Sujets : pourquoi certains pays sont-ils riches et d'autres sont pauvres ? By Jules Calos

 Sujets  : pourquoi certains pays sont-ils riches et d'autres sont pauvres ?

plan

Introduction

Contexte  certains  économistes pour déterminer le taux d'investissement.

Ddifférence entre pays riches et pauvres. 

Les différents aspects  pour  voir comment un pays riches et pauvres

Conclusion 

Références 
















Introduction

D'après certains économistes ,ils nous ont  permis de donner une première réponse: le produit par ouvrier sur le SCE est déterminé par le taux d'investissement en inputs privés comme le capital physique et les qualifications, par le taux de croissance de la main d'œuvre et la productivité de ces facteurs. Cette explication est fortement soutenue par les travaux empiriques. Les pays pauvres n'ont non seulement un niveau faible de capital et d'enseignement mais aussi un niveau faible de productivité dans l'utilisation de ces facteurs. Mais ces réponses soulèvent d'autres questions. Pourquoi certains pays investissent beaucoup moins que d'autres? Pourquoi le capital et les qualifications sont utilisés beaucoup moins efficacement dans certains pays? Nous avons souligné le rôle très important joué par les institutions, le droit et les politiques publiques. Cette infrastructure détermine l'environnement économique dans lequel les individus produisent et échangent. Si elle encourage la production, l'économie s'enrichit mais si elle encourage la diversion des ressources, les conséquences peuvent être dramatiques. Les pays les plus riches ont trouvé le moyen de limiter cette diversion.

Pour moi, Il n’y a aucun États riches et pauvres, mais fabriqués et ferme. les Nations qui ont précédé la révolution industrielle sont naturelles et suivant pour déterminer le chemin d’accès du reste. Le passage du champ à l’usine, c’est ce qu’ils disent culture technologique, augmentation etc.. mais ce n’est pas plus d’habitants heureux d’état développé par les habitants de sous-développé, parce qu’est heureux dans ce monde vient de déjeuner, santé et famille. dans les pays développés peuvent avoir plus de nourriture, mais c’est ainsi que les effets. peut avoir des hôpitaux plus mais mieux n’est pas nécessaire. et en ce qui concerne la famille, les pauvres vont beaucoup mieux dans ce domaine!!Nous avons constaté que, Malgré les efforts qui avaient été versés par des organisations internationales pour  la crise, la malnutrition est resté très sérieuse dans ces zones. L’explication, par la suite, a qui étaient non seulement  ,la sécheresse et l’incursion des criquets pour la famine, mais surtout le fait des la majorité de la population n’avait aucun argent pour acheter ou,alimentaires de base. L’aggravation de la crise a contribué à l’exception,politique de stabilisation économique imposée par le Fonds monétaire international ( FMI), absence de prestations sociales, le,politique souple sur la sécurité alimentaire et la grande corruption de représentants du gouvernement .




Maintenant nous allons déterminer, 

 Pourquoi certains pays sont si pauvres alors que d’autres sont ils Relativement riches ?  


pour explorer la situation de certains pays qui sont très pauvres (Bangladesh , Haïti ), dont la situation s’est détériorée (Brésil, Argentine, Vénézuela) et dont la situation s’est améliorée suite à des réformes (Chili, Nouvelle-Zélande, Suède, Inde, Rwanda, Pologne, Pérou, Singapour). J’ai aussi étudié les hypothèses émises sur cette question par certains économistes tels qu’Hernando De Soto, Darren Acemoglu & James Robinson et Erik Reinert. Voici les grandes idées.Voyons les grands points : 


Le système légal et l’état de droit


L’un des fondements du système capitaliste est l’existence d’un système de protection des droits de propriété efficace. Selon l’économiste Hernando De Soto, il est inutile d’amener les pays du tiers-monde à adopter les façons de faire des pays développés (devise stable et flottante, libre-échange, privatisations, etc) si à la base il n’y existe aucun système de droits de propriété efficace et accessible.


Dans les pays sous-développés, les gens disposent d’une quantité non-négligeable de capital. Cependant, ce capital est détenu sous forme non-productive : des maisons construites sur des terrains dont la propriété est mal définie ainsi que des entreprises non-incorporées et informelles, voire illégales. Ces actifs sont du « capital mort ».

Comme les droits de propriété de ces actifs ne sont pas adéquatement documentés, ils ne peuvent être transformés en capital productif, par exemple faisant l’objet d’un prêt hypothécaire qui pourrait servir à investir dans une entreprise. En fait, le crédit hypothécaire est la plus grande source de capital pour démarrer une entreprise aux États Unis.

Le capital est un concept intangible, et comme plusieurs autres concepts intangibles – comme la musique ou le temps – l’humain a dû inventer des systèmes pour les représenter, les mesurer et les utiliser productivement (la notation musicale, l’horloge, le calendrier…). C’est la même chose pour le capital : le système légal gérant les droits de propriété est le système qui donne vie au capital et lui permet de libérer son potentiel productif.


Un système légal déficient favorise les inégalités sociales, puisque les seuls qui puissent avoir accès à la propriété et, par conséquent, au capital créateur de richesse, sont ceux qui ont les moyens de payer les avocats, les lobbys et les pots-de-vin nécessaires à l’obtention des permis et des autorisations. Les pauvres se retrouvent dans l’impossibilité de lever des capitaux pour investir et produire davantage. L’accès à la richesse leur est bloqué par le « ruban rouge ».


De Soto pense que les économistes et politiciens occidentaux ont oublié ce qui a causé le succès du capitalisme, tant en Angleterre qu’aux États-Unis : un système efficient de droit de propriété.


Le système judiciaire est d’ailleurs un talon d’Achille important pour des pays comme le Bangladesh, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela. Les réformes de Singapour ont fait de son système légal l’un des plus efficaces de la planète, ce qui a contribué à l’essor économique de ce pays. La facilité à démarrer une entreprise est un facteur important pour la création de richesse. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, le Rwanda et Singapour ont mené des réformes visant à faciliter le processus administratif de démarrage d’une entreprise, qui a contribué à leur succès économique.


D’autre part, la propriété publique des terres ou l’ingérence du gouvernement dans les droits de propriété des terres semblent être un problème dans les pays en développement comme le Bangladesh, l’Inde, le Venezuela et la Chine. Les réformes du Chili, du Rwanda et de la Pologne ont amélioré cet aspect. Voir


Des institutions inclusives

Pour plusieurs économistes, la géographie est un facteur déterminant du niveau de richesse d’un pays (Jeff Sachs, Jared Diamond). L’hypothèse géographique ne parvient pourtant pas à expliquer les différences entre Nogales, Mexique et Nogales, Arizona, entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, entre l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest en 1989. En Corée du Nord, les gens ont 10 ans de moins d’espérance de vie que leurs voisins du Sud. Cette hypothèse ne parvient pas non plus à expliquer pourquoi un pays comme le Japon a stagné pendant si longtemps, pour ensuite soudainement entamer une période de forte croissance suite à la Restauration Meiji. Alors, pourquoi est-ce que certaines nations réussissent à se développer tandis que d’autres échouent ?


Pour Daron Acemoglu et James Robinson, ce sont les institutions qui déterminent le succès ou l’échec économique d’une nation. Les auteurs identifient deux types d’institutions. Les institutions extractrices sont conçues de manière à ce qu’une élite exerce un contrôle peu contraint du pouvoir politique, ce qui lui permet d’extraire des rentes économiques du reste de la population. Les institutions inclusives sont celles où le pouvoir politique est réparti de manière plus diffuse et plus démocratique, ce qui fait en sorte que l’organisation économique de la société permet à tous et chacun de récolter une part de l’activité économique, tandis que tout le monde est égal devant la loi et que les droits de propriété sont respectés.


Les tentatives par les organisations internationales telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International à « fabriquer » de la croissance pour sortir les pays pauvres de la pauvreté n’ont pas fonctionné car elles ont pris pour acquis que l’adoption de quelques politiques publiques dites libérales et un influx de capital allaient magiquement résulter en la création de richesse, alors que ces institutions ont bien peu fait pour rendre les institutions de ces pays plus inclusives. En fait, sous des institutions extractrices, l’aide internationale est dilapidée en gaspillage et corruption et ne permet qu’au régime en place de subsister un peu plus longtemps. (voir ceci, ceci et ceci)


L’aide internationale aux pays du tiers-monde a totalisé plus de $600 milliards en 50 ans. De telles dépenses auraient dû conduire à des améliorations dans le développement, mais ont en réalité seulement servi à enraciner le système corrompu dont les politiques entravent le développement. Ensuite, les pays donateurs ne donnent pas par pur altruisme, ils avancent leurs intérêts stratégiques et économiques. L’aide fournie implique souvent que le pays récipiendaire achète en contrepartie au donateur, à un prix généralement plus élevé que le marché.


A&R démontrent que des institutions inclusives sont nécessaires à la mise en place d’un système de capitalisme de marché créateur de richesse pour tous. Ces institutions sont la démocratie, une constitution comportant une branche judiciaire indépendante et un parlement bicaméral, l’égalité de tous devant la loi, la protection des droits de propriété privés et la protection des libertés 


S’il y a une chose que l’on retrouve dans presque tous les pays pauvres, c’est l’existence d’une banque centrale inflationniste, c’est-à-dire qui crée de la monnaie à profusion pour permettre au gouvernement de dépenser davantage, ce qui fait gonfler les prix et appauvrit davantage la population. D’ailleurs, comme dans ces pays la gouvernance est faible et la corruption élevée, cet argent n’est généralement pas déployé dans du capital productif, mais est plutôt dilapidé.


Les pays qui ont réussi à faire diminuer la pauvreté suite à des réformes ont souvent fait en sorte que la banque centrale devienne indépendante et ont limité sa capacité à créer de la monnaie. Ce fut le cas au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Pologne et au Pérou notamment.


Des impôts raisonnables


La plupart des pays qui ont fait diminuer leur niveau de pauvreté ont réduit le fardeau fiscal soit des particuliers, soit des entreprises, et parfois les deux. Cela stimule l’épargne, l’investissement et l’accumulation du capital productif, ce qui crée de la richesse (effet Laffer). Les impôts élevés et complexes demeurent un problème significatif au Brésil par exemple.



Des dépenses gouvernementales limitées

Si la banque centrale ne peut plus monétiser le déficit et que les impôts sont réduits, il devient incontournable que le gouvernement réduise ses dépenses. Les deux postes de dépenses gouvernementales auxquels se sont attaqués les réformes du Chili, de Nouvelle-Zélande, de Suède, de l’Inde et de la Pologne sont la fonction publique bureaucratique et les subventions aux entreprises. Malheureusement, les dépenses bureaucratiques et les subventions demeurent très élevées au Brésil, en Argentine et au Venezuela.




Privatisation des entreprises d’État


Les entreprises gouvernementales sont prépondérantes dans les pays pauvres comme le Bangladesh, l’Inde, le Brésil, la Chine et le Venezuela. Pratiquement tous les pays qui ont adopté des réformes bénéfiques ont massivement privatisé leurs entreprises d’État, notamment au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Suède, au Rwanda, en Pologne et au Pérou. Cela a comme impact d’améliorer l’efficience économique de ces entreprises et leur capacité à créer de la richesse, tout en dynamisant le secteur privé et l’investissement. Cela permet aussi d’attirer les capitaux étrangers dans le pays pour financer son développement. Cependant, les privatisations doivent se faire graduellement et être accompagnées d’autres réformes structurelles de manière à ce qu’il ne s’agisse pas d’une vente de feu à rabais. À noter qu’un pays dont la situation économique se détériore, l’Argentine, a récemment été dans la direction opposée, c’est-à-dire que de nombreuses nationalisations d’entreprises privées y ont eu lieu.


Libre-échange


L’abaissement des barrières protectionnistes a fait partie intégrante de toutes les réformes structurelles qui ont réussi à faire diminuer la pauvreté, que ce soit au Chili, en Inde, en Chine, au Rwanda, en Pologne, au Pérou et à Singapour. En revanche, des pays tels que le Bangladesh, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela demeure obstinément protectionnistes. D’ailleurs, l’Argentine, qui est en déclin économique, a récemment augmenté ses barrières protectionnistes.



Réduction des contrôles de capitaux

Si on veut une banque centrale saine, une augmentation du commerce international et un afflux d’investissements étrangers, il faut assurément une libéralisation des flux de capitaux. Par conséquent, la devise doit devenir flottante. À ce propos, on constate que les contrôles de capitaux sont très problématiques en Chine, au Brésil, en Argentine et au Venezuela, pour ne nommer que ceux-là, dans un contexte d’appréciation du dollar américain. Plusieurs pays ont bénéficié de réformes visant à assouplir les contrôles de flux de capitaux, incluant la Suède, l’Inde, le Rwanda et Singapour.



Flexibilité du marché du travail

Les pays pauvres sont généralement caractérisés par un marché du travail où il est très coûteux de mettre à la porte un employé, ce qui nuit au développement économique. La rigidité du marché du travail fait en sorte de nuire aux mouvements de main d’œuvre entre des industries ou entreprises qui détruisent la richesse vers celles qui en créent et qui ont besoin de main d’œuvre. Ces mouvements deviennent très importants lorsqu’un pays entreprend des réformes. C’est pourquoi le Chili et la Pologne ont adopté des réformes à cet égard. De son côté, la Nouvelle-Zélande a libéralisé son marché du travail beaucoup trop tardivement dans son programme de réformes, ce qui fut une erreur coûteuse. L’un des meilleurs exemples de réforme du marché du travail est celui du Danemark et de sa Flexi-Sécurité.



















Conclusion

Selon certaines personnes, il y a des pays pauvres parce que les pays riches les exploitent. Pour eux, la richesse est une tarte qui est aujourd’hui divisée inéquitablement. C’est faux, les pays du tiers-monde sont pauvres parce qu’ils créent peu de richesse en raison d’une structure économique déficiente c'est à dire très faible. Pour d’autres, la pauvreté résulte du fait que certains pays ont adopté des réformes dites « néo-libérales » qui les ont appauvris davantage. C’est faux. Certaines réformes ont réussi, d’autres ont échoué, mais ces pays étaient déjà pauvres avant de commencer les réformes, qui ne sont donc pas la cause primaire de leur pauvreté.


Il y a finalement ceux qui pensent que pour s’enrichir, les pays du tiers-monde doivent bénéficier d’aide internationale et adopter des stratégies de substitution des importations (c’est-à-dire des barrières protectionnistes, des entreprises d’État et des subventions gouvernementales directes). À la lumière de mes recherches, l’aide internationale n’aide pas ces pays et contribue même à perpétuer leurs problèmes, tandis que les stratégies interventionnistes n’ont jamais fonctionné.

En fait, quand on observe les pays qui ont mené des réformes, on constate qu’il existe une recette ou un « pattern » de réformes qui permettent de créer de la richesse et, par le fait même, de réduire la pauvreté. Ces réformes permettent la mise en place d’un système capitaliste, non pas de capitalisme d’État, non pas de capitalisme de connivence, mais bien de capitalisme de libre-marché.

À noter cependant que ces réformes accompliront bien peu et auront peut-être même des effets pervers si elles ne sont pas mises en place de manière simultanée et coordonnée, ce qui a causé des problèmes dans certains cas (en Nouvelle-Zélande par exemple). Par exemple, si on privatise des entreprises d’État sans avoir réformé le système légal et libéré les contrôles de capitaux, on laissera aller ces actifs à rabais à des investisseurs locaux corrompus. Autre exemple, si on lève les barrières protectionnistes sans améliorer la flexibilité du marché du travail, on se retrouve avec une pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs. Finalement, si on diminue les impôts et contrôle l’inflation monétaire sans toutefois diminuer les dépenses gouvernementales, on se retrouve en fâcheuse situation quant aux finances publiques. Même chose si on ne laisse pas la devise flotter.

Malheureusement, les politiques économiques véhiculées par les économistes gauchistes de ce monde, tels que Thomas Piketty, vont à l’encontre de cette recette en raison de leur obsession envers les inégalités… quel dommage ! Pourtant, ce que l’on observe dans les pays pauvres est que leur structure économique déficiente engendre d’énormes inégalités et injustices, non pas entre les plus performants et les moins productifs de la société, mais plutôt entre les élites gouvernantes et les masses. Ce sont d’ailleurs ces fonctionnaires et dirigeants corrompus qui sont l’obstacle le plus massif .



Références

 Erik S. Reinert Paris, Éditions du Rocher, 2012. 540 pages ISBN : 978-2268072906.

Pierre Bosquelle, Dans Idées économiques et sociales 2013/3 (N° 173), pages 75 .


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