Pourquoi Jovenel Louis ne peut pas obtenir un deuxième mandat à Terrier-Rouge Une analyse de Boomba Libertaire ?

 

Pourquoi Jovenel LOUIS ne peut pas obtenir un deuxième mandat à Terrier-Rouge

Une analyse de Boomba Libertaire

L’éventualité d’un deuxième mandat pour Jovenel Louis dans la commune de Terrier-Rouge suscite de nombreuses interrogations. Son accession au pouvoir n’a pas été le fruit d’une large adhésion populaire, mais plutôt d’une conjoncture politique particulière marquée par des divisions internes entre les candidats locaux et l’influence du vent national porté par Jovenel Moïse, surnommé Nèg Bannan nan. Aujourd’hui, le contexte a changé. Dès lors, il est légitime de se demander : peut-il encore prétendre à un second mandat ? En a-t-il le mérite ? La population doit-elle renouveler sa confiance en lui ?

1. L'absence de véritable popularité .

Lorsqu’il a été élu, Jovenel Louis ne bénéficiait pas d’un soutien populaire solide à Terrier-Rouge. Il a su tirer profit d’une division entre plusieurs candidats influents, qui n’ont pas su s’unir autour d’un projet commun. Cette fragmentation a affaibli la compétition et lui a permis de s’imposer, non pas grâce à une large adhésion populaire, mais par défaut.

De plus, son ascension a été facilitée par l’effet d’entraînement du président Jovenel Moïse, dont l’image de Nèg Bannan nan séduisait une partie de l’électorat haïtien. S’associer à ce courant politique lui a permis de capter un électorat sans pour autant démontrer une force politique intrinsèque. Or, aujourd’hui, ce contexte a radicalement changé : le vent de Jovenel Moïse ne souffle plus . Hélas !il a été assassiné tragiquement.

2. Quel bilan après un mandat ?

La question cruciale que doit se poser la population de Terrier-Rouge est simple : quel est le bilan de Jovenel Louis après son premier mandat ?

Un élu qui aspire à un second mandat doit pouvoir justifier son action à travers des réalisations concrètes et bénéfiques pour la population. Or, qu'a-t-il véritablement accompli pour Terrier-Rouge ?

• A-t-il amélioré les infrastructures de la commune ?
• A-t-il contribué au développement du marché de Terrier-Rouge ?
• A-t-il favorisé l’éducation et le bien-être des jeunes ?
• A-t-il proposé des solutions durables face aux problèmes économiques et sociaux de la commune ?

Si la réponse à ces questions est négative, alors sa candidature pour un deuxième mandat ne repose que sur une ambition personnelle et non sur une nécessité pour la population.

3. La mobilisation de la jeunesse pour le changement

Aujourd’hui, un facteur déterminant dans cette élection est la mobilisation croissante des jeunes. Les nouvelles générations ne veulent plus être spectatrices mais actrices du changement. Elles veulent un dirigeant capable de répondre à leurs attentes, un représentant qui incarne leurs aspirations et qui porte un projet clair pour l’avenir de Terrier-Rouge.

Contrairement à l’époque où Jovenel Louis a été élu, les jeunes sont désormais mieux informés, plus engagés et plus exigeants. Ils ne veulent plus de promesses creuses ni de politiques inefficaces. Ils réclament une gouvernance transparente, honnête et axée sur le développement de la commune.

Ce réveil citoyen est un signal fort : les erreurs du passé ne doivent pas se répéter. La jeunesse refuse de laisser le destin de Terrier-Rouge entre les mains d’une élite politique qui a déjà montré ses limites.

Enfin, il est légitime de se demander : pourquoi Jovenel Louis veut-il un second mandat ?

• Est-ce par dévouement sincère pour la commune ou par simple ambition personnelle ?
• Veut-il réellement servir la population ou préserver un pouvoir qui lui échappe déjà ?
• A-t-il prouvé, par ses actes et non par ses paroles, qu’il mérite une seconde chance ?

Si son bilan ne plaide pas en sa faveur, alors sa candidature ne devrait pas être une option pour la population.

Conclusion : le choix du peuple

En fin de compte, c’est à la population de Terrier-Rouge de décider. Elle doit examiner les faits, analyser les réalisations et juger objectivement si Jovenel Louis mérite un deuxième mandat.

Mais une chose est sûre : cette élection ne ressemblera pas à la précédente. Les jeunes sont en éveil, la population est plus consciente, et les enjeux sont plus clairs que jamais. Il ne suffira plus de profiter des divisions internes ou de s’appuyer sur un vent politique extérieur pour s’imposer.

La seule certitude, c’est que la jeunesse de Terrier-Rouge se mobilise pour un changement profond. Elle veut un pouvoir qui lui appartient, un dirigeant à son image, et une gouvernance qui répond à ses aspirations.

L’avenir de la commune ne peut être sacrifié par des ambitions personnelles. Terrier-Rouge a besoin d’un leadership nouveau, courageux et visionnaire.