conceptions de soi, de son métier, de son efficacité, de sa légitimité à agir, etc. Au plan de la réflexion en éthique, nous en trouvons une illustration avec l’action des comités éthiques. Ils sont de plus en plus présents dans les environnements hospitaliers et ils se donnent souvent pour mission de répondre aux injonctions des autorités de santé. Ils énoncent de nombreuses prescriptions sous forme de protocoles et de procédures que doivent suivre les soignants. Toutefois, les recommandations des comités d’éthique peuvent être perçues par les soignants comme des opportunités de réfléchir à leurs pratiques. Notamment, il est rare que les soignants aient des attitudes tranchées sur la conduite à tenir concernant l’acharnement  thérapeutique. Ils attendent que l’environnement leur apporte des ressources pour résoudre le conflit de valeurs entre les médecins et les soignants centrés sur le vécu du patient. 

Les organisations hospitalières et les autres professionnels ont à se prononcer sur l’appréciation de la disproportion de l’intervention eue égard à ce que l’on peut espérer de l’évolution de la personne. L’environnement modifie ainsi les jugements éthiques que chaque professionnel peut entretenir personnellement. Les interactions personne-environnement peuvent être considérées comme un processus d’apprentissage. Le sujet capable soumet le registre épistémique au registre pragmatique et la connaissance à l’action. Ses apprentissages sont focalisés sur l’action à entreprendre. Si la modification de ses jugements éthiques renforce ses connaissances, la personne construit progressivement ce que Pastré désigne sous le terme de « modèle opératif » (2005 p.242). Cette notion est une adaptation des travaux d’Ochanine (2001) sur les images opératives. Pour terminer avec les objets trouver pour la théorie Sociocognitive de la personnalité nous pourrons dire, cette théorie est en rupture avec les conceptions qui se fondent sur le stade du développement fixes ou sur de grande types de la personnalité. Selon Bandura et Mischel, les gens acquièrent des habilités et des compétences dans des domaines particuliers. Selon eux, ils ne s’apprennent pas, une conscience ni un ego, mais des compétences et de guide motivationnel adaptés à un contexte précis et qui l’épouse à l’action (Pevin et John, p.409).

Il y a dans cette approche la discrimination en fonction des objectifs fixes pour soi et des exigences de la situation. Dans cette approche, ces deux auteurs majeurs insistent avec l’interaction entre la personne et l’environnement phénomène qui traduit le concept de réciprocité. Les structures de la personnalité sur lequel insistent, ce sont les compétences-habilités. Les objectifs de soi et les compétences permettent à l’individu de résoudre les problèmes de sa vie y prennent une importance particulière, les objectifs orientent l’individu vers résultats à venir. Pour Albert Bandura en 1997 la personnalité dans cette approche est que les gens croient en leurs capacités à produire des effets par leurs propres actions. Pour lui la perception qu’un individu à de ses capacités à exécuter une activité et déterminé largement sa personnalité et ses modes de pensées et aussi son niveau de motivation et son comportement. Selon lui individu est construit non par seulement son environnement c’est-à-dire, l’homme ne peut pas être uniquement jugé par ses rapports à l’environnement. Il est capable d’anticiper les conséquences de ses actions de suivre l’exemple, d’utilisation, le symbole, d’imiter les autres hommes et enfin auto analyse, autoévaluation. 


4,2. Méthode 

Présentation de la méthode retenue pour l'approche sociocognitive de la personnalité 

Cette approche utilise plusieurs méthodes pour expliquer ses théories mais l'approche nomothétique (qui est une approche très utilisée en psychologie de la personnalité) cette approche cherche des règles qui peuvent s'appliquer à de nombreux individus. Dans ce champ de recherche, les psychologues utilisent deux (2) méthodes : la recherche clinique et la recherche expérimentale. Pour la recherche clinique Bandura et Walter ont beaucoup travaillé pour démontrer ses théories de l'apprentissage social, ce dernier se définit par l'étude approfondie des individus à partir de l'observation de leur comportement spontané (document du cours p.15) et la recherche expérimentale qui est une méthode de recherche qui permet à l'expérimentateur de manipuler des variables et qui vise à établir des lois générales montrant des relations de cause à effet entre ces variables. La première méthode a été beaucoup plus utilise dans la psychologie de la personnalité car elle permet d'éviter le caractère artificielle dans un premier temps par exemple l'apprentissage social, l'apprentissage par observation selon Bandura et aussi le sentiment Habilités, de compétence selon Walter Mischel ;  ces recherches-là n'ont pas été effectuer dans le laboratoire entre autres d'autres recherches dans l'approche sociocognitive de la personnalité ont été effectué dans le but de manipuler des variables spécifiques  et aussi fournir des données objectives pour éviter trop de critique parce que la cognition de l'homme ne peut pas étudier de manière pochade. En gros ce sont ces deux méthodes qu'avaient utilisé dans ce champs de recherche, nous dans le cadre de notre recherche nous allons questionner (un ) individu afin de mieux comprendre ses perceptions de la personnalité, comme nous l'avons cité dès l'objectif de notre travail. Sur ce point, faisons un peu de recherche plus approfondir au sujet de la méthode.

La méthode selon Quivy et Campenhoudt (2006) est un dispositif spécifique mis en place pour recueillir et analyser des informations. Par dispositif, on entend l’ensemble des démarches, des techniques et outils qu’on élabore pour comprendre et expliquer la réalité. Ce dispositif permet de vérifier l’hypothèse de recherche ainsi que d’analyser les données qui ont été recueillies. La méthode étant considérée comme outil de mesure, de vérification et de construction des données requiert de la rigueur et de la précision.

Dans notre devoir, nous privilégions la démarche qualitative comme mode d'investigation. En ce qui concerne la démarche qualitative Aubin-Auger et al. (2008) expliquent de façon précise : la démarche qualitative consiste à recueillir des données verbales permettant une démarche interprétative, elle s’intéresse particulièrement aux déterminants et aux comportements des acteurs personnes, environnement etc. À travers l'approche qualitative, les données recueillies vont nous permettre de décrire et d'interpréter la représentation des étudiants (es) et permet aussi de mieux faire une prise en charge dans ce champ de recherche qui est l'approche sociocognitive de la personnalité. En définitive ces deux méthode nous permet de faire une bonne prise en charge en raison de la validité du contenu ; après avoir effectués des observations systémique (environnement, personne, comportement) ou bien faire des recherches dans le élaboration, nous pouvons  maintenant diagnostiquer, et ensuite aider les patients  c’est-à-dire les individus ou l'élèves dans ses problèmes.



4.3 Instruments de collecte de données 

Canevas d’entretien

Les données nous permettant de réaliser ce travail ont été recueillies à partir des entretiens semi-dirigés avec les sujets de l’étude. Selon Lamoureux et ses collègues (1992), ce type d’entrevue est le plus utilisé dans les sciences humaines et sociales. Il a surtout l’avantage de combiner l’objectivité et la profondeur. Lessard-Hebert et al. (1996) ; Quivy et Campenhoudt (2006) avancent que, dans ce type de collecte de données, la façon absolue de l’ordre d’apparition des données n’est pas prise en compte. L’entretien semi-dirigé permet de cerner l’opinion de l’interviewé avec plus de précision. Cependant, il a certaines limites. Lamoureux et al. (1992) identifient le phénomène de désirabilité sociale comme inconvénient lié à cet instrument d’enquête. En effet, d’après ces auteurs, dans une relation interpersonnelle, l’individu veut et cherche à présenter une image positive de lui-même ; ce qui le pousse quelquefois à cacher consciemment certaines informations lui concernant ou à mentir. Grawitz (2001) abonde dans le même sens en parlant des mécanismes de défense dans la communication interpersonnelle. Selon lui, dans un entretien semi-directif, l’interviewé utilise en général des recettes variées (non-réponse ; la vérité modifiée) dans le but de se protéger contre l’interviewer. Considérant ces inconvénients, nous avons fait en sorte de mettre en confiance nos sujets et de leur expliquer l’importance du travail. Tout au long du dialogue, nous avons développé une attitude de non-jugement afin de les permettre de s’exprimer sans difficulté.


4.4. Présentation du canevas d’entretien

À partir de l’opérationnalisation des variables de cette étude, nous avons construit un canevas d’entretien. Il est articulé autour des thèmes suivants :

1-Definition de la  personnalité (compréhension, perception)

2 - Dans quel angle le comportement, le renforcement est essentiel à l'apprentissage et aussi dans quelle dimension les modèles du rôle sont ils important dans le développement de la personnalité de haïtiens ? 

Nous avons conduit avec ce sujet d’étude un entretien semi-dirigé, c’est-à-dire en leur laissant libre de s’exprimer sur ce qui compte pour eux, tout en veillant à ce que soient explorés les thèmes que nous venons d’énumérer. Les entretiens ont été organisés dans des espaces différentes c'est à dire, on allait retrouvé ces étudiants dans leurs universités afin de donner beaucoup plus de confiance aux sujets en questions et nous les avons réalisés en fonction de la disponibilité des sujets pendant les heures libres de cours, c'est à dire le temps il n'y pas de cours pour les étudiants, s'il y a un cours on les attends les heures libres afin de mieux expérimenter l'enquête,  Avec leur autorisation, nous avons enregistré les entretiens avec un dictaphone (une application qui est dans notre Android 0.i.S LG 2010) pour pouvoir les retranscrire après sur le papier.


4.5. Méthode de traitement des données :

Analyse comparative de contenu

Pour analyser les données recueillies lors de nos entretiens semi-directifs et faire une analyse en vue de comprendre l'approche sociocognitive de la personnalité et aussi comment les étudiants avaient utilisé dans le cadre de leurs parcours scolaire et quelles conseilles, ils donnent aux autres étudiants afin de bien appliquer eux aussi dans son parcours. De ce fait, il faut une méthode d’analyse. En ce sens, nous avons opté pour l’analyse de contenu qui nous aidera à mieux comprendre cette approche et répondre à la suite de question énoncée plus haut. De plus, l’analyse de contenu est l’une des techniques les plus utilisées dans le traitement des données qualitatives. Comme l’avance Grawitz (2001), nous procédons par une analyse rigoureuse de type vérificative et évaluative car notre analyse vise la vérification d’une hypothèse dans cette approche qui est la personnalité de l'individu se contruit par un socle (environnement, personne, comportement).


4.6. Analyse de contenu

L’analyse de contenu est une méthodologie de traitement de données qualitatives utilisée dans les sciences humaines et sociales. Pour utiliser cette méthode, il faut au préalable utiliser une autre méthode de collecte des données (observation, questionnaire, entretien).

Signalons entre autres que cette méthode a été déjà utilisée par Moscovici (1976) pour étudier l'approche sociocognitive de la personnalité d’A. Bandura et Walter Mischel. Dans le cas de l'approche Sociocognitive de la personnalité ;  la cognition et l'environnement  ou du moins ce que dit le sujet constitue le support de l’analyse de contenu.

Bardin (1977) définit l’analyse de contenu comme : Un ensemble de techniques d’analyse des communications visant, par des procédures systématiques et objectives de description du contenu des énoncés, à obtenir des indicateurs (quantitatifs ou non) permettant l’inférence de connaissances relatives aux conditions de production/ réception (variables inférées) de ces énoncés (Bardin, ibid , cité par Negurra, 2006). À partir des informations trouvées, nous sommes en mesure de révéler des énoncés qui peuvent devenir des indicateurs de comportement de renforcement et le rôle des modelés dans développement de la personnalité, dans le cas de notre travail, tenant compte du travail qu'on va effectuer.


Les types d’analyse de contenu

Giroux et Tremblay (2002) disent qu’il existe plusieurs types d’analyse de contenu. Comme Descamps, ils citent trois principaux types d’analyse de contenu (descriptive, comparative/structurale, changement/verticale) mais nous prendrons plutôt en considération ceux de Descamps  qui sont : l’analyse verticale, d’après Descamps dans les deux types précédents, l’analyse reste horizontale vu qu’on ne sort pas du corpus. Elle est verticale quand on utilise des éléments en dehors du corpus. À partir de l’analyse verticale, nous pouvons dévoiler les conditions de production du corpus. C’est donc le passage du contenu manifeste au contenu latent. Dans ce devoir, nous allons utiliser l’analyse verticale qui inclut l’analyse descriptive. Cherchant à déterminer comment les étudiants comprennent la personnalité de l'individu au regard de l'approche Sociocognitive de Bandura et Walter Mischel. Et aussi comment le comportement influence l'un sur l'autre ? Et le comment les modèles de rôle sont importants dans le développement de la personnalité. L’analyse de contenu nous permettra de mieux comprendre cette approche dans le champ de la psychologie de la personnalité et puis en tirer une conclusion.


4.7. Projet

L’utilisation ou utilité de cette nous permet de faire 

La différence entre les personnes est au niveau de la variation entre ce qu'elles peuvent accomplir dans certains domaines. C'est ce qui nous distingue des autres. Sur ce point, les connaissances retrouvées nous permettent de faire  un pont entre plusieurs théories, car les chercheurs pensent que le comportement dépend d'une interaction entre la personne et son environnement. Certes la différence entre les personnes est au niveau de la variation entre ce qu'elles peuvent accomplir dans certains domaines. C'est ce qui nous distingue des autres. Dans le cadre de l’apprentissage l'objectif de l'approche Sociocognitive de la personnalité a pour objectif : axé sur la découverte et la maitrise d'une tâche donnée et aussi axé sur le rendement, la réussite.

Lors d'un comportement inadapté, c'est qu'on a mal compris quelque chose (apprentissage désadapté). Certes, quand on vit un problème qui génère du stress, on essaie d'avoir des stratégies qui permettent d'agir sur le problème.

Les connaissances trouvées sur l'approche sociocognitive de la personnalité selon Bandura et Walter Mischel nous permet de comprendre Comment l'être humain peut-diriger activement sa vie et réguler son comportement au-delà des influence du moment c'est-à-dire diriger activement sa vie, il nous permet aussi  d’utiliser  des processus cognitifs pour se représenter les événements, prévoir l'avenir et choisir différents moyen d'action. il nous permet entre autre de comprendre comment l'être humain peut posséder des compétences et des capacités mentales supérieurs pouvant diriger activement sa vie et réguler son comportement grâce a des  croyances et attentes par rapport à nous-même et l'avenir sont essentielles pour comprendre le comportement des gens. Ces données nous permet de comprendre l'être humain son rapport avec  l'environnement. Il nous dit que les comportements peuvent varier considérablement selon les situations. Selon Mischel Welter nos attentes et croyances sont spécifiques à des situations précises que nos actions fluctuent dans les mêmes situations. Enfin ces connaissances nous permet aussi de voir le comportement d'un individu varie selon des patrons n'étant pas aléatoires et assez stable selon le type de situations. Nous pourrons dire le comportement dépend d'une interaction entre la personne et son environnement.


5- Enquête 

5,1. Qui êtes-vous ?

Cette partie présente dans un premier temps les données empiriques de cette recherche, ensuite elles sont analysées et discutées à la lumière de notre cadre théorique afin de vérifier notre hypothèse et les objectifs de ce travail. Dans un souci de clarté, nous avons décidé de présenter l’essentiel des informations de nos sujets élaborés à partir des différents thèmes. Étant donné que nous avons un sujet nous allons le nommer étudiant 1.

Brève présentation de l’étudiant 1

C’est un étudiant âgé de 21 ans. Il est de sexe masculin, il est en psychologie et il est en niveau II deuxième session. Celui-ci est né dans une famille chrétienne protestante c'est à dire il a une influence de la pensée religieuse, dénomination baptiste. Les informations présentes dans la description de sa vie religieuse indiquent qu’il est un étudiant soumis, qu'il a une personnalité dépendant car il est actif dans les activités de l’église. Son père est très sévère avec lui. Il est directeur d’école. Il révèle que sa mère n’a pas été à l’école. Mais très sage, elle ne pouvait pas regarder son père dans les yeux, Actuellement elle est commerçante. Il a affirmé être quelqu’un de soumis  et compréhensif, il adopte ce comportement comme un héritage parce qu’il l’a reçu de sa mère comme élément de socialisation. Il a appris aussi à l'université que la personnalité est unique.


5,2. C’est quoi ?

Nous sommes deux étudiants, Eloi Nathan Auguste et  Jean Louis Butherly , étudiants en psychopédagogie niveau 3, dans le cadre d'un cours de la Théorie de la personnalité, nous  travaillons sur l'approche sociocognitive de la personnalité car vous savez on ne peut pas avancer dans la vie sans connaître quelle type de personnalité qu’on a et aussi si l'environnement a une grande influence sur votre personnalité et comment est votre gestion de votre personnalité dans cet université.


5,3. Comment l’avez-vous utilisé dans votre parcours professionnel ?

Il nous dit que sa gestion de la personnalité pendant cette période n'était pas du tout facile car il était à la base très réserve, il ne parle pas avec ses collègues, il pense constamment à sa famille. Avant qu’il soit venu étudier à l UPNCH il allait régulièrement l’Eglise avec sa mère, en prenant part à toutes les activités. Il assistait aux réunions avec elle. Pour parler de sa conception de la personnalité il a dû en donner une définition de la personnalité, selon lui la personnalité est unique et cela se construit tout au long de notre vie, elle a des structures innées et acquises, il nous dit aussi que la pensée a une grande influence sur notre environnement et notre environnement a de influence sur notre pensée tout cela est la dispositif du travail de Albert Bandura et Walter Mischel.  Selon lui, la boussole de toute personnalité est dans votre environnement familiale, si vous êtes né dans une bonne famille, vous serez un type avec une bonne personnalité c'est à dire normal par opposition si vous êtes né dans une mauvaise famille c'est à dire, il y a de dispute, des coups, des querelles chaque jours, vous serez une mauvaise personne. Ce qui veut dire l'environnement joue un rôle primordial dans la construction de la personnalité. Depuis 2 ans il est à l'université, il se sent maintenant dans l'obligation à cause de faculté de renier avec les acquis de sa famille mais, il avance que désobéir à sa famille est un péché donc est interdit il y a toute une ambigüité. Mais depuis quelque mois, il s’accommode  avec son environnement car c'est assez de rester plier sur soi il faut de l'ouverture sur l'autre il faut parler avec les autres, vivre avec les autres car nous allons tous mourir allons vivons ensemble. Les informations tirées tout au longue de cet entretien nous permet de  dire qu’il a une vision scientifique de la personnalité car selon lui la personnalité est unique que chaque personne est unique en son genre mais sans négliger les influences de l'environnement sur notre comportement, la personnalité se construit, mûrit tout au long de la vie selon deux repères essentiels, l’unité et la continuité.


5,4. Quel conseil donneriez-vous aux étudiants haïtiens afin de mieux l’appliquer dans leurs  études.

Les conseils que proposent cet étudiant est très simple et facile à appliquer car selon lui la personnalité est unique et cela se construit par la personne, environnement et le dispositif cognitif. premièrement il faut capacité d'adaptation c'est à dire les étudiants qui ont un sentiment élevé d'efficacité personnelle composent mieux avec le stress à l'université  et les déceptions que celles qui présentent un faible sentiment d'efficacité personnelle pour utiliser votre personnalité à l'université, il nous dit qu'il faut savoir les  4 structures de la personnalité à savoir  croyances et attentes, objectifs, normes d'évaluation ainsi que compétences et habiletés) comme des «objets» indépendants. En définitive pour cette partir pour bien l'appliquer dans votre étude comme nous l'avons dit au préalable, il faut une bonne estime de soi, une bonne confiance en soi vivre avec les gens comprennent que la chaque personne dans le monde est différent accepter chaque personne avec ses différences vivre avec les gens apprendre à les aimer sans ne pas faire trop illusions. 

A noter que la personnalité repose sur cinq grands traits de personnalité (« modèle des Big Five »), qui varient d’un individu à l’autre. Ils sont évalués grâce à un questionnaire et peuvent atteindre des scores plus ou moins élevés, mais la majorité d’entre nous obtenons plutôt des valeurs moyennes. Il existe cinq (5) grands traits de la personnalité c'est à l’étudiant de choisir quel est le type de personnalité qui est déterminant chez lui afin de mieux réussir dans son domaine car une fois connu l'étudiant est en mesure maintenant de savoir quel est son point fort et quel est le point faible afin de vivre avec tous monde même avec les personnalité difficile, il faut d'abord une bonne gestion de votre personnalité  qu'il soit névrosisme, l’extraversion, l’agréabilité, conscienciosité il faut les mettre tous en relation car ils ont aussi été étudiées en relation avec la réussite scolaire, où la conscienciosité, en particulier, s’est révélée être un bon paramètre pour estimer des résultats aux examens voilà les meilleurs conseils qu'ils donnèrent aux étudiant afin de mieux l'appliquer dans le cadre de son travail ou dans ses champs de recherche.


6- Ce qu’il faut retenir

En somme, le sentiment d'efficacité personnelle entraîne sur l'expérience et l'action divers effets que l'on peut décliner comme suit : La sélection : le sentiment d'eff personnelle agit sur le choix d'objectifs personnels (les personnes qui ont un sentiment aigu d'efficacité personnelle se fixent des objectifs plus stimulants et plus difficiles à atteindre que celle chez qui ce sentiment est faible) dans ce sentiment personnel on peut retrouver ces éléments ci-dessous.

2) L'effort, la persévérance et le rendement : 

Les personnes qui ont un sentiment élevé d'efficacité personnelle déploient plus d'efforts, persévèrent et donnent un meilleur rendement que celles chez qui ce sentiment est faible 

3) L'affectivité : 

Les personnes qui ont un sentiment élevé d'efficacité personnelle entreprennent les choses de façon plus positives (elles sont moins anxieuses ou déprimées) que celles qui doutent de leur efficacité personnelle. 

4) La capacité d'adaptation : 

Les personnes qui ont un sentiment élevé d'efficacité personnelle composent mieux avec le stress et les déceptions que celles qui présentent un faible sentiment d'efficacité personelle.


Les objectifs (définition plus exhaustive) :

 Un objectif est une représentation mentale du but d'une action ou d'une conduite. 

L'un des principes fondamentaux de la théorie sociocognitive veut que l'aptitude d'une personne à imaginer l'avenir lui permette d'établir des objectifs qui la motivent et orientent son comportement. Les objectifs nourrissent donc la capacité de maitrise de soi. 


Les normes d'évaluation :

Les normes d'évaluation forment la 4ème structure de la personnalité la théorie sociocognitive. 

Une norme interne est : un critère pour juger de la qualité ou de la valeur d'une personne, d'une chose ou d'un événement.

Les normes d'évaluation déclenchent souvent des réactions émotives. 

-Nous réagissons avec fierté lorsque notre travail est conforme à nos normes de rendement et nous sommes mécontents lorsque ce n'est pas le cas.


Structures sociocognitives de la personnalité :

La théorie ne considère pas chacune de ces structures est un sous-système cognitifs du système de personnalité général.

Les connaissances déclaratives et procédurales, qui permettent d'agir de manière intelligente et habile, sont vues comme étant distinctes, sur le plan psychologique, des croyances, des objectifs et des normes d'évaluation, et donc comme une structure distincte de la personnalité. 

Selon cette conception, les socio cognitivistes ne vont donc pas attribuer un score à la personnalité, car selon eux la personnalité est trop complexe pour être réduite à des scores. En effet ces normes sont des critères que les individus utilisent pour juger de leur valeur personnelle et déterminer la valeur de leurs actions. Ces normes sont liées aux objectifs tout en étant différentes d'eux. 

-Les normes sont des critères utilisés pour évaluer les évènements au moment où ils se déroulent. 


Les applications : 

Cette théorie a réussi à régler des problèmes sociaux et soulager la détresse psychologique. 

Ce qui a aidé les théoriciens à négocier le virage de la théorie à la pratique est :

1. Absence de frontière artificiel entre la recherche fondamentale et la recherche clinique. Ils ont travaillé sur des questions liées à la recherche fondamentale dans des contextes cliniques. Le livre de Bandura sur la thérapie comportementale a servi d'ouvrage de référence à beaucoup de cliniciens qui ont fait avancer la théorie cognitivo-comportementale dans les derniers tiers du XXe siècle. 


L'ouvrage de Mischel sur l'évaluation de la personnalité et la prévision du comportement a fourni des leçons pratiques sur les limites des prévisions comportementales basées sur les évaluations psychodynamiques ou des traits de personnalité.

En résumé, cette théorie est présentement en vogue dans les universités et beaucoup de cliniciens se disent psychologues sociocognitifs. 

Un facteur important a mentionner est l'ouverture face au changement manifestée par les théoriciens sociocognitifs.Nous pouvons dire, apprentissage social par observation et par expérience directe; acquisition de jugements sur l'autoefficacité et normes pour l'autorégulation

Pathologie : 

-modes de réponses appris ; normes personnelles trop exigeantes; problèmes associés au sentiment d'autoefficacité

Changement : modelage; participation guidée; hausse du sentiment d'autoefficacité.


7- Evaluation sommative

Fait intéressant, et peut-être significatif, les tenants de la théorie sociocognitive n’ont présenté pratiquement aucune étude de cas fouillée. Mischel (1968, dans 1976) a réinterprété une perspective sociocognitive un cas qu’avaient à l’origine analysé deux psychiatres-psychanalystes dans un livre traitant des blessures physiques et des traumatismes psychologiques subis par les militaires durant la Deuxième Guerre mondiale (Grinker et Spiegel, 1945). Le cas en question était celui d’un bombardier qui, lors de l’une de ses missions, avait été blessé et avait subi un traumatisme psychologique. Atteint par des tirs de batteries antiaériennes, son avion avait plongé et ne s’était redressé que quelques secondes avant l’écrasement, projetant l’homme contre le viseur de bombardement. Lorsque ce dernier recommença à voler, il constata qu’il s’évanouissait dès que son avion atteignait une altitude d’environ trois mille mètres, ce qui l’empêchait évidemment de reprendre du service.


Les psychanalystes, nota Mischel, associèrent les évanouissements du bombardier à une anxiété profondément enfouie remontant à l’enfance. Insatisfait de cette explication psychodynamique, Mischel proposa une analyse liée au comportement, selon laquelle le trauma émotionnel avait probablement été conditionné à l’altitude où volait l’avion du bombardier au moment de l’accident. Lorsqu’il remontait en avion et que l’appareil atteignait altitude, le bombardier recevait de nouveau les signaux associés à l’accident et devenait émotionnellement impuissant. Autrement dit, les causes de son problème résidaient dans les circonstances de l’accident et non dans la petite enfance.


Plus récemment, Mischel (1999) s’est servi du cas de Gary W. pour montrer comment l’approche sociocognitive permet de comprendre l’individu. Au moment de l’évaluation, Gary avait vingt-cinq ans et poursuivait des études de deuxième cycle dans une école de commerce. Pour ce qui est de sa personnalité vue par rapport aux unités sociocognitives de la personnalité, Gary était décrit comme un individu qui répartissait les situations en deux types : celles où il risquait d’être humilié et celles où il avait des chances de réussir. Les premières suscitaient en lui anxiété et dépression. Par exemple, les relations avec les femmes lui semblaient à la fois désirables et menaçantes, et il était enclin à se mettre en colère lorsqu’il se sentait rejeté par elles. Il se considérait comme très consciencieux et déclarait éprouver un fort sentiment d’autoefficacité  par rapport au travail. Cependant, là encore, se il se montrait sensible aux réactions d’autrui et soucieux de se protéger pour éviter d’être blessé. Il affichait un style explicatif pessimiste, qui se révélait particulièrement problématique, ses normes personnelles étant celles d’un perfectionniste qui jugeait très sévèrement ce qu’il percevait comme ses échecs ou ses défaillances. Les observations suivantes illustrent la volonté de comprendre Gary en tenant compte tant de la personne que de la situation : «Si Gary se sent provoqué ou menacé dans une relation intime avec une femme, il devient alors enclin à des accès de colère. Par contre, s’il se sent en sécurité, il peut alors se montrer extrêmement affectueux. Ces relations « si…. alors… » sont autant de fenêtres sur des modes comportementaux particuliers, mais néanmoins stables, de Gary, la « signature » de sa personnalité.


Dans ses commentaires sur la personnalité de Gary évaluée d’un point de vue sociocognitif, Mischel (1999a) insiste sur la différence entre les situations où Gary affichait d’excellentes habiletés (les études, par exemple) et celles où son fonctionnement devenait plus problématique (les relations avec les femmes, par exemple). Pour Mischel, il fallait, pour que la thérapie soit efficace, que Gary reconnaisse les signaux qu’il associait à une menace et qu’il acquière des habiletés adaptatives et autorégulatrices, y compris de nouveaux schémas cognitifs servant à interpréter les situations et les résultats qu’on s’attend à obtenir.


8- Pour approfondir

Bandura, A., Self-Efficacy: The Exercise of Control. Worth Publishers, 1997.

Bandura, A., Social cognitive theory: an agentic perspective. Annual review of psychology, 2001.

BANDURA A.,: le Auto-efficacité sentiment d’efficacité personnelle, Paris, De Boeck. 2007.

Patrick Amor, la Psychologie du manager, édition Dunod  paris, 2008 p.27-28

http://www.europsy.org/marc-alain/analysecontenu.html

GoogleScholar.fr / Quizlet.com / consulté le 29 juin 2021

Holt. Rinehart & Winston. New York. BARDIN, L’analyse de contenu. Paris. PUF. 1977.

Previn et JHON,  La personnalité de la Théorie à la  recherche, édition du renouveau, Canada, 2005, 580 pages.

Michel HANSENNE, Psychologie de la Personnalité, Édition Deboeck Université, Bruxelles 2003, 342 pages.

BERGERET J., La personnalité normale et pathologique. Paris, Dunod , 1996.

CANGUILHEM G. « Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique », Le normal et le pathologique, Paris, PUF, 1943.

GIROUX, S et TREMBLAY, G. (2002). Méthodologie des sciences humaines. 2 ème éd. Illustrée, ERPI.BARDIN, L. (1977). L’analyse de contenu. Paris. PUF.

Table des matières

1. Citations appropriée………………………………………...…………..…………...page 2

2. Objectif du devoir……………………………..………………………………..……page 3

3. Evaluation diagnostique……………………………………………….………..page 3 et 4

4. Développement…………………………...……………………………….… .. .Page 4 à 14

5. Enquête……………………………………………………….……...………...page 15 à 17

6. Ce qu’il faut retenir…………………..………………….………………...….page 17 à 20

7. Evaluation sommative…………………………………………………………page 20 à 22

8. Pour approfondir……………………………………………………………..page 22 et 23


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